Le bilan 2012-13 du FC Metz par la Metz Que Un Club Académie

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Au revoir natianal, bonjour ligue de mes 2.

LA METZ QUE UN CLUB ACADÉMIE FAIT LE BILAN

L’année passée, Metz descendait en Natianal : une première dans son histoire de club sexy et nettement supérieur à l’ASNL. Mais, finalement, la relégation du Mans lui permet de rester en Ligue d’eux. Deux jours. Avant que Le MUC ne nous nique notre mère dans les bureaux poussiéreux des comploteurs juifs de la Fédé et de son président nauséabond.

Les grenats ont donc pataugé une année dans les eaux boueuses du Natianal, permettant à certains de montrer leur talent, à d’autres de montrer leur sexe à des enfants tristes, et à Kévin Lejeune sa grosse tête de champion. Finalement, Colonel Cartier et ses hommes ont rempli l’objectif de la remontée immédiate en finissant deuxième : Rigobert raconte la saison en immage.

Avant la reprise du champianal, le FC Metz a tenté de sauver sa tête en Ligue d’eux in extremis. Mais ce fut un échec.

Metz a choisi en début de saison de renouer véritablement avec la formation, mais également avec la tradition : l’ancien capitaine messin, Grégory Proment venait relever le challenge, mais en revenant à Metz, Proment faisait un grand pas vers l’inconnu.

Et malgré un apport précieux pour le groupe, il s’est vite heurté aux exigences physiques du Natianal.

Le jeune prodige Sadio Mané, avant de signer aux Red Bull Salzbourg, avait enchanté le début de saison messin.

Le talent anal de Moussa Gueye, arrivé de D2 belge, a tout de suite tapé dans l’œil de Rigobert.

Au début de saison, on a également pu découvrir le chinois Michel Lê pour ses débuts professionnels.

Et pour un Chinois, Michel s’est avéré prometteur mais parfois un peu maladroit.

D’autres recrues, plus surprenantes sont venues apporter une petite touche exotique à Sinsinf’ : c’est le cas d’Albert Baning, arrivé sans club et à court de forme. Le bison a du faire beaucoup d’efforts pour être dans le coup physiquement.

Vraiment beaucoup d’efforts.

Mais ça n’a pas fonctionné.

Vraiment pas fonctionné.

Recruté au Mans, Ali Bamba a réussi à prouver sa rigueur au marquage en début de saison.

Mais ça n’a pas marché longtemps.

En défense, la recrue phare fut Guido Milan : le monstre argentin a montré sa robustesse (ici face à Christian Bekamenga).

Avant de succomber au confort du banc de touche.

Romain Inèz, quant à lui, n’a pas brillé par sa technique.

La charnière a longtemps été performante. Mais au bout d’un moment, il y avait trop de relâchement.

Du coup, Mamadou Wagué a lui aussi eu l’occasion de saisir sa chance.

Enfin, vous l’aurez compris, la charnière centrale messine a été une des grandes interrogations de la première partie de saison. Avec beaucoup de changements et donc peu d’entente.

D’ailleurs, à un moment, ça ne sentait plus vraiment bon.

Le club a donc encore recruté en hiver. Et à peine arrivé à Metz, Cirillo et son zizi transparent ont su se frayer un chemin vers le plaisir de ses dames.

Les joueurs offensifs ont apporté satisfaction avec intermittence. Bouna Sarr et Yéni N’Gbakoto ont parfois eu des étincelles de génies.

Quant à lui, le jeune Maxwell Cornet était peut-être encore un peu tendre pour plonger dans le grand bain.

On n’a par ailleurs pas beaucoup vu Samy Kehli dans les parages cette années.

Kévin Lejeune a eu quelques fulgurances mais beaucoup de déchets.

Finalement, on retiendra que cette saison n’aura pas encore été celle où Métanire aura appris à déborder.

Mais malgré tout, Metz remonte en Ligue d’eux et finit meilleure équipe à domicile. Les deux seules défaites furent lorsque le club avait organisé une cérémonie : à chaque fois la fête fut gâchée.

Cependant, le groupe a su fêter la remontée comme il se doit. Ici dans le vestiaire messin.

Ou encore ici, sur le toit du bus du FC Metz.

Les notes de la saison :

Attention, cette moyenne concerne uniquement les matchs vus par le Gobert (soit à peu près 50% des matchs du FC Metz).

