La Jup’ académie note Belgique – Croatie (1-1) et vous raconte la vie de Vince the Prince

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Une enquête signée Jacques Brol

Deuxième match de qualif’ pour la Coupe du Montt’ 2014. Les Diables Rouges recevaient la sélection au damier au Stade du Roi Baudouin. Et pour être reçus, ils l’ont bien été. Bougés pendant les ¾ du match, les Croates s’en sortent assez bien avec un partage.

Le résumé de la RTBée : http://www.rtbf.be/video/v_belgique-croatie-1-1-le-resume?id=1758247

Marc Wilmots, ce bel homme, modifie sensiblement le onze qui avait affronté le Pays de Galles quelques jours plus tôt. Benteke remplace Mirallas pour avoir un vrai 9. Defour débute alors qu’on attendait plutôt Marouane Fellaini. Selon Wilmots, ce dernier lui aurait fait part avant la rencontre de sa « fatigue ». C’est Dembélé qui en profite. On peut penser que Defour aurait d’office joué, ne serait-ce que pour taper sur le système de Modric, comme il l’avait fait sur Sneijder quelques semaines plus tôt.

La compo belge :

 

Voilà la compo belge, assez fidèlement représentée. Avec Witsel placé assez haut, contrairement à son match contre les Gallois. Hazard est situé à droite et Mertens à gauche (Jacques sait, sur l’image il les a inversé, mais il a la flemme de changer ça), en vérité ils étaient assez libres de leurs mouvements et se retrouvaient très souvent du même côté pour essayé de forcer la décision en combinant. Autant vous dire que ça n’a pas fort fonctionné sur ce match. Les deux lutins en sont resté au stade, non pas anal, mais de la menace fantôme. C’était inquiétant, mais pas décisif.

Sinon rien de spécial à signaler dans la formation noir-jaune-rouge. Une défense désormais classique, avec notamment Guillaume Gillet à droite, unique représentant du championnat belge, comme un symbole.

La compo croatienne :

 

Là le coach croate, Slaven Bi…, heu, Igor Stimac, a sorti une compo un peu spéciale, surtout en défense avec plusieurs absents, dont Corluka. Au milieu, il choisit non pas de modifier fondamentalement son milieu, mais de le réorganiser. Sachant que Wilmots allait titulariser Defour dans l’unique but de niquer le jeu de Modric (Wilmots l’avait même avoué en conférence de presse, paye ta discrétion), il a fait jouer Modric très très bas. Conséquence logique, il ne pouvait pas avoir Defour sur lui. Lui aussi bien obligé de jouer bas. C’est bien vu de la part de Stimac. Mais bon, d’un autre côté l’entre-jeu croate s’est retrouvé très faiblard physiquement, et s’est fait bouffer la majeure partie de la rencontre par nos Djap’. Pour le reste pas de surprise avec Srna, ce bel homme énervé d’être vu avant le match comme outsider, à droite, a fait un très bon match vu les conditions difficiles. Et Mandzukic devant, censé être l’artilleur de cette sélection, a été discret. Globalement cette sélection croate est un cran en dessous de ce qu’elle a montré à l’Euro. Peut-être parce que l’effet de surprise est passé et que les adversaires ont compris qu’il fallait museler Luka Modric. Pas bête.

Le match en direc’ du stade du Roi Baudouin :

– 4ème : Witsel allume à 25 mètres à raz de terre. Pletikoza se couche pour la première fois, sa toute toute première fois. Lalala…

– 6ème : goal pour la Croatie. Débordement côté droit et centre puissant devant le but. Kompany fait l’erreur de dévier le ballon dans les pieds de Perisic, qui tire tranquille. Il commence moyen, ce match. Jacques finit sa première blonde (du match bien sûr, pas de la journée, t’es fou, lecteur!) cul sec.

– 10ème : carte jaune pour Srna qui touche un peu durement Dries Mertens. Quand Srna pas content, lui toujours faire ainsi.

– 11ème : 1er corner tiré par Mertens. Le premier d’une longue série.

– 12ème : les Croates ne voient déjà plus le jour. Première grosse occasion pour Benteke qui négocie mal sa tête. Il ne vise pas le cadre, pourtant bien placé, mais la met en retrait pour personne.

– 13ème : l’action qui suit voit Benteke, encore lui, bien servi par Dembélé, très actif. L’attaquant d’Aston Villa tire comme une mule sur un défenseur adverse. C’est chaud pour Pletikoza et ses copains.

