La Jup’ – Compétitivité : quand la Belgique tire la langue (2/2)

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Schtroumpf vert et vert schtroumpf. Avec des nazis en plus.

COMPÉTITIVITÉ : QUAND LA BELGIQUE TIRE LA LANGUE

SECONDE PARTIE

Cet article est le deuxième et dernier volet d’un dossier consacré à l’influence des divisions politiques et linguistiques sur le football belge. Vous pouvez retrouver le premier ici.

En décembre 1928, August Borms est élu lors d’une élection partielle à Anvers avec plus de 65% des votes. Borms est un ancien du Conseil de Flandre et purge alors sa peine de prison. Déchu de ses droits politiques en raison de sa collaboration avec l’Allemagne, son élection est symbolique. Pour les nationalistes, il devient alors le symbole de la flamandophobie de l’Etat belge. Il est libéré le mois suivant. Borms est élu en ayant représenté le Frontpartij (FP, Parti du Front), la première organisation politique focalisée sur le nationalisme flamand. Initialement plutôt modérée, elle réunit les minimalistes (ceux qui considèrent que le programme minimum est suffisant) et les maximalistes (ceux qui n’y voient qu’une étape vers l’indépendance) autour de la défense des revendications linguistiques. Présent à la Chambre des représentants depuis 1919, le FP obtient 6%, 11 députés et 3 sénateurs lors des élections de 1929. Ce score lui permet de commencer à peser : le FP obtient des concessions de la part du gouvernement, à commencer par l’amnistie pour tous les membres du Conseil de Flandre encore emprisonnés.

Toutefois, les années 1920 ont vu l’aile progressiste et démocrate du parti frontiste avoir de moins en moins d’influence. Joris Van Severen, député entre 1921 et 1925, devient le disciple de Maurras et admire Mussolini. Il quitte le Frontpartij et crée en 1931 le Verdinaso (Verbond der Dietsche Nationaal-Solidaristen – Union des national-solidaristes thiois). Antisémite (« Le peuple juif présente aujourd’hui, plus que d’autres peuples, des signes de dégénérescence très graves« ) et fasciste, le parti militait en faveur du nationalisme pan-thiois : il voulait l’unification des territoires néerlandophones (ou dialectes dérivés comme le flamand), soit les Pays-Bas actuels, la Flandre belge et le Westhoek français (une partie du département du Nord) pour créer la Grande-Néerlande. Staf De Clercq, autre député du Frontpartij et nouveau chef du parti, est responsable de cette extrême-droitisation. En raison des conflits avec les minimalistes, le parti se présente désuni et est en recul lors des élections de 1932. De Clercq crée alors le Vlaams Nationaal Verbond (VNV, Ligue Nationale Flamande)

Si la place du néerlandais est en progression dans la société belge (la Flandre devient monolingue en 1935 après plusieurs années de séries de lois linguistiques), le football ne lui en donne aucune : dans les années 1920, les Flamands veulent ériger à Dixmude un monument honorant les morts de la Bataille de l’Yser. Pour financer cette tour, les clubs flamands demandent à l’Union Belge l’autorisation de disputer un match amical dont les fonds seront entièrement dédiés à la construction. Refus.

De plus, toutes les feuilles de matchs doivent être remplies en français, même lors des matchs opposant deux équipes flamandes. Excédé par la situation, l’arbitre flamand Jules Vrancken fonde en 1930 la Vlaamse Voetbalbond (VVB, Fédération Flamande de Football). Il est assisté de René Van Thillo. Reconnue ni par la FIFA ni par l’Union Belge, la VVB ne peut jouer contre une équipe affiliée à l’une de ces organisations. Le succès est pourtant là : 89 clubs adhèrent à la VVB la première année. Il y en a 420 en 1937, principalement originaires de petits villages. La VVB organise ses propres compétitions et souhaite attirer les grands clubs flamands, tels l’Antwerp, le FC Brugeois ou La Gantoise. Via Van Thillo, elle développe alors des liens avec le VNV afin d’accroître sa popularité. Opposé à une telle décision, Vrancken quitte la Fédération qu’il a fondée. Robert-Jan Verbelen, militant séparatiste et futur chef de la De Vlag Veiligheidscorps (« corps de sécurité » SS), en devient le secrétaire général.

