Dijon – AC Ajaccio (2-0) : L’Aiacciu Académie livre ses notes, I Sanguinari étaient présents

2

23e et dernier déplacement de la saison pour I Sanguinari. Sous la grêle dijonnaise, les derniers efforts de l’association n’ont pas été récompensés. Mais nous serons encore, la saison prochaine, “partout et toujours”.

View post on imgur.com

C’est un vendredi comme les autres. Enfin presque. Toujours la même routine. Le travail, la préparation des affaires et le départ pour l’aventure. Cette fois-ci, le GPS indique Dijon en destination finale. Dijon, clap de fin d’une saison riche en émotions. Si la route, encore une fois passée seul, se passe bien, l’arrivée dans le pays de la moutarde est plutôt mouvementée, avec une invitée surprise : la grêle. Des grêlons un 13 mai, quoi de plus normal ? Heureusement, l’hôtel des joueurs est excellent un refuge, entre la famille des joueurs, les potes des autres, les agents qui ont fait leur apparition pour le dernier match de la saison comme des vautours et Pape Cissé qui négocie des shorts avec l’intendant pour emmener au Sénégal.

C’est sous la pluie que le départ au stade se fait. Gaston-Gérard est plein à craquer. Guichets fermés. Les dirigeants dijonnais ont réquisitionné l’habituel parcage visiteurs pour y installer des supporteurs locaux. Objectif ? Que la fête pour la montée en Ligue 1 soit plus belle. I Sanguinari se retrouvent donc en tribune Céréales (sérieux, c’est quoi ce nom ?!) au milieux des Dijonnais. En tout, ce sont 8 supporters ajacciens qui sont regroupés, testa mora sur les genoux, emblème du club sur le coeur. Le match peut débuter.

View post on imgur.com

Pour sa composition d’équipe, Olivier Pantaloni avait opté pour un 4-3-1-2 assez rare. Dans les cages, Anthony Scribe jouait son dernier match avec l’ACA. Derrière, aux côtés des inamovibles Diallo et Cissé, on retrouvait Gonçalvès à droite et Lippini à gauche. Le milieu, très défensif, était composé de Marchetti en sentinelle, d’Abergel à gauche et de Vincent à droite. Devant, Johan Cavalli s’occupait du poste de meneur de jeu alors que Julien Toudic et Andrey Panyukov étaient titularisés ensemble… pour la deuxième fois de la saison (après le match à Clermont). Résultat ? Deux défaites et 0 but marqué par le duo.

Le résumé du match va être court : l’ACA mérite de perdre. Même s’il n’a pas été écrasé par le rouleau compresseur dijonnais, l’ACA n’a pas été une seul fois vraiment dangereux. Fin du calvaire.

(Ricardo) FATTI DIVERSI :

– C’est quand tu reconnais les stadiers d’une année sur l’autre, que tu te dis que t’es un habitué de la Ligue 2.
– C’est la première fois de ma vie que je vois un club distribuer gratuitement des Danette et des Actimel à l’intérieur du stade. Du coup, les mecs mangeaient des Danettes sur leur siège. WTF.
– Des stands distribuaient également du fromage. Époisse, bleu de Bresse. On nage en plein délire. Et en plus on pue de la gueule.
– Le DFCO a beau eu distribuer des drapeaux et des feuilles blanches pour un tifo, les feuilles n’ont pas servi. Le stade était plein mais aucune ambiance.
– Bien évidemment, les supporteurs les plus relous du stade étaient placés derrière nous.
– La tristesse du type derrière nous qui chantait “On est vice-champions, on est vice-champions, on est on est on est vice-champions !”.

ANNUTAZIONI :

Anthony Scribe 2/5 : Une âme mal-intentionnée avait sans doute enduit ses gants de savon avant le match, ce qui pourrait expliquer ses ballons relâchés, comme sur le deuxième but dijonnais heureusement refusé pour hors-jeu. Quelques arrêts tout de même mais une difficulté à plonger dans le bon timing.

Anthony Lippini la moyenne/5 : Comme la Corse chaque été, il a dû faire face au flot ininterrompu de visiteurs indésirables. Les pinzuti s’appelaient aujourd’hui Diony, Saïd et Bamba. Délaissé par l’absence d’ailier qui aurait pu venir l’aider à défendre, il s’est trop souvent retrouvé seul face aux assauts adverses. Mais il a sauvé son honneur : il a réussi à ne pas prendre de grands ponts. Pourtant, les Dijonnais ont longtemps essayé.

Pape Cissé 3/5 : Présent dans tous les duels, qu’il a tout le temps remporté, même certaines fois à la limite de la faute. Les deux seuls ballons qu’il n’a pas réussi à récupérer ont fini au fond des filets.

Zakaria Diallo 3/5 : Il était de retour chez lui, devant et face à tous ses potes.Encore une fois très serein, il n’a rien laissé passer, bien aider par un Cissé en forme. Il aura fallu attendre la 53e minute du dernier match de la saison pour le voir à terre.

View post on imgur.com

Claude Gonçalvès 3,5/5 : Le meilleur acéiste sur la pelouse. Quasiment jamais débordé sur son côté, il a tenu la baraque grâce à une énergie folle qui l’a conduit à défendre très bas et à monter très haut pour apporter son aide offensivement et centrer. Encore une fois, il a bien couvert son deuxième poteau en sortant plusieurs ballons de la tête. De plus en plus à l’aise à ce poste de latéral.

Christophe Vincent et Laurent Abergel 2/5 : Les joueurs qui ont été les plus discrets. Ils auraient dû plus endiguer les attaques dijonnaises à droite et à gauche.

Vincent Marchetti la moyenne/5 : En début de match, c’est le seul qui a montré la capacité de casser les lignes adverses soit grâce à ses passes soit grâce à sa force de pénétration. Bien plus effacé par la suite.

Johan Cavalli 2/5 : Ce n’est pas en réussissant une passe lobée au dessus de la défense sur 5 que l’on va être dangereux.

Andrey Panyukov 1,5/5 : C’était son dernier match à l’ACA mais il s’est cru à… son jubilé. Il n’a pas couru, n’a fait que très peu d’appels, s’est plaint de fautes inexistantes… Sa plus grosse course du match ? C’est à sa sortie, quand il a couru pour retrouver le banc. Triste fin pour le Russe.

Julien Toudic 3/5 : Il a au moins eu le mérite de tenter et de tout donner. Dans une composition presque inédite, Toudic et Panyukov se sont quelques fois marchés sur les pieds. Mais quand ce n’était pas le cas, Toudic est revenu défendre, a décroché pour toucher des ballons et s’est même excentré pour créer des appels intéressants. Tout le contraire de Panyukov.

I RIMPIAZZANTI :

Rayan Frikèche, 64ème minute, NN : RAS.

Hugo Vidémont, 67ème minute, NN : Il a joué très haut et n’a que très peu pesé.

Zana Allée, 84ème minute, NN : Vous croyez vraiment que c’est un mec qui chausse du 40 qui va faire des différences ?

Perfettu

2 thoughts on “Dijon – AC Ajaccio (2-0) : L’Aiacciu Académie livre ses notes, I Sanguinari étaient présents

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.