– 14ème : le match est dominé par les Belges, mais pendant un bon quart d’heure, il ne va rien de passer de spécial, si ce n’est des corners pour Dries, qui les tire moyennement.

– 36ème : bonne inspiration d’Hazard qui talonne aux abords de la surface pour Benteke. Celui-ci fait un contrôle trop long…

– 40ème : Mertens lance l’avant-centre belge dans la profondeur, qui ne fait pas un bon choix en la jouant collective.

– 41ème : long ballon croate vers Jelavic par dessus la défense. Mais pas par dessus Vince « the prince » Kompany qui, quand il décide de tendre la jambe en l’air, cueille des ballons de façon acrobatique. Ouais, il est comme ça.

– 42ème : main croate dans la surface, l’arbitre ne la voit pas.

– 42ème : frappe au dessus de la barre de Benteke.

– 45ème : centre de Defour, tête de Witsel au dessus. Y’a moyen de cadrer, ou bien ? Jacques achève sa troisième Jup’, il songe à s’ouvrir une trappiste comme d’autres s’ouvrent des espaces dans la défense.

– 45ème+1 : Mertens obtient un corner sur sa frappe cadrée (dingue, une frappe cadrée). Il le botte, c’est repoussé une énième fois par la défense, mais Gillet a suivi et déclenche une minasse de loin. Égalisation juste avant la mi-temps. C’est beau le foot. Pas comme la chemise hawaïenne de Jacques qui est toute mouillée de la Duvel qu’il venait d’ouvrir. Jacques change de bière, pas de chemise.

– 48ème : carte jaune pour Schildenfeld.

– 49ème : Courtois attrape un ballon dans les pieds de Jelavic.

– 51ème : la Belgique reprend la seconde période comme elle a terminé la première. En trombe. On se dit que ça va passer. Witsel sert bien Benteke dans la surface, qui re-tire sur un défenseur.

– 57ème : on domine toujours. Hazard lance une contre-attaque, Witsel, qui joue haut ce soir, est servi dans la surface mais s’emmêle les pinceaux.

– 59ème : Olic, le bourreau des Lyonnais, entre à la place de Jelavic. Le plus dangereux des Croates ce soir. Faut dire qu’ils jouent à 9 derrière depuis la 6ème minute.

– 61ème : coup franc de Modric, facile pour Courtois.

– 63ème : coup franc de Srna, encore facile pour le keep.

– 65ème : carte jaune pour Dembélé, un peu sévère. Et hop, un autre pour Gillet qui l’ouvre un peu trop au goût de l’arbitre.

– 67ème : alors que le match se rééquilibre en même temps que la cadence des actions chaudes se ralentit, Fellaini entre. Defour sort. Option offensive donc.

– 72ème : au tour de Dembélé de sortir au profit de De Bruyne.

– 73ème : Mandzukic rate une tête de près. Jacques commence a serrer les fesses et craint le haut le dub, comme disent les journalistes. Il ouvre sa 5ème Jup’ et commence à voir trouble. La soirée peut vraiment commencer.

– 75ème : De Bruyne lance Benteke dont la frappe est contrée par Simunic, impérial ce soir.

– 78ème : Vukojevic >><<Radosevic

– 81ème : dernier changement pour les Diables. Mirallas, le chouchou de Wilmots, entre en lieu et place de Mertens.

– 87ème : Mirallas frappe de peu à côté. Ca va le faire nondidju’ !!

– 88ème : les Croates tentent de couper le match et font entrer un dernier joueur à la place de Mandzukic. Le Croate est fourbe. Mais moins que le Chinois y paraît.

– 90+1 : Oulalalala!! Jacques a envie de faire du Jean-Michel Larqué parce que Vida bouffe la feuille de match et les trois points croates. Il place une tête juste à côté. Avertissement pour les Belges qui s’étaient découverts derrière, un peu comme un mec hospitalisé qui a la raie à l’air avec sa blouse bleu pâle.

Fin du match : domination belge dans l’ensemble, qui n’est pas récompensée à sa juste valeur. Les Croates ont la chance de profiter d’une petite erreur de Kompany, qui n’en fait pourtant jamais, en tout début de match. Puis ils ont souffert leurs races, excepté dans la dernière demi-heure où le jeu au milieu du terrain s’est rééquilibré. Pourtant les meilleurs actions restaient au profit de nos Djap’, si on oublie le coup de chaud dans le temps additionnel. Si Vida avait marqué, Jacques aurait eu mal au fondement.