À défaut de pouvoir accueillir le Great Old anversois, les joueurs du RAFC viennent à la VVB : suite à un conflit avec la direction, dix joueurs quittent le club pour rejoindre le SK Deurne, commune limitrophe d’Anvers. Parmi eux se trouvait Henri De Deken, capitaine de la sélection belge lors de la Coupe du Monde 1930. Il est accompagné de deux de ses frères (Frans et Albert). Ils étaient surnommés les Antwerp Boys. C’est d’ailleurs ce nom que prend le SK Deurne à leur arrivée. Avec une équipe de très haut niveau, les Antwerp Boys gagnent le championnat quatre fois de suite entre 1937 et 1941[1].

C’est également en 1937 qu’on peut observer le premier cas de flamandisation d’un club : le Racing Club de Malines Société Royale devient Racing Club Mechelen Koninklijke Maatschappij (aujourd’hui connu sous le nom de KRC Mechelen, le club évolue en D3 en 2015-2016). Sans surprise, ce club était alors celui des ouvriers. L’autre club de la ville, le Royal Football Club Malinois, était associé à la bourgeoisie et était donc plus proche de l’élite francophone. Il reprend d’ailleurs les couleurs jaune et rouge de la localité, ce qui en fait le club du pouvoir. Si le nom a légèrement évolué en 1952 (le ‘Royal’ devient ‘Koninklijke’), sa vervlaamsing officielle (Koninklijke Voetbalclub Mechelen) n’intervint qu’en 1970. Aujourd’hui encore, le club et ses supporters sont appelés « Malinwa », adaptation approximative de « Malinois ». En 1941, la VVB interdit l’utilisation de noms anglais ou français à ses membres, tels que « Stade », « White Star », « Daring ». L’Antwerp Boys en fut également victime, ce qui conduisit au départ des frères De Decken vers l’Olympic Charleroi.

À l’instar du Verdinaso qu’il a fini par absorber, le VNV est un parti d’inspiration fasciste. Après avoir triomphé aux élections de 1936 (en compagnie de son homologue wallon Rex), il reçoit une allocation mensuelle du Ministère Allemand de la Propagande Nazie. Dès l’invasion de la Belgique en 1940, le VNV se met à disposition du Reich : il s’occupe du recrutement de la branche flamande des SS. La Flamenpolitik est réinstaurée.

Hebergeur d'imageStaf De Clercq, chef du VNV.

La politisation de la VVB marqua le début de son déclin. En raison de ses liens avec la collaboration, elle est dissoute à la libération. Ses clubs sont réintégrés à l’Union Belge. La plupart des membres des partis nationalistes sont condamnés à mort. C’est notamment le cas de Verbelen, condamné par contumace en 1947 pour le meurtre d’une centaine de personnes, mais qui a eu le temps de s’enfuir en Autriche. Il fut intégré au 430th Counter Intelligence Corps Detachment (CIC), un service de renseignements américain destiné à lutter contre la « menace communiste ». Ironiquement, la mission initiale du 430e CIC était de mettre en place un programme de dénazification[2]. Naturalisé autrichien en 1959 sous son vrai nom, il échappe à l’extradition 3 ans plus tard : reconnu coupable de la diffusion de tracts néo-nazis à Vienne (publié sous un pseudo), son statut de citoyen autrichien lui permet de ne pas quitter le pays. Acquitté en 1965 dans un procès pour crimes de guerre, il meurt libre en 1990. La presse parle alors de lui comme « le plus grand criminel de guerre belge »[3].

