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Trente-sixième journée de championnat. Après un run infernal de onze victoires d’affilée, les Reds ont leur destin entre les mains, cinq points devant leur premier poursuivant et adversaire du jour Chelsea. Si les hommes de Mourinho ont encore un coup à jouer pour le titre, c’est surtout Manchester City qui pourrait rafler la mise en cas de victoire des Blues. Les Citizens toujours en embuscade à six points avec deux matchs en retard et un meilleur goal average.
Anfield accueille donc à n’en point douter le match le plus important depuis 1990.

L’enjeu est de taille pour Rodgers, face au type que personne n’a envie d’affronter dans un tel moment. Ironie du sort, rappelons que c’est le Portugais qui avait lancé Brendan dans le grand bain il y a quelques années. Le Special One a préparé la rencontre dans les médias as usual, annonçant une équipe B en vue de son match retour de Ligue des Champions. C’est pourtant un XI correct qui sera aligné, malgré quelques titulaires au repos et le jeune noob Kalas en défense centrale.

Mais à quoi s’attendre ? Chelsea vient de jouer une demie-finale aller à Madrid contre l’Atletico en garant le bus, à 10 derrière, récoltant un précieux 0-0.
Chelsea est plus connu pour sa solidité que pour sa force de frappe, et avec un anéantisseur de jeu comme Mourinho, comment opérer ?

Après un YNWA d’anthologie, c’est le coup d’envoi. Les locaux ont mis leur plus beau 4 3 3, tandis que José nous sort le combo gueule dans le cul- survet’-doudoune sans manche. Monsieur sort les 3 pièces en Champion’s mais vient en claquettes-chaussettes chez les ploucs. Pendant que Liverpool met direct le pied sur le ballon, on sent Chelsea reculer et contenir. Tu le vois venir, José va à nouveau dégainer sa truelle pour confectionner son mur de connards. Mais si les les Londoniens aiment à refuser le jeu, à laisser venir pour mieux contrer,  les Reds ne possèdent pas les mêmes armes et encore moins le même état d’esprit.

Depuis son arrivée et plus particulièrement depuis le début de la saison, Rodgers a instauré une politique de l’attaque que l’on avait pas vu à Liverpool depuis un moment. Loin de la rigueur tactique au poil de cul d’un Benitez, du génie d’un Woy Hodgson, Brendan a amené un fond de jeu porté vers l’avant, qui en fait l’équipe qui tire le plus mais surtout qui marque le plus en Premier League.

Les Reds vont s’employer à faire sauter le verrou pendant toute la première mi-temps , faisant le jeu tout en restant vigilant de ne pas prendre un contrassassin, puisq’un match nul ne serait finalement pas un mauvais résultat. Le bloc des Blues est compact et les lignes resserrées. La Callas est impeccable pour son baptême, épaulée par ce chien d’Ivanovic qui coupe et découpe tout ce qu’il peut. Les locaux imposent un rythme soutenu mais Mourinho a donné pour consigne de gagner du temps dès la première minute. Insupportable. Chaque touche, chaque six mètre de Chelsea se transforme en comédie de gamin de quatre ans pour gagner vingt secondes, sans que l’arbitre ne dégaine le moindre jaune.

La fin de la première période arrive, on joue les huit minutes d’arrêts de jeu octroyées tout de même pour le gain de temps des Blues, quand survient l’impensable. Kirikou a le ballon sur la gauche du terrain, presque à la ligne médiane, et balance une passe latérale niveau District à Gerrard placé entre ses deux défenseurs. Le Capitaine contrôle mal et sa Predator rippe sur la gourmette de Madar, laissant Demba Ba filer seul au but seul pour tromper Mignolet (le Sénégalais célèbre en se tournant vers La Mecque, ignorant qu’il est en plein dedans).

Crucifié. Crucifié. La faute à pas d’chance.

Le héros de tout un peuple. Genou à terre. A deux crampons du Graal. Quelle tristesse.

Mi-temps.

Avec son but d’avance, Mourinho ne gare plus un mais deux bus dans son camp. Le Portugais qui s’était permis de critiquer West Ham pour son « jeu du XIXè siècle » est en train de la mettre à Liverpool de la même manière.

Les occasions vont se succèder dans ce vilain remake de Fort Alamo, avec une bonne frappe d’Allen et des tirs de loin de Gerrard qui tentera jusqu’au bout de se rattrapper. Comme un symbole de son entrée en jeu contre l’Atletico, le portier Schwarzer est impérial. Le peu de fois où sa défense craquera, l’Australien sauvera Chelsea de l’égalisation, comme sur cette dernière volée de Suarez bien boxée.

