Frosinone – Naples (1-5) : la Napoli académie soulève le trophée

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Mes couilles sur le championnat d’hiver

Et voilà. On est champions d’hiver. Manque de pot cette année, le vaccin contre la grippe est efficace : la Vieille dame pète carrément la forme; un véritable remake du Viager. Salope.

 

Les notes :

Reina (3/5) : meilleur figurant du cinéma italien.

Hysaj (3/5) : oh là, jeune fougueux ! Tu fais de très bons matchs, mais il va falloir se calmer. Autrement tu vas finir par prendre un rouge (contre la Juventus, par exemple, au hasard, hein, pédés va).

Albiol (4/5) : il débloque le match en inscrivant un but dégueulasse que Pippo Inzaghi n’aurait pas renié. Pour le reste, il n’a pas lâché un pouce de terrain aux attaquants de Frosinone.

Koulibaly (4/5) : il est de plus en plus à l’aise avec ses pieds. Ajoutez à cela des couilles comme des pastèques, et vous avez la réincarnation de Lilian Thuram.

Strinic (3/5) : il a pas grand-chose à envier à Ghoulam, si ce n’est (ne sont?) ses oreilles de fennec et ses yeux de chien battu.

Jorginho (4/5) : j’ai lu qu’il avait réalisé 134 passes au cours du match, et je peux vous assurer qu’elles sont toutes arrivées, à part quelques unes parmi les plus compliquées, les plus verticales.

Allan (4/5) : un volume de jeu quasi suspect et un QI tactique qui ne doit rien aux protéines. C’est l’épagneul de Michel Delpech avec un cerveau d’astrophysicien.

Hamsik (5/5) : pour sa fidélité, pour son match de rêve, et pour son but en particulier. Grande capitano.

Mertens (3/5) : il a pesé sur le cours du match sans être décisif eu égard aux statistiques : en mettant le feu dans le camp adverse, quand le score était nul et vierge, et qu’il s’agissait de le dépuceler, ce que ses coéquipiers ont eu loisir de faire – à la faveur d’une terrible tournante – un peu grâce à lui.

Callejon (3/5) : comme d’habitude… Pour la peine, je vais changer une ampoule dans ma salle de bain. Adieu, reportez-vous aux académies précédentes pour connaître son appréciation.

Higuain (5/5) : il faut croire que je ne crains pas l’électricité, et que je vais niquer la ligue Indigo. Encore un match stratosphérique de l’Argentin, logiquement récompensé par deux buts, dont le second est un plaidoyer pour le ballon d’or à soi-seul. Sa puissance, sa conduite de balle et je dirais SES COUILLES ont encore fait des ravages.

 

Les remplaçants :

Gabbiadini : il fut l’auteur d’un but FIFA (rond+R1) absolument magnifique.

El Kaddouri : un quart d’heure warholien vite oublié.

Chalobah : il a joué en une touche, propre – il portera les ballons quand il aura cessé de porter l’eau.

 

 

Baci les Nîmois,
2LF.

1 thought on “Frosinone – Naples (1-5) : la Napoli académie soulève le trophée

  1. C’est quand même dur de se dire que les bianconeri vont terminer premier avec leur début de saison complètement pourlingue

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