Finalement construite, la Tour de l’Yser est devenue un lieu de pèlerinage en mémoire des soldats flamands morts durant la Première Guerre Mondiale. Longtemps récupéré par les mouvements flamands les plus extrêmes (ce qui attira de nombreux néo-nazis jusque dans les années 1990), le monument fut transformé en un (excellent) musée de la guerre, de la paix et de l’émancipation flamande. L’aile radicale du mouvement flamand ne s’y reconnut pas et créa la « Veillée de l’Yser » à quelques kilomètres de Dixmude, autour du monument des Frères Van Raemdonck[4].

Hebergeur d'image« Alles Voor Vlaanderen, Vlaanderen Voor Kristus » (© Photo personnelle, parce qu’on se fout pas de votre gueule et qu’on va sur le terrain)

Si le nationalisme flamand s’affiche de nouveau à la Chambre des représentants en 1954 (1 député), il connaît un nouvel essor dans les années 1960 et 1970 avec la Volksunie (Union Populaire), mouvement politique défendant le fédéralisme de l’Etat belge plutôt qu’une partition de celui-ci. Cette influence croissante (de 5 députés en 1961 à 22 députés, soit plus de 10% des voix, en 1974) a des effets concrets : le tracé de la frontière linguistique est ainsi définitivement fixé en 1963, reprenant quasi-exactement celui imaginé par les Allemands lors de la première Flamenpolitik. Sept ans plus tard avait lieu la première des six réformes constitutionnelles visant à mener l’État belge vers une structure fédérale, poussant ainsi les partis politiques à se scinder en deux ailes francophone et néerlandophone indépendantes l’une de l’autre[5].

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Souvent propriétaires des stades ou principaux financeurs des clubs, les autorités locales flamandes en profitent pour exiger de ceux-ci leur flamandisation. Geen vlaams, geen senten[6]. C’est ainsi que le deuxième club d’Anvers, le Royal Beerschot Athletic Club, est devenu Koninklijke Beerschot Voetbal en Atletiek Vereniging[7] quelques mois après avoir vendu son terrain à la municipalité. Moins populaires, d’autres sections sportives du club ont pu conserver leur nom « français »[8]. Il est à noter que le premier club d’Anvers (Antwerpen en néerlandais) ne s’est pas flamandisé. De tradition anglaise, le nom de la ville est anglicisé tandis que la dénomination royale française, identiquement écrit en anglais, a été choisie.

Hebergeur d'imageÀ Gand, les deux clubs se sont flamandisés à quelques années d’intervalle. Si la vervlaamsing du Racing Club de Gand en 1969 n’a posé aucun problème, celle de l’Association Athlétique La Gantoise a été plus mouvementée : les sections football et athlétique étaient en faveur du changement, contrairement aux sections tennis et hockey. Au final, ce sont les sponsors de la section football qui ont eu le dernier mot, en tant que principaux moteurs financiers de l’association : l’Atletiek Associatie Gent apparait en 1972. Là aussi, tennis et hockey ont conservé leur nom francophone.

Hebergeur d'image© David Stevens

Une vague de flamandisation a donc lieu à la fin des années 1960 et le début des années 1970. Les principaux clubs flamands sont concernés.

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Les vingt années suivantes furent plus calmes. Cause ou conséquence, cette période correspond à l’âge d’or du football belge : entre 1976 et 1993, les clubs belges totalisent 10 finales de Coupes d’Europe (Anderlecht 1976/1977/1978/1984/1990, Bruges 1976/1979, Standard 1982, Malines 1988 et Antwerp 1993), auxquelles il faut ajouter les excellentes performances des Diables Rouges, finalistes de l’Euro 1980 et demi-finalistes de la Coupe du Monde 1986.