La Belgique et la Croatie se retrouvent derrière la Serbie au classement, qui a explosé 6-1 le Pays de Galles.

Les notes :

Courtois 4/5 : le nouveau N°1, comme un symbole de Brad Friedel, devrait le rester vu qu’il est bon. Ne pouvait rien sur le but croate.

Gillet 4/5 : une bundesfrappe qui fait mouche pour l’Anderlechtois. Et un match assez solide ponctué de très nombreuses montées sur son flanc droit. Dommage, il sera suspendu en Serbie.

Kompany 2,5/5 : un manque de chance (oui, Jacques passe tout à Vince the prince) sur le but de la Croatie. Mais un match impeccable en dehors de cette action, comme toujours.

Vermaelen 3/5 : un super match du Gunner, il est vrai rendu facile par les dispositions offensives de l’équipe adverse. Un mur.

Vertonghen 2/5 : moins en vue offensivement que son alter ego de droite. En plus, il avait Srna en face de lui et a parfois souffert. Mais ça reste très correct dans l’ensemble.

Defour 2/5 : pas de bol pour l’ex-standardman, on le titularise dans un but précis et il se retrouve con vu qu’il ne peut même pas essayer de tenir ce rôle. Modric se tenant hors de portée, il était un peu perdu. Il a récupéré des ballons mais n’était pas super à la relance. Un match brouillon.

Dembélé 3/5 : extrêmement actif. Il a essayé de combiner avec tout le monde, a prit les ailes, la profondeur, a centré, il s’est trompé quelquefois mais a aimé. C’est lui qui a joué, et non pas un être factice créé par sa touffe et sa fatigue (Fellaini).

Witsel 3/5 : Jacques l’a trouvé moins en vue que contre les Gallois, dans un rôle pourtant plus offensif. Il a touché beaucoup de ballon mais n’a pas été décisif. Ca reste un joueur incroyable qui dispose d’une protection de balle inouïe.

Hazard 2/5 : toujours pas de match référence pour le Blues. Il bénéficie pourtant de la confiance de son coach, qui le laisse jouer où il veut, le laisse défendre en marchant. La confiance aussi de ses coéquipiers, qui lui filent le cuir très régulièrement, mais pas de grosse action offensive à son actif.

Mertens 3/5 : encore très bon dans l’ensemble. Avec deux bémols quand même. 1/ La défense croate n’est pas aussi mauvaise que la galloise et ça s’est senti par rapport à la perf’ de Dries. 2/ Il a raté tous ses coups de pied arrêtés.

Benteke 2/5 : Jacques, ça l’énerve ces joueurs qui s’offrent 4 ou 5 occasions de la mettre au fond et qui n’en profitent pas une seule fois. Pourtant on l’a vu, le Benteke, et plutôt deux fois qu’une. Ne reste qu’à régler la mire gamin!

Fellaini (entré à la 67ème) 1/5 : il a trop porté le ballon.

De Bruyne (72ème) 3/5 : actif et disponible. Il délivre une très bonne passe pour Mirallas (non noté) qui manque malheureusement le cadre.

BONUS PRINCIER

 

24 heures dans la vie de Vincent Kompany :

8H32 : Vincent se réveille aux côtés de sa femme. Hier soir, ils ont consommé leur amour, elle lui décerne le prix du meilleur coup de Belgique 2012-2013.

8H36 : Vince prend sa douche. Il attrape la bouteille de gel douche, ce qui entraîne la chute du savon de Marseille situé juste derrière. Kompany amortit sa chute du pied droit. Vincent est plutôt doué du droit.

8H40 : Sa femme le rejoint dans la salle de bain, elle l’embrasse. « Tu as bonne haleine mon chéri, tu viens de te brosser les dents ? » – « Non, pas encore ».

8H50 : Vincent s’habille en chanson, à la radio on diffuse « The Man’s Too Strong » des Dire Straits.

8H52 : une sonnerie de téléphone retentit dans la salle de bain où se trouve encore sa douce et tendre. « Vincent c’est pour toi ». Elle lui lance le GSM à travers la porte en direction de la chambre. Le capitaine de Manchester City se retourne en un clin d’œil. Il intercepte l’appareil de la main gauche. Kompany l’avait vu partir dans son dos.

