Le mercato rennais : l’analyse en profondeur de la Breizhou Académie

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Présentation de l’effectif avant le prime-time de dimanche.

À la Breizhou Académie, on n’aime pas les périodes de transferts estivales. Y’a pas de matchs, HorsJeu et les Cahiers sont en vacances et on n’a pas envie d’entendre ou de lire des trucs sur les joueurs qui iront ou pas à Marseille, Paris et Monaco. Bref, tous les ans, on se fait chier. Tout juste si on meuble le temps entre deux averses à jeter un coup d’œil distrait au recrutement rennais.

Oui mais voilà, cette année, comme pour illustrer ce qui allait suivre, il s’est mis à faire beau en Bretagne. Du jour au lendemain, le soleil s’est mis à réchauffer nos petits coeurs meurtris de supporters. Comme on n’est pas habitués à cette chaleur qui picote la peau et raccourcit les jupes des filles, on a d’abord cru que le soleil tapait trop fort ou que la vision de toutes ces cuisses fermes nous troublait l’esprit quand on a vu qu’une véritable révolution commençait à voir le jour au club.

Il y a d’abord eu le départ programmé de Frédéric Antonetti, dont le bilan de ses 4 années passées ici est fortement entaché d’un truc qui se serait passé en rapport avec Quevilly et un autre plus récemment avec Saint-Étienne. La Breizhou reviendra vous faire un beau bilan de ses 4 années corses plus tard. Ou pas. Ce n’est pas parce que nous sommes plus nombreux à l’académie que nous en sommes moins fainéants.

Et puis il y a également eu le départ surprise de Pierre Dréossi, lourdé après avoir pété les plombs dans la presse la veille. Annoncé par le biais d’un laconique communiqué sur le site officiel du club (sans le moindre remerciement pour ses 11 années passées au club), la décision viendrait du fiston Pinault, décidé à faire table rase après l’énième déception liée à la défaite en finale de la coupe Pringles-Point P-Xavier Gravelaine. Comme à la Breizhou académie, on aime bien faire du teasing, on vous annonce aussi une académie bilan de l’ère Dréossi. Ou pas.

Entre temps, un nouvel entraîneur avait été nommé, en la personne de Philippe Montanier, mais on vous en parle après le petit interlude (à la Breizhou, on a décidé d’avoir une mise en page soignée et aérée. Ou pas).

Interlude

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Erminig, incognito et missionné par Pinault, dans les locaux du stade pour initier la révolution

Le nouveau staff

Après une énième désillusion, des joueurs avec le moral dans les chaussettes et sans coupe d’Europe, les supporters rennais redoutaient le pire quant au nom du futur entraîneur. D’autant plus que Pablo Correa, Jean Fernandez et même Moustache étaient libres au moment où Totonetti a annoncé son départ. Les vendeurs rennais de slips se frottaient déjà les mains en pensant faire de belles affaires. Ils ont eu raison, mais si les supporters ont du renouveler leurs stocks de slips propres (y compris ceux qu’on met de côté car portés une seule fois sans accident), ce ne fut pas à cause des souillures du derrière, mais à cause des souillures du devant.
En effet, très vite, une drôle de rumeur ourdit à l’oreille des supporters. Un entraîneur français, qui aurait réussi à faire bien jouer et même à qualifier pour la coupe aux grandes oreilles un petit club espagnol avec un petit budget et beaucoup de jeunes, serait pressenti pour reprendre le club… Mais, mais, mais… c’est pile ce qu’il nous faut, ça !

Mais heu… au fait, pourquoi il viendrait chez nous, ce bel homme, plutôt que de continuer là-bas ?

Ben on sait pas trop, en fait. Une histoire de durée de contrat trop courte proposée par la Real Sociedad, un truc comme ça. Ou alors c’était juste pour apporter un peu de concurrence à Christophe Galtier dans son concours de la doudoune la plus moche de liguain.

Mais on s’en tape, il a signé, il est là, avec son fidèle adjoint, Michel Troin, dont le visage toujours souriant égaie désormais les séances d’entraînement. Laurent Huard est toujours là et a pour mission d’accompagner au mieux les jeunes de l’équipe réserve (CFA2) vers l’équipe première. Les premières interviews nous vendent un projet de jeu basé sur la technique. Bien sûr, nous autres supporters rennais, on n’a pas trop l’habitude de voir ça, mais est contents, on devrait vite s’y faire.
Ce club est décidément incroyable : même au fond du trou, il trouve toujours le moyen de raviver la flamme et les espoirs les plus fous. Bien sûr, personne n’est dûpe, on sait tous que ça va se terminer à nouveau par une finale perdue ou une place en Ligue des Champions perdue à la dernière minute, mais on s’en fout. Tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie. Et ceux qui disent que c’est l’inverse ne connaissent pas le Stade rennais.

