Deux déplacements dans la même semaine, c’est la vie qu’on a décidé de mener. Après Lens, c’est donc direction Orléans et son parcage visiteurs situé dans la rue au nom le plus cool de la Ligue 2 : avenue de la recherche scientifique.

Venir à Orléans est toujours un plaisir. Premièrement parce que ce n’est pas très loin et ensuite parce qu’on y rencontre toujours des gens très sympathiques. Comme le collaborateur de l’USO venu escorter le bus de l’ACA qui confond la « LFP » et « l’AFP ». Embêtant. Ou alors comme ce vieux stadier en charge du parcage visiteurs qui te raconte sa vie. « Ah moi je regarde tous les match à la télé. J’ai regardé tout l’Euro féminin et olala, qu’est-ce que ça joue bien ! T’as regardé toi ? Y’avait ma femme à côté de moi, elle gueulait parce qu’elle en a marre que je regarde le foot. Je lui ai dit ‘retourne faire la vaisselle et me casse pas les couilles’. Et oh, ça va hein ! Il y a qu’un match que j’ai pas regardé. L’après-midi j’avais retourné 2 tonnes de terre à la main alors le soir j’ai mangé, j’ai pris une douche et je suis allé me coucher. » Très enrichissant.

Chez I Sanguinari, on doit avoir de bonnes gueules parce que tout le monde nous parle comme si on s’était toujours connu. Il faut dire qu’on commence à connaître pas mal de monde dans les stades. Là encore, la plupart des stadiers nous ont reconnu. Et c’est un avantage. Ils savent qu’on est pas chiant donc ils ne le sont pas avec nous.

Le déplacement à Orléans est également l’occasion de revoir des têtes connues. En parcage, nous serons donc 8 ! Vadim, dit « Vadim le Gaulois » est présent, accompagné par ses deux enfants et par son frère. On retrouve également Matthieu et sa femme ainsi que le sosie de Jacques Vendroux. À moins que ce ne soit Jacques Vendroux lui-même.

Et pour une fois, ce ne sont pas les stadiers ou les CRS qui sont plus nombreux que nous mais… les mecs qui s’occupent de la buvette. On exagère à peine : ils sont 6 derrière le comptoir.

En parlant de buvette, C’EST L’HEURE DU POINT BOUFFE :

Les + :

  • Le pain est du vrai pain, bien croustillant
  • Les sauces sont en self-service et à volonté
  • On a le choix entre saucisses et merguez, et ça c’est pas des sandwichs de PD
  • Pour la boisson, il y a même des verres en plastique réutilisables

Les – :

  • La saucisse (ou la merguez) est réchauffée au micro-ondes
  • Pas de frites

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 3/5. Là, on est sur du véritable sandwich, celui que tu peux faire à un barbecue chez toi. La viande est bonne et en plus tu es servi par des mecs retraités sympathiques.

Vadim le Gaulois profite de ce beau parcage et d’un temps faible pour raconter une bien belle anecdote survenue au moment de la fouille. « Je suis allé voir le stadier parce que mon petit il avait une banane dans son sac pour manger. Alors je l’ai prise et j’ai demandé au stadier si je pouvais rentrer dans le stade avec. Et c’est juste à ce moment-là que je me suis rendu compte qu’il était… enfin que… que c’était un reunoi quoi ». Malaise.

Mais on passe vite à autre chose quand un des débiles de la tribune d’à côté essaye de nous accoster de loin. Le type a traversé toute sa tribune pour se rapprocher le plus de nous et nous lancer un « Forza Bastia » à plusieurs reprises. Euh, t’as que ça à faire dans ta vie ou c’est comment ?

Et le match dans tout ça ? La seule chose qu’on dira c’est qu’on ne pouvait pas espérer mieux qu’un 0-0. Mais on prend. A la fin de la rencontre, Mathieu Coutadeur, encore lui, poussera ses coéquipiers à venir nous saluer. La plupart des Acéistes viendront dont nous faire un petit coucou ou un petit pouce en l’air de loin. On prend. La suite ? De longues minutes à attendre qu’on nous laisse partir du parcage et le chef des stadiers en pleine représentation :

« -Mais pourquoi il me répond pas lui ? » (il tentait alors de s’adresser à un collègue stadier au talkie). Son collègue de lui répondre : « Bah il parle peut-être pas français… ». Ensuite ? Une discussion avec le très sympathique CM du club qui connaît et reconnaît Perfettu dans le stade. Et aussi un maillot, celui d’Avinel, remis par l’intendant Dédé. Sympa, ce petit déplacement, non ?

Perfettu

3 thoughts on “I Sanguinari étaient à Orléans, bien évidemment

  1. Hello,

    Déjà, merci pour les acad’ (je suis pas supp corse pourtant ;) ).
    Je viens de voir que Leca avait signé chez vous, bonne nouvelle par rapport à votre gardien actuel ?
    (et le stade d’Orléans est à Orélans- La Source, tu viens de me mettre 10 ans de nostalgie dans les dents!)

    1. Jean-Louis Leca a clairement le niveau Ligue 1. Sachant que Riffi Mandanda est blessé et devrait partir, Leca est bien meilleur que Goda, l’actuel titulaire du poste.

  2. Il ne veut pas quitter l’ïle pour sa famille (il a été approché par Rennes, Strasbourg et l’Olympiakos) Mandanda va atterrir où ?

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