Bordeaux-OM (1-1), La Canebière académie est quitte

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Dans ton cul, la Pomponnette.

Bordeaux conserve son invincibilité, nous notre cinquième place, et Clément Turpin son habitude de nous mettre des carottes. Tout le monde repart donc satisfait.

Aïoli les sapiens,

Clermont battu en finale de rugby, la chanteuse française défaite à l’Eurovision, François Fillon convoqué chez le juge : les signaux étaient clairs, ce n’était pas en ce week-end placé sous le signe des traditions qu’il fallait espérer de l’OM sa première victoire à Bordeaux depuis 40 ans.

L’équipe

Sertic blessé et de ce fait aussi utile au club qu’un abonnement à BeIn Sports pour le supporter olympien, Fanni reste en place en défense centrale. C’est Tomas Hubocan qui profite des beaux jours pour migrer depuis le banc de touche jusqu’à l’aile droite, où il pallie la suspension de Sakai.

Le match

40 ans d’absence de victoire, ce n’est pas une performance donnée à tout le monde. Maintenir ce niveau d’exigence anale quatre décennies durant n’est possible qu’au prix d’un effort d’imagination, afin de renouveler sans cesse ces mille-et-une façons cocasses de laisser échapper bêtement la victoire. En l’occurrence, il faut à ce match moins de deux minutes pour verser dans le plus franc n’importe quoi : sur une action côté droit, l’arbitre assistant lève son drapeau pour signaler une faute marseillaise, ce qui a pour effet immédiat de nous faire cesser de jouer. Rien que de très normal jusqu’ici, si ce n’est que Clément Turpin, toujours dans les bons coups, décide que non mais ho, quand même c’est moi le patron, et que puisque c’est comme ça, moi je siffle pas, na. Bordeaux poursuit l’action et, pas gêné, marque par Rolan (1-0, 2e).

Il importe ici de rappeler que, quand bien même l’aigreur l’emporterait spontanément, la décision de Clément Turpin est on ne peut plus règlementaire. L’arbitre central est le seul maître du jeu, et les Olympiens ne doivent qu’à leur naïveté de s’être interrompus sans en recevoir le commandement. Quel que soit le ressentiment que l’on a pu lire ça et là à l’encontre du personnage, la justice exige d’accepter sa décision d’accorder le but. Non, pour le coup, on ne peut pas en vouloir à Clément Turpin.

A ce stade, il importe de vous prévenir que j’ai manqué les vingt minutes suivantes à cause du chat noir d’à côté. Cet enculé, cette salope, cette ordure est revenu chez moi faire ce qu’il fait le mieux depuis des années : chier dans mon jardin par pur plaisir de me pourrir la vie. Il faut le voir, ce dégénéré, à nous faire sa spécialité, ce regard de de puceau nazi qui signifie « je ne ferais même pas peur à ma petite sœur mais ici et maintenant, je fais ce que je veux et tu vas en chier ». Et nous on n’a d’autre choix que de le laisser faire, ce con de greffier ; à chaque fois qu’on le voit pointer sa moustache, on sait qu’il va déposer un étron, nous ruiner la terrasse qu’on venait à peine de nettoyer, se prendre au pire un coup de tuyau d’arrosage dans la gueule avant de se casser et de retourner vers nous en miaulant depuis le mur comme un lâche  comme pour dire : « allez, et à la prochaine fois, j’aurais grand plaisir à revenir vous chier dessus ». Alors, on sait tous que je n’en ferai rien, j’ai pas envie d’avoir la SPA au cul, mais c’est vraiment le genre de soirée où je rêve de choper cet abruti de consanguin fin de race, de lui foutre sa truffe de con dans sa merde et de lui arracher ses couilles microscopiques au couteau à huîtres avant de les fourrer dans le cul de sa pute de mère dont il n’aurait jamais dû sortir.