En plus du duo Montanier-Troin, une autre arrivée s’est faite un peu plus discrètement. Jean-Luc Buisine, le recruteur de Monaco, dont les principaux faits de gloire remontent à la belle époque lilloise, est arrivé pour prendre la responsabilité de la cellule de recrutement du club. À son arrivée, il promet d’aller dénicher des joueurs « là où personne ne va ». Aux dernières nouvelles, il serait actuellement en Mayenne.
Et pour être tout à fait complet, Mr Filipetti reprend en main toute l’intendance du club, assurée jusqu’ici par Pierre Dréossi.

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Philippe Montanier fête comme il se doit son départ du 4ème de Liga pour le 13ème de Liguain.

Récapitulons maintenant les mouvements de joueurs, ligne par ligne.

Gardiens

Le seul fait notable de cette inter-saison est le départ définitif de Johann Carrasso au Metz que un club, où il était déjà prêté l’année dernière.
Le titulaire du poste reste Benoît Costil, qui a reçu il y a quelques jours des éloges de Montanier, lui-même ancien gardien. Il sera en fin de contrat à l’issue de la saison et ne semble pas disposé pour le moment à prolonger, mais il était de toute manière arrivé libre. Et puis on s’en tape, à la Breizhou, on n’est pas experts comptables, Féret nous en garde.

Costil
Pour faire des rencontres dans le 35, tapez 36-15 UK

Un prêt a été envisagé pour la jeune doublure, Abdoulaye Diallo, mais c’était sous Dréossi. Il est finalement resté là.
Le troisième gardien reste Cheick N’Diaye, qui aurait donc prolongé son CDD d’intérimaire mais on sait pas trop, le club n’ayant rien annoncé. Il faut dire qu’il ne sert qu’une fois par an, à l’occasion d’un match de prestige au Parc, par exemple.

Défenseurs latéraux

Le club comptait pas moins de 5 latéraux droits, dont 3 étaient régulièrement utilisés pour jouer à gauche. Il n’en reste finalement plus que 2 : le titulaire et capitaine, j’ai nommé le si décrié mais pourtant inamovible Romain Danzé et le jeune second, le prometteur Steven Moreira, très propre lors de ses récentes apparitions.
Exit donc Yacine Jebbour, revenu de prêt de Nancy le temps de faire une grosse boulette à Nice et qui ira maintenant les faire à Montpellier, où le président Nicollin ne le connait pas et semble sceptique.
Exit le briochin Kévin Théophile-Catherine, parti aux Pays de Galles chez le promu Cardiff, où les gens ne mangent donc pas trop de porc. Après un début de carrière prometteur, il avait un peu plafonné l’année dernière. Malgré son départ un peu houleux, on lui souhaite de réussir là-bas. Il était en fin de contrat en 2014.
Exit également Dimitri Foulquier, champion du monde U20, qui semble revenu du mondial avec des revendications un peu trop fortes pour Philippe Montanier, qui l’a envoyé voir à Grenade s’il y était. Il n’y était pas, mais Dimitri semble content de pouvoir – peut-être – exploser là-bas. Il est prêté avec option d’achat, exactement comme Yacine Brahimi (voir plus bas), qui pourra ainsi partager avec lui ses meilleures adresses de kebabs de la ville andalouse.

À gauche, le titulaire du poste, Chris Mavinga, a été mis à la porte alors qu’il semblait désirer rester. Il va rejoindre son copain de soirée Yann M’Vila au Rubin Kazan. Philippe Montanier voulant bâtir une équipe de joueurs de foot techniques, il faut reconnaître que Mavinga ne collait à aucune des deux caractéristiques.

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On n’a pas le même slip, mais on a la même passion.

