Deux victoires en deux journées de championnat, cela n’était pas arrivé depuis … La machine acéiste, qui s’est dégrippée contre le Gazelec, est relancée. Les mécanismes se sont mis en route et les rouages coulissent à merveille. Bon, cet Ajaccio-Tours n’a pas été le plus beau match de l’année, mais il a eu le mérite de faire apprécier plusieurs choses :
– Tous les joueurs ont retrouvé cette envie qui avait tant fait défaut les semaines/mois derniers
– L’efficacité devant les buts est revenue alors que Jean-Jacques Mandrichi était présent dans les tribunes de Timizzolu. Coïncidence ? Je ne crois pas.
– Johan Cavalli a tellement éclairé le jeu que l’éléctricité du stade a cru bon de s’arrêter au beau milieu du match. Résultat, une coupure de courant de 7 minutes.

coupure ACATFC

ATTENTION EVENEMENT INCROYABLE ! Pour la première fois depuis plus d’un an, un entraîneur de l’ACA a pu s’appuyer sur le même onze que celui de la semaine précédente. Ainsi, aucun changement n’était à déplorer sur la feuille de match de Christian Bracconi. Antho Scribe gardait toujours les cages, Kanté et Perozo étaient les gardiens des portes de l’enfer, Babiloni et Marester s’occupaient des côtés, suppléés par Lesoimier et Oliech un peu plus haut. Pedretti, Gonçalves et Cavalli étaient les patrons du milieu et Nicolas Fauvergue trônait devant.

Compo GFCAACA

ANNUTAZIONI :

Anthony Scribe 3/5 : La vérité Scribe est un bon gardien. Mais là, on a pas pu le voir, il n’a rien eu à faire.

Eric Marester la moyenne/5 : Etant donné la conjoncture offensive tourangelle quasi-nulle, Marester a eu le temps de bronzer. Même pendant la coupure d’électricité. Et a même eu le temps de faire des relances dans l’axe dangereuses.

Cédric Kanté et Grenddy Perozo 3/5 : Face à la puissance et la vitesse couplée de Delort et d’Adnane, la défense centrale n’a pas sourcillé. Jamais ébranlée, jamais mise dans la difficulté. Deux défenseurs amis amis (mais à Ajaccio quand même).

Paul Babiloni 3/5 : Les progrès sont là, la concentration est là, l’envie est là. Un match maîtrisé de bout en bout.

Claude Gonçalves 3/5 : Le départ de Ricardo Faty le responsabilise défensivement. Pedretti n’ayant pas/plus le coffre pour gratter des ballons et participer aux attaques, c’est à Claude que revient cette tâche ardue. D’abord très vif et ultra-présent à la récupération dans ses 35 mètres, il a ensuite pu attaquer une fois le travail défensif bien fait. C’est d’ailleurs son centre que Salles ne parvient pas à capter qui offre le but à Pedretti. Il a pris également pas mal de coups.

Benoît Pedretti 3,5/5 : Il monte en puissance. Avant de redevenir international à la fin de la saison, il s’est contenté de marquer un but à trois points.

Johan Cavalli 3/5 : Convoyeur de fonds. Il dépose des ballons dorés dans la banque Fauvergue. Le but intervient de nouveau après l’un de ses coups de pied arrêté.

Dennis Oliech la moyenne/5 : Oliech est un joueur têtu. Et pas très surprenant. A chaque fois, il a essayé de dépasser son vis-à-vis grâce à sa puissance et à sa vitesse en poussant son ballon loin devant lui et en courant après. Un ballon qui sert de lièvre à un Kényan, c’est un comble. Forcément, son adversaire a très vite compris le manège et a pu contrôler Oliech.

Benoît Lesoimier la moyenne/5 : Du mieux mais aucune folie dans le jeu et quelques tergiversations dans la surface adverse qui auraient du se transformer en occasions de buts, voire en buts. Heureusement qu’il se bat sur le terrain.

Nicolas Fauvergue 3,5/5 : Si Gargantua était un géant affamé de nourriture, Fauvergue, lui, est un géant affamés de ballons. Si bien qu’il a énormément bougé sur le front de l’attaque pour se rendre disponible. Il est même redescendu extrêmement bas pour toucher la balle. Mais il a continué de se gaver de caviars. Sans les convertir cette fois-ci.

I RIMPIAZZANTI :

Mouaad Madri, 61ème minute, NN : Dans ce genre de match sans folie offensive, Madri aurait mérité d’être titulaire. Ou de jouer encore plus longtemps. Car il a réussi ce qu’Oliech n’a jamais réussi à faire.

Issa Baradji, 70ème minute, NN : Une bonne rentrée. Baradji abouti.

Cédric Hengbart, 77ème minute, NN : Pour ce qui était sans doute son dernier match avec l’ACA avant de rejoindre l’Inde et Cochin, Hengbart s’est offert un baroud d’honneur tout en sobriété. A son image depuis son arrivée à Ajaccio.

Perfettu Erignacci

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