Croix de Savoie académie, 36e journée : ETG – Nice (4-0)

Après un détour par la coupe de France qui nous a vu prendre une place pour la finale, retour aux affaires courantes, le championnat. On reste sur 3 défaites, deux contres des concurrents directs au maintien (Nancy et Troyes) et une contre les parisiens (vaguement narré ici par ce petit con de PLF), entachée par des débordements aussi stupides qu’inutiles, des deux côtés.

Résultat des courses, on est posé comme des merdes à la 18e place, à 3 journées de la fin. Propre. Y’a pas à chier, on se fera peur jusqu’au bout, et c’est pas la réception de Nice, 4e avant ce match et concurrent crédible à l’Europe, selon les observateurs qui ont des vestes à 5 ou 6 côtés, qui va me détendre.

Ceci dit, les Niçois, c’est un peu des cousins, du coup on se dit que sisi la famille, lâche des points fais pas ta pute, y’a ptête moyen de moyenner quelque chose, surtout après la branlée foutue à Lorient. Pis bon, notre première victoire dans l’élite, c’était contre eux, y’a une tradition à respecter maintenant.

La Compo :

Quelques modifications par rapport aux vainqueurs en coupe : Rabiu et Khelifa sont de retour de suspension, le premier reprend sa place dans l’entrejeu et le second occupe son poste de quand il a débarqué chez nous, soit sur l’aile gauche, décalant Ninkovic sur l’aile droite. En défense, Mongongu, blessé, est remplacé par Cambon.

 ETG nice

Le Match :

Mazette, quel match.

Contrairement à la demi-finale de coupe, c’est nous qui allons nous mettre en évidence rapidement par l’intermédiaire de Bérigaud qui, seul dans la surface, frappera trop mollement sur Ospina. 10 minutes plus tard, c’est dans notre surface que ça se passe, avec Cvitabitch qui va presque marquer. Presque, vu que son ballon va être freiner par Laquait et finalement dégager sur la ligne par Cambon. A l’inverse de Nancy, le but n’était pas validé, et du coup je me suis dit que cette fois, la balance penchait du bon côté. Et on allait ouvrir le score par Bérigaud qui, d’un maître contrôle après une séquence de jeu magnifique, se retrouvait seul en position de frappe à 10m des cages : Ospina abandonné, Ospina fusillé, et Nice mené ; 1-0.

Les aiglons vont réagir tout de suite, avec une montée de leur attaquant argentin stoppée in extremis et une tête de Civelli qui termine sur la barre. 2 minutes, 2 slips, réponds à ça Claude Pèze. La partie va s’équilibrer ainsi (comprendre « devenir légèrement chiante » ) jusqu’à la mi-temps, juste avant laquelle Rabiu aura envoyé un missile sol-air à faire pâlir un dictateur asiatique, missile intercepté par le dernier rempart niçois, j’ai nommé Ospina, comme un symbole d’envoyé de l’ONU (cette phrase a plus de virgules qu’un match de Ronaldinho).

La seconde période va commencer comme elle a fini, par une bonne frappe de Rabiu qui finira cette fois au fond des filets. 2-0, et on sent que c’est pas fini. Moins de 10 minutes plus tard, c’est sur un coup-franc de Wass que Cambon plaçait sa tête, qui sera prolongée par Rabiu au détriment des couilles d’Ospina, et finalement l’action sera conclue par Khelifa. 3-0, on tient le bon bout.

Nice ne réagira presque plus, à peine un coup-franc lointain que Laquait repousse IZI, pendant qu’on continue de pousser. Tié Bi va gâcher une première occasion, malgré une bonne position de frappe, et Khelifa va l’imiter après une superbe action individuelle : seul au 6m, il envoie le ballon à Albertville.

Mais en fait ce n’était qu’un échauffement. Mâtin, quelle frappe : sur un corner niçois dégagé par Cambon, le tunisien récupère la balle à 35 mètres de ses buts, se débarrasse de Puel fils (que son père a obligé à rentrer à Nice à pied en punition) et place un lob d’une distance de 55 mètres selon la police, 64 mètres selon Canal. Réputé pour mon objectivité, je retiendrai bien sûr la distance de 64m. 4-0.