Rennes étant une ville socialiste, le club se devait de recruter de vrais gauchers. L’ancien Lorientais Lucas Mareque a été testé quelques jours, le temps de se rendre compte qu’il avait « oublié » de prévenir qu’il était blessé. Le futur titulaire sera finalement Cheikh M’Bengue, qui est de droite, mouvance UMP, mais qui compense en étant assez gauche dans ses tacles, aux dires des supporters toulousains.
Et le remplaçant sera Emerson, l’ancien Lillois tout droit venu de Roazhonspor (ou un truc comme ça), à ne pas confondre avec notre éphémère attaquant YouTube à nous, occupé actuellement à poster des photos compromettantes sur Instagram. À la Breizhou, on est un peu sceptique sur ce nouveau Emerson, mais si M’Bengue ne se blesse pas, il ne devrait pas beaucoup jouer, si ce n’est la coupe Pringles-Point P-Xavier Gravelaine. Il signe pour un an, Rennes fait donc un peu de social à gauche.
Ah et sinon, la pige de Herita Ilunga n’a pas été reconduite : il est reparti faire ses glissades ailleurs. Dommage, on trouvait ça rigolo.

Défenseurs centraux

Jean-Armel Kana-Biyik a été annoncé dans tous les clubs pouilleux possibles d’Angleterre, mais va finalement rester un an de plus. Il avait pourtant un bon de sortie, mais ni Crystal Palace, ni Southampton, ni Swansea, ni aucun autre club n’a voulu sortir les patates pour ses beaux muscles.
John Boye-Boye-Boye, looking for a good time est lui aussi resté, alors que John Mensah est parti rejoindre l’infirmerie de l’UNFP.
En parlant d’infirmerie, Onyekachi Apam est toujours là et il s’est à nouveau blessé après avoir tenu une mi-temps avec l’équipe réserve. Lui qui rêvait encore au mois de juin dernier de jouer en Angleterre, va peut-être devoir se rendre compte que le foot est plus ou moins terminé pour lui.

La grosse nouveauté, c’est l’arrivée de Sylvain Armand, laissé libre par le PES-G. Depuis le départ de Petter Hansson et les blessures de Kader Mangane, l’effectif manquait cruellement d’un leader expérimenté derrière, capable de relancer proprement. C’est désormais chose faite et le seul match disputé par l’ancien Nantais (contre Lille) a laissé entrevoir des lendemains prometteurs pour la différence de buts et la construction du jeu rennaises.
Le jeune Cédric Hountondji, 19 ans, complète l’effectif. Le roumain Valeric? G?man (Astra Giurgiu), fortement pressenti, s’est finalement pris un râteau par Montanier et Troin, venus le voir jouer chez lui et repartis effrayés. En retour, il semble que le duo se soit pris un vent de la part du jeune international U21 italien Marco Capuano, peu motivé à troquer le soleil de Pescara pour le climat breton.

Milieux défensifs et relayeurs

Jérémy Toulalan ayant finalement renoncé à la cafétéria Leclerc de Cleunay (tout proche du centre d’entraînement rennais) en choisissant de poursuivre sa carrière à Monaco, aucune recrue n’est venue renforcer le club, déjà fortement loti à ces postes, avec Jean II Makoun (à ma tata), Vincent Pajot (qui s’est dégonflé en ne payant pas son apéro au stade après son premier but en Liguain : la Breizhou, déçue, n’oubliera pas) et Anders Konradsen, le norvégien qui s’appelle Agnès et qui a une tête de scout évangéliste.
Les jeunes Abdoulaye Doucouré (en convalescence jusqu’à la fin 2013) et Tiémoué Bakayoko (non, non, rien à voir…) apporteront de la concurrence aux trois pré-cités.
Pour être complet, le prêt lolesque d’Alou Diarra, dernier flop de l’ère Dréossi (mais assurément l’un des plus beaux), n’a évidemment pas été reconduit. Aux dernières nouvelles, il a déjà terminé sa saison, mais ses statistiques sont honorables.

