Belgique – Italie (0-2) : la Commendatore Accademia rentre dans le lard

5

Punto. E Basta.

Ooooooooooh ! Buongiorno !

 

 

Gniagniagnia pire Nazionale de l’histoire gniagniagnia pas d’attaque blablabla où sont les stars oulalala attention on a des doutes sur l’Italie.

E cazzo di merda ! Regarde ! Regarde un peu ! Regarde-les, ces unifiés du Plat pays se faire rouler dessus ! Aux chiottes la hype belge ! « Y a lui, et lui, et lui », mais stai zitto, scemo !
Regarde ce qu’on en fait de tes Diables rouges !

Ils se sont cassé les dents sur le Triumvirat majestueux, trident défensif élevé férocement par Gigi Poséïdon. Ils ont voulu faire la guerre au milieu de terrain, alors que les gladiateurs tenaient trop bien et trop solidement leurs positions pour vaciller devant une telle mascarade.
Si l’Euro doit être ce « sommet tactique » dont on nous rebat les oreilles depuis 6 mois, alors la Squadra Azzurra vaincra. Ce système est fait certes de joueurs soi-disant en-dessous de la classe mondiale mais il est propre à l’imperméabilité. Je me souviens de mon prédécesseur, le grand Double M, qui disait lors du dernier Euro : il y a toujours un pied italien pour faire barrage. C’est exactement cela. Il y aura toujours un Italien pour récupérer la balle, en dernier recours pour la stopper sur la ligne. Car si tout doit disparaître, si tout doit être balayé sur cette terre de pacotille, il ne restera qu’un mot, celui qui résonne et résonnera à chaque contact du ballon sur un pied : SOLIDARIETÀ !
Et que tombe un camarade, un autre sortira du bois pour le relever et donner son corps pour l’équipe. Et qu’une balle soit perdue, le bloc redescendra sans mot dire pour défendre jusqu’à la mort les barres de Gigi.
Envoyez-nous un entassement d’individualités sans liant collectif, nous le tordrons dans tous les sens.

Ah ils doivent se sentir beau, tous les pourfendeurs précoces qui enterraient l’Italie avant l’heure. Malheur à vous ! C’est dans la chronique de notre mort annoncée que nous sommes les plus vivants !

 

 

Titolari :

Buffon (4/5) : Bien aidé par des Belges mutiques (surtout Lukaku, bien parti pour être le Fred de cette compétition), il a entamé une série d’invincibilité qui, je l’espère, continuera jusqu’au 10 juillet.

Chiellini (4/5) : il est frais comme un gardon, le trappiste, et Lukaku comme Fellaini, tous deux dominés de bout en bout, en savent quelque chose.

Bonucci (5/5) : il a justifié d’une seule passe les non sélections de Pirlo et Jorginho ; quel caviar pour Giaccherini ! Et quelle prestation défensive.

Barzagli (4/5) : quelques atermoiements à la Adil Rami en début de match, et puis la machine s’est mise en route dans le plus grand des calmes.

Darmian (3/5) : beaucoup de cœur (comme toute l’équipe, du reste), mais trop de passes manquées, dont certaines ont donné lieu à des contre-attaques heureusement mal exploitées par les Belges. De là à réclamer Ogbonna…

De Rossi (4/5) : le gars sûr du milieu de terrain qui gère le tempo comme un métronome et assure les passes. On aura pas besoin de lui en défense centrale cette fois.

Parolo (4/5) : tantôt défenseur, tantôt attaquant, il s’est montré également convaincant dans ces deux registres et mérite bien un 4, n’en déplaise à mon second moi de schizophrène qui me pousse à jeter l’anathème sur les charcutiers et tous les amoureux du saucisson.

Giaccherini (5/5) : Conte a sorti le lapin crétin de son chapeau, et c’était peut-être son plus beau tour. L’animal a parcouru près de trois fois et demi la distance de la Terre à la Lune pour le bien de l’équipe, et c’est lui qui a ouvert le score d’un coup de dent.

Candreva (4/5) : difficile de lui reprocher son manque de lucidité occasionnel, tant il fut, lui aussi, sur tous les fronts. Finalement auteur d’une passe décisive, il ne méritait pas moins.

Éder (3/5) : 4 parce que c’est efficace, mais 0 d’un point de vue esthétique et parce que je préfère Insigne. J’ai donc fait une moyenne pondérée à la Xavier Darcos.

Pellè (4/5) : il en a raté deux mais, contrairement à Cristiano, il a mis la troisième.

 

Sostituzioni :

Thiago Motta : le numéro 10 le moins technique du monde derrière André-Pierre Gignac.

Immobile : il joue très bien tout seul, c’était parfait. Que des numéros 10 dans ma team.

 

 

Baci, e ci vediamo venerdì per il massacro degli Svedesi.

Uncle Paulie

 

5 thoughts on “Belgique – Italie (0-2) : la Commendatore Accademia rentre dans le lard

  1. Ooooooh ! Oooooooooooooh !
    Espèce de bouffeur de pâtes et de carbonara sans crème…
    Tu te prends pour qui à dire du mal de Thiago Motta ?
    Son agent et moi on va venir te faire les genoux.

      1. Il est rentré pour casser du Hasard et on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir suivi les consignes

Répondre à Capitaine Raï Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.