Jusque dans les derniers instants les Scousers retiendront leur souffle, priant pour que le verrou flanche ne serait-ce qu’une petite fois… Les dix Reds sont dans le camp adverse lors des ultimes secondes, lorsque Sturridge perd le ballon et laisse partir les deux traîtres Torres et Willian en contre et asséner le coup de grâce. 2-0. Double anale.

Quel coup d’arrêt. Liverpool doit maintenant gagner ses deux derniers matchs à Crystal Palace et contre Newcastle, en espérant un faux-pas de City à Everton ou contre West Ham. L’espoir est encore permis, notamment dans une Premier League où tout peut arriver (un doublé de Lukaku à Goodison… un but égalisateur de Carroll dans les ultimes secondes du championnat…)

Merci au Special One qui n’en finit plus de faire honte au football, à tel point que même un Mancunien comme Stéphane Guy en est venu à souhaiter l’égalisation des Reds. L’Histoire retiendra peut-être ses titres, sûrement pas son football. Rodgers n’a d’ailleurs pas manqué de le dézinguer en conf’ de presse, avec les grosses couilles qu’on lui connait.

Fuck Off Chelsea FC (sauf Eva Carneiro) You Ain’t Got No History.

Le weekend prochain, la ville toute entière sera derrière les Toffees. Les frères ennemis joueront le jeu, espérons-le, afin de faire trébucher City. Comme disait une femme fontaine: « On a toujours besoin d’un plus petit que soi. » Et l’histoire n’en serait que plus belle pour toute la Mersey.

 

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The Lads :

Mignolet (3/5) : Bon match, un ou deux arrêts cruciaux.

Johnson (Arbeloa/5) : Pas apporté grand chose. C’était le moment de te fendre de ta « spéciale » que t’as pas encore mis cette saison.

Skrtel (3/5) : Mais tu étais où sur les coups de pieds arrêtés Martin ?

Sakho (2/5) : Courageux mais malmené par Demba Ba. Puis cette fameuse passe pour Gerrard…

Flanagan (2/5) : Mauvais match, l’Azpi et Salah lui en ont fait voir. Une main dans la surface non sifflée.

Lucas (3/5) : Un match plutôt correct jusqu’à son remplacement à l’heure de jeu.

Gerrard (5/5) : Première défaite en 2014. Première défaite à domicile depuis le 21 Septembre. Le Capitaine a glissé et c’est tout un peuple qui mit genou à terre. Que le football est cruel parfois. Quelle tragédie de voir un homme s’écrouler dans son temple à l’aube du sacre de toute une vie. Mais que ce fût beau de le voir se relever, porté par les voix assourdissantes de milliers de fidèles au coeur serré. You’ll Never Slip Alone Steven.

Allen (4/5) : Sûrement le meilleur Red sur le terrain. Il a tenu le choc face aux puissants milieux londoniens, mais fût aussi précieux offensivement.

Sterling (3/5) : Impliqué, fougueux mais impuissant contre la ligne Maginot. -1 pour la crête rouquine aérodynamique.

Coutinho (1/5) : Il a perdu un nombre incalculable de balles, il a foiré tout ce qu’il a tenté. Etrange que Rodgers ne l’ait pas remplacé. Par qui ? Par quoi ?!

Suarez (3/5) : « Le Cannibale » dixit Stéphane Guy. Bonne première période, l’un des Reds les plus actifs mais point de coup de génie. Le sachiez-tu Luis ? Une manita contre Palace puis une contre Newcastle pourraient éventuellement faire l’affaire… Nommé Joueur de l’Année le soir-même.

The Subs :

Sturridge (1/5) : Remplace Lucas à la 58′. Fantômatique.

Aspas (2/5) : Rentre à la place de Flanagan à la 81′. Dernière cartouche. Balle à blanc.

 

The Kop (5/5) : Le YNWA lors du deuxième but de Chelsea, entendu jusqu’à Manchester.

 

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Voici les Highlights du Match, la Conférence de presse du beau Brendan, ainsi qu’un très bon article de VICE pour continuer de rêver.

Prochain match lundi 5 Mai à Crystal Palace. Dream on lads !!

Tu peux suivre la Reds Academy sur Facebook, mais aussi son membre conséquent JustWide ou moi-même Robbie fuckin’ Flower sur le Touitteur.

 

 

3 thoughts on “LIVERPOOL – CHELSEA (0-2), LA REDS ACADEMY LIVRE SES NOTES

  1. A c’était donc lui ce joueur de mon PES qui s’appelait Sirikael. Bonnes stats soit dit en passant.

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