Bilbao – Napoli (3-1) : La Napoli Académie fait les valises

Tu vois, bambino, je la sentais toute cette histoire. Mardi, j’ai rien pris dans mes filets, les poissons faisaient la gueule et se terraient je ne sais où. Le ciel s’était couvert de putain de nuages gris. Et moi j’étais là, comme un con sur ma barque, seul au milieu de l’étendue bleue. Comme ce con et son espadon là, tu sais le bouquin du pédophile. Mais si, tu vois, fais pas l’imbécile.

Le mercredi matin, j’avais des rhumatismes dans tous le corps, ça continuait à puer la putana. J’étais pas franchement serein quand j’ai allumé le poste, et je peux te dire que j’ai pas été déçu. C’est quoi cette bande de pitres, ma che cazzo ? Le grand Ottavio a dû s’étouffer en voyant ce club qu’il a mené si haut dans les joutes européennes s’effondrer comme cela. Contre ces paysans de Basques en plus ! Je n’ai même pas touché à mes spaghetti allo scoglio, cette prestation dégueulasse m’a coupé toute envie.

Alors hier et aujourd’hui, je ne suis pas allé à la pêche. J’ai préféré resté étendu sur ma paillasse pour fixer comme une étoile de mer le plafond écaillé de ma chambre, à écouter le bruit régulier du ventilateur diffusant l’air brassé sur ma pomme de vieux croûton. Je ne verrai pas l’Europe cette année, je ne voyagerai pas en regardant mes petits Partenopei fouler les pelouses étrangères. Sale pute que tu es, la vie.

Les notes :

Rafael (2/5) : décidément, ces salopes de Brésiliens n’ont pas compris qu’ils irritaient Dieu plus qu’autre chose avec leurs simagrées d’évangélistes. C’est bien sympa l’arrêt « main opposée Richard », mais ta sortie en bois tu peux te la coller au cul, tout comme ton rosbif.

Maggio (2/5) : il est grillé depuis l’Euro 2012, mais on s’obstine à le faire jouer… Il n’a non seulement plus la condition physique, mais il semble également avoir perdu sa technique. En tout cas c’est sympa de le voir insouciant chercher les trèfles à quatre feuilles pendant que les Basques filent au but… Tocard de merde.

Albiol (2/5) : mauvais à l’aller, mauvais au retour. J’espère qu’on va l’abandonner comme un clebs au mois d’août en Espagne.

Koulibaly (3/5) : alors lui il a du potentiel, attention, mais il commet encore trop d’erreurs et puis qui dit potentiel dit patience, donc le Scudetto ce sera peut-être pour une prochaine fois, hein. Merci mon cul.

Ghoulam (3/5) : pas exceptionnel mais correct, en particulier défensivement (ce qui correspond au premier rôle de l’arrière latéral après tout) d’autant que Mertens ne l’a pas beaucoup aidé. Puis bon, dès qu’il sort pour Britos on en prend 3, alors…

Gargano (2/5) : il a du courage, mais au bout d’un moment il est handicapé par son physique de Chilien mondialiste. Surtout contre les Basques, chez eux (ça leur fait gagner des centimètres).

Jorginho (2/5) : encore un mauvais choix de Benitez, qui le confirme au match retour alors qu’il avait été mauvais à l’aller, et se prive du talent ainsi que de l’expérience d’Inler.

Hamsik (3/5) : un assez bon match ponctué par un très joli but sur un exploit individuel. Mais cet exploit, ainsi que celui de Higuain au match aller n’ont pas suffit à nous qualifier, et ils ne suffiront pas non plus à remporter le Scudetto. Ne nous voilons pas la face comme ces pétasses de musulmanes.

Callejon (2/5) : énorme déception, tout ce qu’il a montré se résume à des interventions défensives pour sauver le cul d’un Maggio à la ramasse.

Mertens (2/5) : au moins, il est plus intelligent que Lorenzo : il choisit les matches à l’extérieur pour faire de la merde.

Higuain (3/5) : c’est peut-être la dernière fois qu’on le voit. Sans lui, Naples ne serait peut-être pas parvenu à poser le jeu en 90 minutes. Mais il n’a eu que peu d’occasions de marquer derrière, et comme souvent s’est laissé rapidement gagner par une nervosité pas forcément positive.

Les remplaçants :

Britos : rentre à la bergerie, grosse chèvre. Tu rentres on en prend 3, ce n’est pas un hasard.

Insigne : ti amo.

Zapata : on devait vouloir le vendre mais caramba, encore raté.

Baci,

Renato Melancolini