ASSE – FC Metz (2-2) : la Forez Académie ne Per(rin)d pas

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Une statue pour Perrin.

La chatte à Deschamps et à Nasser peuvent aller se faire stériliser. La chatte à Galtier prend la relève.

Le match résumé en 1 phrase : « Toucher ! Toucher la chatte à la Galette ! »

Un match le dimanche à 15h, face à une équipe qui flippe pour son maintien, et toi dans une forme étincelante de 4 défaites et 1 nul sur les 5 derniers matches. Ai-je besoin d’en dire plus ?

 

La compo :

Pourtant ça partait bien avec une composition qui nous aurait plu en début de saison. La défense fait jouer des joueurs à leurs postes (bon, sauf peut être RPG), le milieu aligne un pivot accrocheur mais joueur + 1 numéro 10 pour envoyer du jeu. Devant, le trident aligné est sur le papier le meilleur possible. Sauf que si la défense est indiscutable, Selnaes n’a jamais convaincu dans un milieu à 2, Saivet est nul, Beric ne met plus un pied devant l’autre et Hamouma retombe dans ses travers de soliste inefficace. Maintenant, le problème c’est que ce 11 est tout simplement le plus cohérent et le meilleur à aligner au vu du banc de touche restant (M’Bengue, Roux et Dabo nuls, Corgnet en CFA2 depuis le début de la saison, Søderlund en phase de reprise).

 

Le mâche :

Que dire de ce match ? Les Verts ont proposé un jeu de caca de fête, un jeu qui fouette. Ils prennent 2 buts sur des erreurs individuelles, ils en marquent 2 avec un max de réussite. J’étais au stade, et pas à la Divette heureusement, parce que c’était un coup à me prendre une cuite à en vomir par les trous de nez. Ça commence fort avec cette mine de Sarr à 25 m, alors qu’on était à peine en train de se chauffer la voix (0-1, 2e). Cueillis comme une autre équipe cette semaine en Catalogne, les Verts vont un peu mieux réagir quand même. Oui, c’est Metz en face, mais on se console comme on peut. Bref, Saivet sur une frappe enroulée (36e) mais surtout KMP sur un raté énorme seul face au but (42e) auront déjà raison de mes espoirs. On est parti pour se les bouffer façon râpée stéphanoise, sans la noix de sarasson pour adoucir le goût. Surtout que Metz a vu une tête être sortie sur sa ligne par RPG (32e). On est nuls, et même la remuntada de 1 but me paraît déjà aussi improbable qu’un bon match de Nolan Roux.

On est en 2e mi-temps et Beric, qui était aussi mauvais qu’un film avec Romain Duris jusque là, marque le but de l’espoir (1-1, 53e). Que dalle ouais. Les Verts sont toujours aussi pourraves et subissent les vagues messines. Diabaté commence à fatiguer la charnière et est de plus en plus trouvé dans la surface. Finalement c’est Falette qui marquera seul au second poteau, bien aidé par une belle air défense de RPG et Veretout, qui laissent Balliu seul pour centrer SUR UNE BALLE ARRÊTÉE (1-2, 67e) ! J’en ai marre, je veux que ce match se termine et ni les occases sauvées sur la ligne (64e, frappe de Saivet et 71e, reprise de Perrin), ni la barre d’Hamouma (92e) ne me fera espérer. Perrin sauvera même une balle du bout des crampons après un festival de N’Guette dans la surface (93e). Qualifier la défense de « plots » est même trop gentil tant le mot « plot » évoque plus de mouvement que ce que j’ai vu sur cette action. Dernier coup-franc, Veretout dans la boîte pour Perrin qui marque de la tête au bout du temps additionnel (2-2, 94e). Même pas un ouf de soulagement à part celui de ne plus avoir à subir cette purge.