Ces considérations félines évacuées, j’ai pu reprendre le match aux alentours de la 20e minute sans avoir raté autre chose qu’un gros coup de chatte – décidément – empêchant les Bordelais de marquer contre leur camp. Le reste du temps voit les Girondins se laisser gentiment dominer par un OM peu inspiré. Bien servi par Thauvin, Payet fait trembler la barre d’un maître-tir. Nos adversaires nous rendent aussitôt la monnaie de notre slip, par une double occasion aboutissant à un sauvetage miraculeux de Pelé. Les deux équipes peuvent ainsi rentrer au vestiaire frustrées de n’avoir pas su se montrer plus efficaces.

L’OM se montre plus entreprenant en seconde période, malgré un jeu pénalisé par d’inhabituelles erreurs techniques au milieu de terrain. Bordeaux subit le jeu, d’une manière de moins en moins consentie. A force de reculer, les Girondins se font ouvrir quand un coup de rein de Thauvin pète Contento comme une noix trop sèche – ou une pucelle trop fraîche, à votre convenance. Florian centre en retrait pour Gomis, qui prend Carrasso à contre-pied (1-1, 60e).

Les changements opérés par Gourvennec réveillent un peu son équipe, et Pelé doit de nouveau s’employer face à une tête à bout portant de Rolan. De son côté, l’OM passe tout près du 2e but et il faut des exploits de Gomis et Vainqueur pour réussir à éviter cette funeste victoire qui priverait les supporters bordelais de leur seule raison de vivre. Soucieux de préserver le nul, Garcia se fend d’un changement Payet-Doria estampillé « 100% couille molle », dont la réussite tient surtout à un ultime et miraculeux arrêt de Pelé sur un tir d’Ounas. Et c’est ainsi que l’on se quitte bons amis.

Humble, Gomis s’en serait voulu de réussir là où Papin, Boksic, Drogba ou Ibrahima Bakayoko ont échoué.

Les joueurs

Pelé (5/5) : D’abord fébrile et moqué, sérieux et indispensable ensuite, héros et icône sexuelle en fin de saison. Je ne vois pas pourquoi on se ferait chier à recruter Keylor Navas, du coup.

Fanni (3-/5) : A la vue des performances de Rod Fanni, la Sécurité civile a pris la décision d’autoriser les malades de Parkinson à candidater au service du déminage.

Rolando (3+/5) : Surpris de voir l’arbitre laisser le jeu se poursuivre à la 2e minute ; le temps que l’information lui parvienne, il a pu ensuite multiplier les sauvetages précieux (à partir de la 85e environ).

Evra (3-/5) : Si les voyageurs gagnent un jour en franchissant la ligne de changement de date, Tonton Pat’, lui, rajeunit de quarante ans à chaque fois qu’il franchit la ligne médiane. La réciproque étant également vraie, malheureusement.

Sa nouvelle célébration était si originale que Patrice Evra n’a pas pu se résoudre à attendre un but pour nous la montrer.

 

Bedimo (76e) : Entré pour soulager l’estomac de Patrice Evra, au détriment de celui des supporters.

Hubocan (2-/5) : Pour ce qui est de la capacité à maîtriser son propre corps, à côté de lui Rolando c’est Rudolf Noureev.

Vainqueur (3/5) : Sans franchement dominer son sujet, il a anéanti son quota habituel d’actions dangereuses, dont malheureusement deux dans la surface bordelaise.

Non mais il ne faut pas chercher : l’OM ne gagnera pas à Bordeaux tant qu’on n’aura pas corrigé ce foutu bug dans la Matrice.

Lopez (2+/5) : Un peu surprenant, après la saison qu’il vient d’accomplir,  de se montrer si inhibé et fébrile à la 37e journée contre une équipe aux antipodes de l’intimidant. Mais après tout, nul ne dit que Rocco Siffredi ne perdrait pas ses moyens devant Valérie Boyer, quand bien même il aurait assuré auparavant toute une session de tournage.