8H52+quelques secondes : « C’est Vincent Kompany à l’appareil, j’écoute », répond le footballeur. Par précaution, ne connaissant pas l’identité de son interlocuteur, Vincent répète la formule en flamand, en allemand et et en anglais. A chaque fois avec un accent parfait. « Ouais fieu’, c’est Marc Wilmots ici, tu fous quoi Vincent ? » – « Coach, c’est un plaisir de vous parler. Je suis chez moi à Manchester. Oui j’avais envie de voir ma femme hier soir alors j’ai pris un avion. » – « Dis-moi, t’es au courant qu’on joue la Croatie demain ? Et j’aurai aimé d’avoir sous la main mon capitaine » – « Ne vous inquiétez pas coach, j’ai un avion dans une demi-heure, je serais à Bruxelles en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ah, au fait, on ne dit pas ‘j’aurai aimé d’avoir’ mais ‘j’aurai aimé avoir’. A tantôt coach ». Il raccroche.

8H53 : sa femme a entendu la conversation. Elle nomme son homme meilleur négociateur de Premier League 2012-2013.

9H15 : Vincent attend un taxi sur le bord de la route, à côté de lui un homme semble faire de même. Un taxi arrive et le capitaine de la sélection belge s’y engouffre le premier. Il était mieux placé que son adversaire.

9H29 : Kompany arrive au Check-in de l’aéroport juste à temps. « Le timing est parfait », commente l’hôtesse de l’air. « J’ai l’habitude », répond mollement le belge.

9H47 : Vincent s’installe dans l’avion, en 1ère classe. Mais rapidement, il sent un malaise d’installer. Un passager situé deux rangées plus loin, l’a reconnu. Le PDG de « Red Devil inc., leading manufacturer of top quality construction and home repair since 1872 », est supporter de Manchester United. Jaloux, il jette une touillette à café dans sa direction en signe de défiance. Vincent intercepte la touillette du pied gauche. Vincent est plutôt doué du gauche, aussi.

10H01 : le voyage se passe tranquillement quand soudain, c’est la stupeur dans la cabine de première classe. Un homme se dresse, lourdement armé, il se présente comme un terroriste d’Al Qaida. Il veut détourner l’avion sur Londres et l’Emirates Stadium. Vincent, très bien placé, s’élance sans réfléchir dans l’allée et tacle le terroriste. Une touriste luxembourgeoise le félicite : « comme vous l’avez aligné! ». « – Je suis toujours bien aligné », conclut sans émotion le défenseur. Le voyage peut se poursuivre.

10H27 : arrivé sur le tarmac, de l’aéroport international de Bruxelles Sud, des policiers informent Kompany que le dangereux terroriste qu’il a maitrisé se nomme Ben Ahnar Morlinov, célèbre résistant Tchétchène.

10H29 : le Commandant de bord, sur recommandation spéciale de la compagnie qui l’emploie, remet officiellement à Vincent le titre de meilleur voyageur 2012-2013.

11H00 : Vincent arrive pile à l’heure pour l’entraînement. Il est sur le point d’enfiler ses chaussures de foot mais s’arrête juste à temps. « Marouane, c’est toi qui a encore déféqué dans mes chaussures ? »

11H30 : début des mini-confrontations à 7 contre 7. L’équipe de Vince the Prince ne prend aucun but, mais n’en marque pas non plus. Elle ne dispose d’aucun bon frappeur. De fait, Marc Wilmots décide de changer les équipes.

11H52 : Lukaku et Mirallas intègrent l’équipe de captain’ Vince. Lombaerts et Ciman font le chemin inverse. Il n’y a toujours aucun but ni d’un côté ni de l’autre.

12H10 : furieux de ne voir aucun goal, Wilmots décide de déséquilibrer les deux équipes. Il retire 2 joueurs à l’équipe de Kompany (qui évolue donc à 5 contre 9) mais fait passer Mertens de son côté.

12H30 : l’équipe de Vincent Kompany et Dries Mertens l’emporte finalement 7 à 0.

13H00 : c’est la pause dîner. Vincent intercepte parfaitement un plat de pâte au pesto.

13H10 : en bon capitaine de l’équipe, Kompany réprimande le comportement alimentaire de Romelu Lukaku. L’attaquant fait mine de ne pas le comprendre et engloutit sa 12ème cuisse de poulet aux olives.

13H35 : dans le self, une musique de fond est installée. Vincent reconnaît « Demolition Man » de The Police.

13H48 : le repas touche à sa fin, tous les joueurs et le staff se lèvent de table pour rejoindre leurs chambres. Vincent Kompany tacle à la perfection Lukaku qui voulait se resservir pour la 5ème fois en croquettes de crevette au fromage de Herve.