Depuis cette double confrontation face à Manchester United, les Verts sont cuits. Aucune envie, aucun fond de jeu, aucun talent : Sainté est devenu relégable et on m’a même pas prévenu. Le cirque Pin-vert était en représentation dans le Chaudron sauf que les fauves étaient absents, à l’inverse des clowns et de leurs chaussures trop grandes pour leurs pieds carrés. Le problème est sportif et mental, alors qu’on ne me parle plus de fraîcheur physique ou autre connerie dans le genre. 8 jours pour se reposer (s’entraîner je suis pas sûr vu le niveau de certains) à ce niveau là, si ce n’est pas suffisant, c’est la maison de retraite qu’il vous faut mes b’lets. On a entendu le fameux chant « On veut une équipe digne de son public » mais là, j’espère sincèrement que vous serez meilleurs. Le Chaudron est saoulé et même des fidèles ressentent de la lassitude face à ce genre de sketch. Petite ambiance pour une petite équipe qui pense que jouer pour sa gueule est suffisant. Certains vont partir mais d’autres vont rester. Malheureusement, ça sera sans doute les plus mauvais parce qu’on risque de ne pas avoir grand chose à proposer sportivement la saison prochaine. Et de toute façon, avec ce genre de prestations, pas sûr d’avoir envie de nous voir nous faire tailler en pièces par une équipe moldave en plein milieu du mois de juillet.

Les nôtres manquaient de couleurs mais ils étaient limite plus drôles.

 

Le résumé du mâche :


ASSE-FC Metz : le résumé video par ASSE

 

Les notes :

Ruffier (multifonctions, 3/5) : il claque des arrêts, sort des joueurs blessés du terrain, monte sur le coup-franc de la gagne. Il sert aussi au bar à la mi-temps et vous propose une assistance plomberie 24h/24 les jours qui finissent en -jeudi (-50% avec le code « guignol »).

Malcuit (grand prématuré, 1/5) : quand tu prends la foire par des Opa N’Guette et autres Doukouré, as-tu le niveau d’une équipe qui s’appelle « Les Jambons de l’Ouest » ? Vous avez 4 heures.

Théophile-Catherine (dia-presque-battu, 2/5) : tout le monde ne peut pas encaisser de ramasser un grand black de 1m95 sur le dos pendant 90 minutes. Sauf certaines mamans de la banlieue voisine (voir plus bas), mais ce sont des pros.

Perrin (El Salvador, 5/5) : tu mets Perrin où tu veux Didier, il sait défendre, passer et marquer. Tout ce qui manque à Adil Rami par exemple.


Loïc Perrin, buteur, passeur et sauveur par ASSE

Pierre-Gabriel (plombé, 2/5) : il a sauvé 2 balles de but en 1e mi-temps. Il s’oublie sur un but et se blesse en 2e. La galinette cendrée s’est fait mitraillée par les hommes du Bouchonnois lorrain.

==> remplacé à la 77e par Dabo (non noté), dont la crise de jemenfoutisme aiguë ne semble pas être sur la voie de la rémission.

Veretout (pas au niveau, 3/5) : non, il est en effet trop fort pour cette équipe. A la pêche sur le 1er but, il a ensuite sorti le filet pour être sûr de tout ramasser cette fois-ci.

Selnæs (Babacar, 2/5) : où es-tu ? Où es-tu ? Présent à la récupération mais absent à la construction, il a laissé à Perrin le soin de tout relancer pour lui sans prendre de risques. Planqué comme jamais, il aurait sans doute voté  Fillon.

Saivet (Riton Madoff, 0/5) : Henri Saivet (né Henri Arnaque Saivet le 26/10/90) est un footballeur escroc franco-sénégalais, ayant réussi à faire croire à déjà 3 clubs et 1 sélection qu’il savait jouer au football. Le 12 mars 2017, il a été arrêté et inculpé par le FBI pour avoir réalisé une escroquerie de type « Marvin Martin », qui pourrait porter sur 300 matches de Ligain.

==> remplacé à la 66e par Søderlund (non noté) qui a mis plus de boîtes aux Messins que toute l’équipe stéphanoise réunie. L’instant norvégien dans ta gueule.

Hamouma (Benzouma, 1/5) : il a passé son temps à dézoner, et se prendre pour le sauveur de la Nation (pas la place). Je serais pas étonné de le voir impliqué dans un chantage à la sex-tape sur Jérémy Clément prochainement.

Beric (Yohan Diniz, 1/5) : comme lui, il a passé son temps à marcher. Comme lui il s’est chié dessus. Mais pas comme lui, il a marqué un joli but. Trop peu pour éviter la disqualification quand même.

