Laval – AC Ajaccio (0-0) : L’Aiacciu Académie livre ses notes, I Sanguinari y était

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Vous vous souvenez de la dernière défaite de l’ACA en championnat ? C’était le 18 décembre 2015. À l’époque, Vincent Marchetti n’était même pas né.

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Pour ce déplacement à Laval, I Sanguinari avait mis les petits plats dans les grands, I Sanguinari avait réuni ses supporteurs les plus fidèles, I Sanguinari avait déplacé les foules : un seul membre a fait le déplacement.

Il faut dire qu’un déplacement en Mayenne ne se rate pas. Sous aucun prétexte. Tout d’abord parce que c’est à Laval qu’I Sanguinari a toujours été le mieux accueilli. Même s’il faut jouer au plus malin pour entrer en parcage visiteurs. Ici, pas de stadiers incompétents, ils connaissent parfaitement leur enceinte. Mais il y a un “mais”.
“On a pas prévu d’ouvrir le parcage visiteurs ce soir. Vous allez être combien ?
– On sera au moins 5 donc ce serait bien qu’on soit en parcage quand même…
– Bon, on va l’ouvrir alors.”

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Tout cela en sachant très bien qu’un seul supporter sera présent, pas 5. Quel coup de génie de la part d’I Sanguinari. Après être passé par l’étape fouille et le traditionnel “ça veut dire quoi I Sanguinari?”, voici qu’I Sanguinari est en route pour la tribune visiteurs. Avec une mission pas simple : bâcher une banderole qui pèse 30 kilos et qui mesure 10 mètres de long. Sous le regard des supporteurs lavallois qui me regardent et me prennent en photo comme une bête de foire, ce fut une mission réussie.
19h45, l’heure de la composition des équipes. Et comme à Nancy, le speaker viendra énumérer la compo de l’ACA devant le parcage visiteurs, en prenant soin de faire applaudir I Sanguinari par tout le stade (enfin, par les 500 supporteurs lavais présents).

I Sanguinari Laval en face
Le coup d’envoi s’approche à grands pas. Mais avant, il y a le show des pom-pom girls locales. Et à Laval, la conception de la beauté est assez particulière. Le speaker promet “les plus belles filles du stade”, et là, la première cheerleader qu’on voit débarquer a les mêmes cuisses qu’Andy Delort. Déception.
Le match peut enfin commencer. Et ce sont les Tangos qui vont mettre la pression dès le coup d’envoi. Dès la première minute, Mandanda s’emploie pour ce qui sera l’une des plus grosses occasions du match. Les Acéistes, fatigués de l’enchaînement des rencontres, se contenteront de (bien) défendre et de profiter de quelques contre-attaques pour se procurer des occasions.
Pendant ce temps-là, en tribune visiteurs, celui qui s’occupe de la buvette vient rendre visite à I Sanguinari.
“Tu veux manger quoi ?
– Je sais pas, tu me proposes quoi ? (oui, à force de voir les gens tous les ans, on finit par bien les connaître et par les tutoyer)
– Merguez, saucisse avec des frites et du coca, ça te va ?
– Bien évidemment. Je te dois combien ?
– Tu déconnes ? C’est pour nous, on offre.”

bouffe laval

Par contre à Laval, c’est le seul endroit au monde où ils font des sandwichs sans pain. Peu importe, ce met obtient 3 étoiles dans le guide Michelin des buvettes des stades de Ligue 2. Le match passera ensuite lentement, seulement rythmé par les trois ados ultras de Laval et par les sifflets pour Cavalli. Score final, 0-0, c’est mérité. Diabaté, Diallo, Cavalli et Gonçalvès viendront saluer le parcage avant de filer retrouver la famille, les amis, Stéphane Trévisan, Julien Viale ou d’aller retrouver ses (futures) petites-amies. Laval, merci pour l’accueil, vous êtes les meilleurs. On se revoit la saison prochaine.

ANNUTAZIONI :

Riffi Mandanda 3/5 : Il s’est envolé dès la première minute pour aller sortir une claquette décisive. Il ne redescendra pas du match. Juste une petite frayeur en deuxième mi-temps après un coup au genou.

Claude Gonçalvès 3/5 : Il a tellement été tranquille qu’il n’avait rien à faire. Un peu comme un végétarien au salon du figatellu.

Zakaria Diallo 3,5/5 : Dans un premier temps, il a plus joué le ballon de la tête qu’une otarie dans un zoo. En fin de match, il a fait jouer son expérience pour gagner du temps en obtenant des fautes qui n’existaient pas et en gardant le ballon dans les pieds un peu plus longtemps. Attaquant de Ligue 2, si tu veux t’asseoir sur le trône, faudra t’asseoir sur ses genoux.

Pape Cissé 3,5/5 : Avec lui, tu as l’impression que rien ne peut t’arriver. Tout ce qui arrive dans la surface ? Il dégage.

Zié Diabaté 3,5/5 : Face à des adversaires qui ont constamment joué de son côté, Diabaté était toujours là pour contrer les centres ou à la réception des transversales. Très présent.

Laurent Abergel 3/5 : Moins en vue que d’habitude mais toujours énormément de courses et de kilomètres parcourus. Et puis cette faculté qu’il a de changer de rythme en plein effort, qui lui permet d’aller chercher des ballons inespérés, c’est que de l’amour.

Johan Cavalli 3,5/5 : Étonnamment placé très bas sur le terrain, en 6, il a eu toute la place et l’envergure pour lancer les attaques ajacciennes et écarter le jeu. Mais il a surtout eu l’occasion de se déployer défensivement. Mais qui dit Cavalli qui défend dit tacle pas maîtrisé et dit supporteur par rassuré. On a longtemps cru qu’il ne finirait pas le match, au final, il a su se contenir et récupérer plusieurs ballons.

Rayan Frikèche 3/5 : Libéré de ses tâches défensives, il a occupé un rôle de meneur de jeu inhabituel. Un poste qu’il a bien tenu et où il a brillé, étant l’Acéiste le plus dangereux de la rencontre avec plusieurs frappes lointaines.

Marvin Diop 2,5/5 : Il a été au contact, au duel, au pressing. Il ne s’est pas ménagé mais n’a pas été récompensé.

Riad Nouri 3,5/5 : Il est l’homme en forme du moment. Encore beaucoup d’efforts, d’appels, de dribbles et même une grosse occasion à la 27ème minute.

Mouaad Madri 2,5/5 : Si Nouri est en forme, on ne peut pas en dire autant de Madri, qui est moins tranchant que lorsqu’il est placé en pointe. Encore très peu de ballons joués et des centres pas toujours réussis.

I RIMPIAZZANTI :

Vincent Marchetti, 64ème minute, NN : RAS.

Julien Toudic, 72ème minute, NN : Pour son retour dans son ancien club, on ne l’aura que très peu vu, envoyé au charbon par ses coéquipiers.

Hugo Vidémont, 84ème minute, NN : Du moment où tu vas à Laval pour passer plus de temps à t’échauffer qu’à jouer, t’as forcément passé une soirée de merde.

Perfettu

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