14H16 : Vincent va profiter d’une sieste bien méritée mais auparavant décide d’allumer son MP3. Il écoute « Force of Nature » d’Oasis, puis s’endort tranquillement. Dans la chambre d’à côté, Fellaini et Witsel s’échangent des conseils coiffure.

16H00 : début de la séance vidéo. Vincent Kompany s’installe à côté de Marc Wilmots et explique à ses coéquipiers comment il faut jouer. En français, en flamand et en allemand. Wilmots se permet de signaler à son capitaine qu’il n’y a pas de joueur germanophone.

17H24 : séance de vélo dans la grande banlieue de Bruxelles. Le cortège de joueur croise une manifestation de nationalistes flamands. Vincent Kompany décide d’aller leur parler. Au bout de 10 minutes, ils tombent les banderoles. Un ancien manifestant s’exclame : « quelle vision ! » – « j’ai une bonne vision du jeu politique », lui confirme naturellement Vincent.

18H36 : retour au centre d’entraînement pour la traditionnelle conférence de presse de veille de match. C’est Kompany qui est choisi pour répondre à la presse aux côté de Marc Wilmots.

18H41 : un journaliste de la DH lui demande s’il est capable de citer un joueur croate. Vincent répond : « oui ». Le journaliste se rassoit, penaud.

18H50 : une journaliste de La Libre Belgique lui demande ce qu’il pense de la demande de nationalité belge de Bernard Arnault. Vincent Kompany lui affirme qu’il est serein, que la concurrence est normale et qu’elle fait progresser surtout si elle est saine, que l’arrivée d’un nouveau joueur est toujours une bonne nouvelle pour le groupe.

19H30 : début de la conférence de presse du sélectionneur croate. « Moi, je crois en Dieu, et la seule chose dont j’ai peur, c’est Vincent Kompany », déclare Igor Stimac.

20H20 : c’est le souper. Vincent apporte deux plats à sa table et croise Lukaku qui faisait de même, mais avec 9 assiettes. Maladroit, il laisse échapper l’une d’entre elle qui est sur le point d’exploser au sol. Vince se jette et amortit le plat avec la nuque. Oui, Vincent est plutôt doué de la nuque, aussi.

22H13 : moment de détente pour l’équipe avant l’heure du couché. Vincent, qui a su rester jeune dans sa tête, affronte Eden Hazard à PES/FIFA (rayez la mention inutile).

22H15 : le petit Eden choisit Chelsea et se choisit en pointe. Vincent opte lui pour Mouscron.

22H30 : fin de la rencontre virtuelle. Vincent l’emporte 1-0 grâce à un but sur corner en fin de match de son défenseur central, qui obtient la meilleur note du match de la part de la console.

22H35 : Mertens nomme son capitaine en sélection meilleur joueur de FIFA/PES de tous les temps même quand le jeu n’existait pas encore. Eden Hazard part au Quick pour se consoler auprès qu’un burger. Lukaku demande pour l’accompagner.

22H50 : Vincent s’apprête à dormir. Il écoute le bon vieux « Satisfaction » des Stones. Dans sa chambre, de l’autre côté de la Manche, sa femme a une réplique de l’orgasme de la veille.

Jacques Brol

6 thoughts on “La Jup’ académie note Belgique – Croatie (1-1) et vous raconte la vie de Vince the Prince

  1. Faudrait quand même le Kompany réédite en match ses performances de l’entrainement, car si c’est pour filer ainsi des buts aux Croates, sa femme risque de continuer à avoir des orgasmes sans lui

  2. Non ce n’est pas Vincent qui a fait une boulette mardi soir. Pas plus que Liza s’est fait violé sur son côté en 2004

  3. On est d’accord Bart, Vertonghen laisse centrer l’autre Croate. Il est autant coupapl’.

  4. Dites, z’etes pas un peu dur avec le Hazard ?
    Non, parce que si y’a pas de but, c’est quand même que devant, c’est la fête aux pieds carrés. Z’avaient laissé les boites des godasses pour tirer à côté pendants 92 minutes, ou pour viser le cul des défenseurs ?

  5. Non on n’est pas dur je trouve. Je le suis aussi en club et c’est le jour et la nuit. Pourtant il touche pas mal de ballons. Mais il n’en fait pas des choses formidable. Il souffre de la comparaison avec Mertens, qui joue un peu dans le même registre et qui est meilleur (en sélection hein, et seulement en sélection).

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