==> remplacé à la 86e par Corgnet (non noté) qui a pris plus de ballons de la tête que son prédécesseur en 8 fois moins de temps. Ivan Zamorano a apprécié son entrée.

Monnet-Paquet (le furet, 2/5) : il court beaucoup mais n’assure pas comme dans la pub. Son plat du pied à 5m des cages grandes ouvertes a été choisi comme illustration pour la prochaine VHS du « Foot en folie ». Sortie prévue le 12.

 

Les adversaires : Cohade s’est rappelé à nos bons souvenirs en martyrisant le milieu stéphanois par un jeu intéressant entre les lignes. Diabaté est un monstre maladroit, mais il nous ferait tellement de bien devant (remember la Brandade). Bisevac a tout pris de la tête face à Beric, et puis Perrin est arrivé…

 

La question minitel : la question ne parle pas d’Europe.

Avec la forme que tiennent les Verts, on devrait bientôt voir arriver la moitié de la Ligain dans notre rétroviseur. Mais qu’est-ce qu’on pourrait y voir aussi ?

 

Bien, alors déjà, je tenais à m’excuser pour la faute d’orthographe qui pique les yeux sur la 1e proposition, et pour l’oublie du mot « fois » dans la 2e. L’alcool n’excuse pas tout, Didier, surtout que j’étais même pas saoul. Et aussi, un « pas merci » à Google Drive qui permet de bourrer les urnes mais pas de modifier une proposition une fois que les gens ont voté pour. MERDE ! LES VOTANTS ONT LE DROIT DE TRICHER, MAIS PAS L’ADMINISTRATEUR ! Gné oune szcandaleeeee ! Bref… Très large victoire de l’ami Galette qui aimerait bien que ce genre de raclée en sa faveur se produise sur le terrain. A mon avis, il peut attendre la saison prochaine. Loin derrière, comme sur le terrain, Dabo et Saivet mènent le peloton des mauvais, un peu à l’image de leur saison. La question aura quand même au moins permis à Nolan Roux de finir devant quelqu’un cette année, et ça risque de porter la poisse à mon Ole, que j’ai trouvé quand même un peu plus fringant que ces derniers temps.

 

Roland Gromerdier

 

L’avis d’en face, c’est  la Metz Que un Club Académie qui vous le livre. Des larmes pleins les yeux, avec un peu de sang aussi.

Roland et ses collaborateurs tiennent à remercier EVECT, pour ses infos quotidiennes sur le club, le site asse-stats.com, qui est une mine d’infos chiffrées sur les Verts, Furania Photos pour ses images des tribunes stéphanoises à domicile comme à l’extérieur, ainsi que Poteaux Carrés, où l’on trouve un peu de tout.

N’oublions pas aussi d’encenser la Divette de Montmartre, qui permet à Roland d’étancher toutes ses soifs (de victoires et de houblon).

Si tu veux te bidonner sur des images qui bougent, alors Fouillasse est ton ami. N’oublie pas d’aller voir sa boutique avec pleins de t-shirts faits maison.

Enfin la fine équipe est aussi présente sur les réseaux sociaux, alors n’hésite pas à venir nous voir et à tailler l’bout d’gras, la page FB de la Forez Académie est fort enjaillante.

Et tu trouveras Roland sur fessebouc aussi, et sur touitère. Il ne mord pas et certains le disant même plutôt sympa. Gruger est aussi  sur le sôchôl net-oueurk, tout comme Robert Binouzaret : viens donc les saluer.

5 thoughts on “ASSE – FC Metz (2-2) : la Forez Académie ne Per(rin)d pas

  1. ‘Tain, ça f’sait un moment, ce genre d’acad’.

    Ils l’ont cherché, faut dire. Quel trou d’air depuis United, c’est dingue. Ca me rendrait fou si moi je simulais pas au travail.

    Le match de Perrin est démentiel franchement, il porte l’équipe à bout de bras.
    Par contre, j’te trouve gentil avec la Ruff’ qui se vautre dans les grandes largeurs sur 2 sorties.

    Ce onze était alléchant ouais mais on repart avec des morpions. Super soirée.

    1. Vu du stade, Ruffier sauve au moins 2 ballons chauds. Et sur le but de Perrin, sa grande carcasse gêne bien les défenseurs ce qui a sans doute permis à Perrin de mieux se placer.

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