Naples-Juventus (1-1), la Bianconero Académie livre ses notes

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Un point, ça passe comme on dit vous savez où.

Rendez-vous en terre inconnue, et le bon peuple de Campanie se faisait une joie de recevoir les Seigneurs du Piémont. En témoigne cette scène de liesse, où marques d’affection et gestes accueillants étaient de rigueur. Côté terrain, les hommes en noir n’ont connu que trop peu de temps forts pour espérer l’emporter. Certes, les premières minutes ont été valorisé par un but de Chiellini, et ont illustré comment grâce au pressing de Giovinco et Vucinic, les Napolitains avalaient la première arête. Par la suite – et alors que Vucinic aurait pu inscrire le but du break, la Juve a souhaité contrôler mais après la mi-temps, les Azzuri se sont montrés les plus entreprenants. Incapable de réagir dans le jeu, la Vieille Dame s’est contentée de ramener un petit pécule de cette contrée hostile et en ces temps difficiles.

 

Les notes :

Buffon 4/5 : la frappe déviée d’Inler ne lui laisse aucune chance, néanmoins il a assuré dans les moments forts napolitains. A noter une sortie aérienne mal-négociée, mais sans conséquence car supplée par un joueur sur la ligne.

Barzagli 4/5 : étant en manque d’inspiration, je me réfère au dictionnaire des synonymes : indéfectible, robuste, loyal, dense.

Bonucci 3/5 : a abusé du jeu long, faute de solution.

Chiellini 5/5 : après une longue période d’inactivité, il a retrouvé ses habitudes : deux coups de coude dans son fucking big nose, un jaune provoqué, un but marqué, quelques ceinturages dans la surface et un duel beau comme l’antique avec Cavani.

Lichtsteiner 3/5 : aurait pu provoquer un péno, mais l’arbitre n’a pas voulu récompenser cette canaille. Je l’ai trouvé emprunté physiquement en seconde période, même si il a tenté sa chance à quelques reprises que ce soit par des incursions ou des frappes.

Vidal 3/5 : on ne sait pas si ce ballon dans les burnes a refroidi ses ardeurs, mais il a livré une prestation appliquée. Si Vucinic avait été plus à son avantage, il aurait été crédité d’une très belle inspiration en première mi-temps.

Pirlo 4/5 : aussi insolent que l’inexpugnable arrogance de ce décolleté. Son jeu est à la délicatesse, ce que l’éclat est à Vanessa. Il a pris quelques risques, mais comment lui en vouloir ? Une telle réaction serait comme plaider la satiété devant le crépitant de telles pommettes ambrées accentuant la sémillance de ses deux noisettes émoustillantes.

Marchisio 2/5 : peu d’accointance avec Peluso – peu à l’aise offensivement – donc une activité principalement défensive. Il est resté concentré durant la période napolitaine.

Peluso 3/5 : tendance à se débarrasser du ballon. Plus terroriste (du couloir) que (Roberto) Carlos. Néanmoins, avec lui, les flancs ne sont pas ouverts à tous les vents.

Vucinic 2/5 : rate l’occasion du 0-2, peu en vue par la suite, sauf sur deux frappes non-cadrée. Je ne pouvais pas t’épargner.

Giovinco 2/5 : utile pendant dix minutes, jusqu’à l’ouverture du score grâce à son pressing. Comme souvent peu inspiré, d’autant plus dans une équipe dominée (remplacé par Matri. Une entrée plutôt remarquée puisqu’il a semblé le seul capable de créer du danger, balle au pied paradoxalement).

 

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