La cage aux folles :

Johann Carrasso (12 matchs) – 3,33/5 : ‘Frère de’ avait réussi un début de saison classé X avec pas moins de 1859 parades, dont 2514 déterminantes. Ensuite, une sombre histoire de prêt sans option caché derrière l’alibi d’une baisse de régime l’avait relégué sur le banc. Pas rancunier, le gardien du Stade Rennais pourrait finalement être recruté par le FC Metz pour l’année prochaine, cette fois comme numéro 1 ferme et définitif.

Anthony M’Fa (8 matchs) – 2,625/5 : Son remplaçant, bénéficiaire du putsch, avait pourtant une belle marge de manœuvre pour montrer qu’il en avait dans le pantalon. Mais, il n’a réussi qu’à briller par intermittence, et prouve une nouvelle fois que Tintin au Congo avait raison.

 

La charnière brutale :

Michel Lê (2 matchs) – 2,5/5 : Le Chinois bridé jaune du FC Metz a été propulsé titulaire en début de saison, le temps pour lui de faire du semi-bien avant de s’auto-propulser à l’hôpital qui se fout de la charité : rupture anale du ligament Yohann Croizet du genou gauche-droit. A plus.

Romain Inèz, (15 matchs) – 1,867/5 : Rigobert n’aime pas Inèz, et parfois Rigobert a dû quelque peu sous-noter notre chien de la casse nationale. Mais Inèz n’a rien fait aussi pour se faire aimer : des passes en touche par pelletés de douze, des relances de bouchers moldaves, une intelligence de jeu seulement visible au microscope, et une tête gélifiée à faire vomir un aveugle.

Guido Milan, (15 matchs) – 3,133/5 : Après une première partie de saison formidable, la créature n’a pas réussi à passer l’hiver rigoureux, peu habituée aux températures en dessous du -30°. Mais queue de cheval au vent, Guido a prouvé qu’il avait de vraies qualités, qui parviennent presque à compenser le fait qu’il court en chaise roulante.

Mamadou Wagué, (1 match) – 1/5 : Avec une grosse tête de Télétubbies mort, Mamadou a été pire que nul, avec en surplus un état d’esprit nuisible pour le groupe : soit autant de paramètres qui lui ont payé un aller simple direction la Hongrie, seule terre d’accueil pour ce genre de cadavre.

Ali Bamba, (5 matchs) – 2,2/5 : Prêté par Le Mans, Rigobert a longtemps cru qu’Ali Bamba était un cheval de Troie. Finalement c’est un cheval tout court qui saute plus haut que son ombre mais qui n’a pas compris le mot marquage. A gauche comme dans l’axe, Ali Bamba a souvent laissé passer les 40 voleurs pour nous dérober les trois points. Devrait quand même prolonger son aventure mosellane.

Bruno Cirillo, (7 matchs) – 2,429/5 : Tellement vieux qu’il court en noir et blanc, le chauve débarqué de Grèce cet hiver, est venu stabiliser le bon gros bordel qu’était la charnière. Fort de son expérience de la crise, Bruno a joué de son expérience et a contribué au redressement grenat. Un petit tour et puis s’en va : malgré une proposition messine, Cirillo devrait retourner voir là-bas si sa famille y est. L’AEK Athènes est sur les rangs.

A bâbord :

Gaëtan Bussmann, (19 matchs) – 2,105/5 : L’un des hommes-bus les plus utilisés de tous les temps, Gaëtan a certes pas mal planté sur corner, mais a globalement fait du moyen un mode de vie.

A tribord :

Romain Métanire, (19 matchs) – 2,316/5 : Atteint d’une sodomite aigüe à l’âge de huit ans, Métanire souffre depuis d’un contrôle partiel de ses membres. Fan de débordement en conditions extrêmes, Métanire tente de partir balle au pied, bras et épaules désarticulés, aussi souvent que possible, pour une efficacité encore plus proche du nul qu’un tir de Moussa Gueye.

 

La Terre du Milieu :

Grégory Proment, (16 matchs) – 2,687/5 : Proment a trainé son déambulateur toute la saison mais avec toujours la même envie d’apporter son expérience de vieux briscard et de distiller la passe juste. Cramé sur la fin de saison, Proment pourrait ne pas rester dans son club de cœur, pour attaquer une reconversion en douceur du côté de Caen. Capitaine fane.