Si le Royaume s’est fédéralisé, l’Union Belge est longtemps restée unie. En 2008, la scission annoncée depuis 15 ans prend effet : l’UB se dote d’une aile néerlandophone (VFV, Voetbalfederatie Vlaanderen), ce qui permet à tous les clubs flamands de recevoir une aide du Ministère Flamand des Sports pour la formation (à hauteur de 2,5M€ par an pendant 10 ans) et les infrastructures (prêt pouvant aller jusqu’à 50M€ pour la construction ou la rénovation d’un stade)[9]. C’est ainsi que La Gantoise a inauguré un superbe nouveau stade en 2013, tandis que Malines, Zulte Waregem, Ostende et Saint-Trond sont en train de rénover le leur. De même, aucun des 21 joueurs belges ayant atteint les demi-finales de la dernière Coupe du Monde U17 n’évoluait dans un club wallon : 13 étaient dans un club flamand, 4 à Anderlecht et 4 à l’étranger. Le développement sportif est donc plus rapide qu’en Wallonie, où l’aile francophone (ACFF, Association des Clubs Francophones de Football), effective depuis 2009, a tardé à être reconnue (juillet 2012), l’empêchant ainsi de recevoir des subsides de la communauté francophone. Cette situation peut expliquer partiellement la difficulté du Standard de Liège, régulièrement cité parmi les meilleurs clubs formateurs européens[10], à amener ses jeunes vers un rôle important en équipe première depuis les Fellaini/Witsel/Mangala à la fin des années 2000[11].

Entièrement francophone à sa création, le football belge est devenu bilingue sous l’impulsion du mouvement flamand. Ce dernier utilisa une partie du football flamand comme vecteur de revendications politiques et sociales dès les années 1920, poussant celui-ci à être lié au nazisme. Il faut attendre les années 1960/1970 pour que les principaux clubs du nord du pays, aux connexions francophones plus affirmées, aient enfin un nom flamand.

Plus récemment, la scission observée au sein de l’Union Belge a créé un football à deux vitesses, dont les effets sont déjà visibles : les clubs flamands utilisent mieux leurs centres de formation, leurs infrastructures sont de meilleure qualité ou sont en voie de l’être, Bruges et la Gantoise sont capables d’être performants en Coupe d’Europe. Du côté wallon, le nouveau centre de formation de Charleroi, inauguré en mars 2015, a permis à ses occupants d’avoir enfin de l’eau chaude. Dans le même temps, le RAEC Mons disparaissait avec un stade au béton fissuré, tandis que le Royal Mouscron-Péruwelz devait se (re-)vendre à l’étranger pour pouvoir subsister en première division. Quant au Standard de Liège, il n’arrive plus à être performant en phase de groupes de Ligue Europa, lorsqu’il arrive à y accéder.

La réforme[12] qui interviendra à l’été 2016 communautarisera le football belge à partir du quatrième échelon : les 48 clubs de cette division (D2 amateurs) seront répartis en 3 groupes égaux. 2 seront exclusivement néerlandophones tandis que le dernier sera réservé aux franco-germanophones. Cette décision fait évidemment passer l’aspect sportif au second plan : puisqu’une série devra toujours conserver 16 clubs parlant la même langue, le nombre de relégués d’une division dépendra de l’identité des clubs relégués de la division supérieure[13].

 

Jean-Marie Pfouff

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On a récemment accueilli Llikael dans l’équipe. C’est un Liégeois mais il ne se gaufre jamais.

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[1] De geschiedenis van Royal Antwerp Football Club (1938-1968), MAHO Dieter, KU Leuven, 2008-2009

[2] Robert Jan Verbelen and the United States Government, Département de la Justice des Etats-Unis, 1988 : http://www.justice.gov/sites/default/files/criminal-hrsp/legacy/2011/02/04/06-16-1988verbelen-rpt.pdf

[3] http://archives.lesoir.be/robert-jan-verbelen-le-plus-grand-criminel-de-guerre-be_t-19900905-Z031Z8.html

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_Van_Raemdonck

[5] En 1968, le Parti Social Chrétien disparait au profit du Centre Démocrate Humaniste (CDH) en Wallonie et Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) en Flandre. En 1972, le Parti Libéral se scinde en Mouvement Réformateur d’un côté et VLD (aujourd’hui Open-VLD) de l’autre. En 1978, le parti socialiste devient PS au sud du pays et SP (aujourd’hui SP.A) au nord.