Zambo Anguissa (70e) : Je reçois à l’instant ce message de l’inframonde vaudou, que je vous livre tels que je le découvre : « Chers supporters olympiens, je dois vous prévenir : pour rembourser le sort de titularisation éternelle d’André-Frank, il vous reste encore à purger 10 ans sans victoire à Bordeaux. Bisous, je vous aime. Erzulie, déesse de l’amour. »

Sanson (2+/5) : Le public de la Chevalier-Laspalès Arena aura vu Morgan Sanson manquer des passes. Dans une région dont l’événement le plus original de l’année écoulée était ce provocateur entré dans une boulangerie en réclamant « un pain au chocolat, non je déconne, mdr », il y a là de quoi encadrer son billet pour pouvoir déclarer : « j’y étais ».

Payet (3/5) : Fait frissonner la barre des Bordelais, ce qui s’avère insuffisant pour faire frémir la nôtre.

Doria (85e) : Rudi Garcia le fait entrer pour sécuriser la défense avec la même cohérence qu’Emmanuel Macron nomme un député-maire énarque pour renouveler la politique.

Thauvin (4/5) : Le plus percutant des Olympiens ; ses coéquipiers se fussent-il montrés à son niveau que la défense girondine aurait rapidement ressemblé à un hôtel de passe.

Gomis (3+/5) : Buteur attentif, il apporte l’égalisation en convertissant le centre de Thauvin ; homme de culture et de racines, il rend hommage à l’histoire de Bordeaux en salopant une occasion comme un gorée.

 

L’invité zoologique : Valentin Vaddax.

L’addax, un nom bien mystérieux pour désigner une bête antilope ; antilope qui n’est rien d’autre qu’un genre de vache avec des cornes pointues. Bref, un animal qui se la pète bien au-delà de ce qu’autorise son standing réel, ce qui en fait l’invité approprié pour parler de ce match contre Bordeaux.

– Les autres : Passables mais sans âme. On en a déjà trop parlé, tiens

– Les images : A voir en se flagellant au nom de tous les albatros injustement vilipendés.

– Le classement : Pour assurer la 5e place, il nous suffit de faire au moins aussi bien à domicile contre Bastia que Bordeaux à Lorient. Attention néanmoins : nos adversaires respectifs seront à la lutte pour conquérir la 18e place, synonyme de maintien après l’inévitable relégation à venir du PSG pour fraude fiscale.

– La page abonnement : Pour que vive l’Alterfoot cananal historique.

– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter. Flo D. remporte le concours zoologique.

 

Vous ne supportez plus de voir vos proches âgés souffrir ? Faites appel à Clément Turpin et son don d’euthanasie par simple imposition des mains.

 

Bises massilianales,

Blaah.

12 thoughts on “Bordeaux-OM (1-1), La Canebière académie est quitte

  1. Le clermontois supporter de l’OM à passer un week-end de rêve. ..
    Merci d’avoir penset à nous mon chère Blaah

  2. Ps En s’appelant Turpin il étais bien obligé d’arbitrer comme une pute.
    Blague éculé pour un belle enculé.

  3. Je noite que les changements ont été estimés « trop prudes » mais il ne faut pas oublier qu’un nul sera suffisant pour finir devant Bordeaux, du coup je ne suis pas certain de comprendre l’idée de tout balancer pour chercher la victoire, si ce n’est de saloper la fin de règne de Triaud

    1. C’est pas l’idée de tout balancer pour chercher la victoire, au contraire, le match nul allait très bien. C’est juste que je ne suis pas certain que le nul était mieux préservé en faisant entrer Doria pour qu’on joue tous derrière avec le slip en feu.

  4. Oui, il a manqué de peu vous voir nommé William Vainqueu® Globe-trotter cette semaine. à une couille molle prête/

    Les dèlaids) M. Wayne, les délais.

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