Les Conséquences :

4-0, le score en vogue donc, après celui infligé aux Merlus en milieu de semaine en coupe de France. Coupe de France où l’on retrouvera les Girondins de Claude Pèze en finale, finale à laquelle j’assisterai depuis le stade (si j’arrive à truander des places quelque part).

En attendant, on se relance dans la course au maintien, puisque Nancy a perdu et se retrouve 2 points derrière nous. On a également soigné le goal-average, ce qui pourrait se révéler important tant les écarts sont, à l’image des niçois ce soir, faibles.

Prochain match contre V-A, qui n’a plus grand-chose à jouer et sera donc bien détendu. Pour le dernier match de la saison à domicile, ça serait pas mal de finir sur une victoire, victoire qui pourrait être synonyme de maintien en cas de résultat positif chez nos concurrents.

Les images du match.

Les gars :

Laquait : 4/5 : a tout arrêté, y compris la baston entre Roger et Marcel à la buvette pour savoir s’il devait prolonger ou pas : bien sûr !

D.D.D. : 3/5 : s’est évertué à faire son boulot défensif, comme contre Lorient. 2 matchs où on encaisse pas de but. Coïncidence ? Je ne pense pas.

Cambon : 4/5 : Il revient en forme au bon moment. Sauve sur sa ligne et quasi passeur décisif sur les buts de Khelifa.

Betao : 3/5 : Pris une fois dans son dos par Cvitabich. Une seule fois.

Wass : 3/5 : Je peux pas mettre moins, malgré son horrible coupe de cheveux.

Rabiu : 5/5 : Voilà, ça c’est le Rabiu qu’on aime, celui qui punch d’un bout à l’autre du terrain et qui tente des gros minons. 1 but et demi pour lui sur ce match.

Sorlin : 4/5 : Faut pas se mentir, quand le captain est en forme, le milieu est vachement plus serein.

Khelifa : 64/5 : Quel tir au-dessus alors qu’il était seul au 6m ? Une répétition je vous dis. 2 buts et une passe décisive, tu peux pas test couz.

Ninkovic : 5/5 : Malade, il sort avant la mi-temps et attend d’être sur le banc pour vomir, histoire de pas saloper le terrain. Quelle classe.

Bérigaud : 4/5 : Lui aussi en rate une facile avant d’en mettre un génial. Zlatan met le même, on aurait vu Margotton enculer Danonino et répandre sa semence sur les chaussures du suédois en râlant. On a échappé au pire, je vous le dis.

Sagbo : 3/5 : Pas de but, mais de l’activité tout de même, notamment une passe décisive pour Rabiu. Suspendu, il manquera le match contre V-A.

Les remplaçants :

Tié Bi (44e) 3/5 : Il remplace Ninkovic, malade. Pas le même génie, mais un bon gros travail à la récupération.

Lacour (81e) : entré pour conserver le résultat. On va dire que ça a marché.

Ehret (82e) : comme Lacour.

Le coach : 5/5 : Tellement content de revoir Khelifa sur son aile gauche.

Les cousins du sud : C’est 4 niçois qui rentrent dans un bar et qui commandent 4 Coca light …

Tu veux lui faire plaisir ? Alors ajoute Franck Ripoux sur Facebook ou sur Twitter, il aura l’impression que son club intéresse quelqu’un d’autre que lui. Et si l’actualité du club t’intéresse, passe voir http://www.etgblog.com

Franck Ripoux

3 thoughts on “ETG-Nice (4-0) : La Croix de Savoie jouit ses notes

  1. j’ai fini en mode balotelli en tribunes comme khlifa sur le terrain. Je m’excuse d’avoir egalement souillé la famille qui se trouvait devant moi, mais j’ai la detente facile apres un tel but…
    Let’s kill the Peze’s boys in Paris now !!!

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