[6] « Pas de flamand, pas d’argent ».

[7] « Koninklijke » est la traduction de la dénomination honorifique « Royal », obtenue par une association existant de manière ininterrompue depuis 50 ans (25 auparavant).

[8] Par exemple, la section ‘Hockey’ a conservé le mot ‘Royal’ dans son nom : http://www.beerschot.org/index.php?language=1

[9] Sport/Foot Magazine, décembre 2008.

[10] En février 2015, L’Observatoire du Football du CIES classait le Standard à la 31e place européenne des meilleurs centres de formation européens, étant ainsi le club belge le mieux classé.

[11] A la trêve hivernale 2015/2016, 6 joueurs formés au club ont été utilisés en équipe première (de 2 à 900 min), représentant 14,5% du temps de jeu total.

[12] http://horsjeu.net/fil-info/jup-reforme-football-belge/

[13] Par exemple, si aucun club francophone n’est relégué de la D3, la série francophone de D4 n’aura que 15 clubs, le champion de celui-ci étant promu. Il faudra donc faire monter un club francophone supplémentaire venu de D5.

10 thoughts on “La Jup’ – Compétitivité : quand la Belgique tire la langue (2/2)

  1. Donc les flamands sont bien des nazies!
    Ce qui est terrible c’est que la Belgique est au coeur de l’UE pendant des années communsymbole de comment c’est bien des peuples qui vivent ensemble, partagent, pas la même langue mais pas un problème,des fleurs toussa on s’enculent…
    ALors que ZOB!

    Mais super taf!

  2. Excellent article. Quelques questions:

    Parle-t-on toujours de créer un championnat du Bénélux afin d’attirer les diffuseurs et sponsors grâce à un championnat unique bcq plus compétitif?

    Si les flamands obtiennent leur « indépendance » serait-ce pour être rattachée au Pays-Bas ou créer un nouveau pays? Quid de la Wallonie en cas d’indépendance des flamands?

  3. @Franck : vu de Flandre, la méchante Belgique va bien finir par mourir.

    @homerc : et l’UE avait choisi un Belge (van Rompuy) comme premier président du Conseil Européen à un moment où la Belgique était incapable de former un gouvernement.

    @Francis : non, ça fait longtemps que rien ne sort à ce sujet. C’était un projet défendu par Duchâtelet, l’ancien président du Standard (« soit on crée la BeNeLeague, soit le Standard rejoint la Ligue 1 »). Mais il a quitté son poste (et ruiné le club) depuis. En revanche ça a été tenté chez les filles, plutôt avec succès côté belge. A tel point que ça n’a pas plus aux susceptibles Néerlandais, qui ont préféré arrêter. Par conséquent il y a de nouveau 2 championnats distincts, et les Belges en ont profité pour instaurer les playoffs incompréhensibles.

    En ce qui concerne l’hypothèse de la disparition de la Belgique :
    – La position officielle de la NV-A et du Vlaams Belang (les 2 partis dont l’indépendance flamande est la revendication principale) est que la Flandre doit créer seule un État. Néanmoins un mec passé par les 2 partis a proposé en 2014 de célébrer Guillaume Ier, premier Roi des Pays-Bas, et surtout Roi lorsque le territoire belge appartenait encore aux Pays-Bas. La grande majorité des nationalistes l’a soutenu. Je ne sais pas trop où ça en est aujourd’hui.

    – La Wallonie ne sait pas trop, elle semble subir totalement, tout en essayant de donner l’impression de tout maîtriser. Les nationalistes flamands (et le FN) proposent un rattachement à la France. D’autres évoquent un rapprochement avec le Luxembourg. En tout cas je la vois mal rester seule.

  4. Un grand merci pour toutes ces infos Jean Marie, quel travail !

    Très intéressant de connaître l’histoire et l’évolution de ces combats linguistiques à travers le football.

    Un français travaillant en Wallonie et entouré de collègues flamands ne pouvait être qu’intéressé ;)

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