Mayoro N’Doye, (10 matchs) – 3/5 : Petit ouistiti endurant, Mayoro court comme un Matuidi sauvage et tente d’apporter une touche joviale et créative au milieu de terrain messin. Pas suffisant pour garder sa place toute la saison, mais suffisant pour se faire apprécier du Gobert.

Albert Baning, (5 matchs) – 0,8/5 : Prenez un bison noir, mettez lui des chaînes, coupez lui une jambe et vous aurez Albert Baning, la qualité technique en plus. Pas renouvelé, Baning est à nouveau client de l’ANPE.

Ahmed Kashi, (12 matchs) – 2,917/5 : La tondeuse messine s’est taillé une place dans le onze à coups de cisailles violentes dans les pattes malhabiles des joueurs du Natianal. Avec un crâne luisant et les jolis yeux de Voldemort, Kashi est un spectacle en Full HD, que Rigobert a hâte de revoir en D2.

 

Les voltigeuses :

Kévin Lejeune, (12 matchs) – 1,417/5 : Kévin tourne autour de lui-même en remuant la queue. Ça suffit pour amuser les idiots, mais pas pour amadouer Rigobert. Fais ta passe ou change de club enculé.

Yéni N’Gbakoto, (20 matchs) – 2,5/5 : Yéni est sûrement le joueur le plus talentueux du club, et même du National dans son ensemble, juste devant Nicolas Dieuze… Le problème, c’est que Yéni le sait et que du coup il joue une action sur deux, un match sur deux, le tout en chaussures fluos et crête sur la tête. Suffisant tout de même pour être élu joueur du National.

Sadio Mané, (2 matchs) – 2,5/5 : Rigobert attendait tellement du phénomène qu’il avait été sévère avec lui en début d’exercice. Depuis, le Sénégalais étale sa classe en Bundesliga autrichienne (20 buts et 10 passes toutes compétitions confondues). Formation messine : <3 avec les doigts de la bite.

Bouna Sarr, (15 matchs) – 2,6/5 : Le roi Bouna a montré qu’il avait tellement de football dans les guiboles que parfois ça déborde et ça dégouline. Il a prolongé son aventure d’un an, et devrait tout péter avec ce zeste d’indolence propre aux grands joueurs l’année prochaine en Ligue d’eux.

Les grognards des surfaces :

Diafra Sakho, (18 matchs) – 2,278/5 : 19 buts. Quelques passes décisives. 380 262 hors-jeu. Et une raie jaune sur le crâne.

Alhassane Keita, (8 matchs) – 3/5 : Avec peu de matchs, plus facile d’avoir une bonne moyenne, d’autant que la plupart de ceux-ci étaient en début de saison quand le FC Metz était aussi fort que le Réal. Depuis Keita a foutu la merde à l’entrainement et a pas mal squatté le banc.

Moussa Gueye, (5 matchs) – 1,8/5 : Unique recrue achetée en début de saison, mais nul à vomir, Moussa Gueye a fait un véritable récital de déchets radioactifs à chaque apparition. Avec des jambes qui n’en finissent pas et une technique d’alligator empaillé, l’attaquant en chocolat du FC Metz risque pourtant de poursuivre l’analventure.

Maxwell Cornet, (3 matchs) – 1,333/5 : L’adolescent messin est encore un peu tendre pour jouer avec Romain Métanire.

Thibault Bourgeois, (9 matchs) – 3/5 : Bourgeois a fait une pause dans son régime kébab frites, et ça se voit. Premiers signes encourageants d’un début de carrière qui, à peine commencée, partait déjà en eau de boudin.

Samy Kehli, (3 matchs) – 5/5 : Il est là le joyau ! Le génie, le magicien, ce diable de Samy Kehli. L’homme qui voit tout, même les appels de balles de ses copains invisibles. Recruteurs de Manchester et du Bayern, précipitez-vous, en ce moment le Kehli est à -50%.

Voilà, c’est fini. Rigobert vous souhaite un été moyen, mais aura quand même plaisir à vous retrouver l’an prochain en Division 2. Les prodiges grenats seront visibles sur Bein sport, bien que normalement déconseillés au moins de 12 ans.

Vive les Patrick,

Adieu.

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