Milieux offensifs

Philippe Montanier souhaitait récupérer Yacine Brahimi, mais apprenant cela, Grenade s’est empressé de rassembler ses fonds de tiroirs pour lever l’option d’achat, au grand soulagement du principal intéressé, peu disposé à revenir jouer pour son club formateur. Il continuera donc de dribbler ses jambes et de s’empaler sur les défenses de Liga.
Le jeune Quentin Rouger, au bagage technique certain, est revenu de son prêt à Guingamp, où il a peu joué, et est reparti, définitivement cette fois, tenter de relancer sa carrière à Vannes, en National. À la Breizhou, on l’imagine très bien faire une carrière à la Julien Féret. Rendez-vous est pris dans quelques années pour voir si on s’est planté ou pas.
L’autre champion du monde U20 du club, Axel N’Gando, a été prêté (sans option d’achat) à Auxerre en Ligue d’eux. Il devrait nous revenir l’année prochaine avec une saison pleine dans les jambes, ce qui n’aurait pas été possible ici.
Fort de ses 0 but et 0 passe décisive l’année passée, Sadio Diallo est allé tenter sa chance chez le génial génie, chez qui il est prêté avec option d’achat.
Histoire d’être exhaustifs, notons que Ejike Uzoenyi (qui ça ?) est reparti au Nigéria, mais tout le monde s’en fout.

Julien Féret, le joueur le plus classe de la Liguain, est toujours là et la Breizhou est heureuse comme tout. Il sera en fin de contrat en juin.

Le feuilleton de l’été aura concerné Romain Alessandrini et son agent, enchaînant les déclarations dans la presse en mode caca nerveux, tout ça pour aller jouer avec les frères Aïoli. À la Breizhou, on a bien rigolé en lisant les articles outrés (en particulier celui-ci) des Marseillais ne comprenant pas qu’un club puisse leur dise non. Mais cela n’a pas trop fait marrer Pinault, qui a fini par décrocher son téléphone pour menacer Margarita Dreyfus et ses petites affaires. Quand il aura soigné son genou, Alessandrini retrouvera donc les joies d’évoluer aux côtés de Juju Féret, même si au fond de lui, son petit cœur meurtri sera malheureux de ne pas avoir un meilleur salaire que lui.
Le feuilleton est en effet reparti de plus belle avec une interview-pleurnicherie du joueur à Téléfoot (la Breizhou a du coup appris que cette émission existait toujours et que donc, il y avait des gens qui la regardaient, bien qu’elle soit présentée par Christian Jean-Pierre et Bixente Lizarazu. La Breizhou est horrifiée et n’a plus vraiment confiance en l’humanité), suivie d’une réponse du président Filippetti sur Canal. Tout ça pour une question de salaire pas assez revalorisé au goût du joueur, alors que les chiffres que le président s’est senti obligé de révéler sont pourtant dispendieux. Pas cher, l’argent, au Stade rennais.
On aurait bien aimé qu’ils discutent plutôt directement entre eux, cela aurait évité de révéler à la France entière à quel point Alessandrini est con. C’est malin, maintenant tout le monde sait, alors que jusqu’ici seuls les Clermontois (il avait déjà fait un truc similaire là-bas) et les Rennais le savaient. La Breizhou n’a pas vraiment hâte de voir la suite de ce consternant feuilleton.

Notre Burkinabé béni des dieux Jonathan Pitroipa voulait lui aussi s’en aller et le club n’était pas contre, mais personne n’en a vraiment voulu. Du coup, il est toujours là, mais le mercato des riches du golfe persique se terminant mi-septembre, un départ est toujours possible. En attendant, il ne semble pas avoir les faveurs de Montanier.

En provenance de Marseille, Foued Kadir vient étoffer l’effectif, mais on n’a pas très bien compris où Montanier – qui le connaît bien pour l’avoir déjà dirigé à Valenciennes – compte le faire jouer. Il arrive en prêt avec option d’achat.

L’autre feuilleton rennais de l’été aura concerné Pablo Piatti, l’ailier argentin de Valence, alias le Messi du pauvre. Vu qu’à Rennes, on est un peu plus pauvre qu’avant, Montanier s’est dit que ce serait une bonne idée, mais le joueur n’a jamais voulu venir, préférant rester en Espagne. Finalement, il s’est blessé juste avant la clôture du mercato et devrait donc rester à Valence, au moins jusqu’à cet hiver.
Yoann Gourcuff a également été sondé discrètement, mais l’offre de prêt proposée n’a pas convaincu Aulas de s’en débarrasser.

Le club s’est donc finalement orienté vers l’ailier Silvio Romero (rien à voir avec George A.), Argentin de Lanus, chipé aux Nantais, également intéressés. Il arrive lui aussi en prêt avec option d’achat, ce qui est fort habile quand on se remémore les succès très relatifs des dernières recrues sud-Américaines à Rennes.

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Romero est un petit gabarit poilu très percutant qui était en pleine bourre à Lanus

Pour compléter, le jeune Zana Allée va tenter de tracer son chemin sur l’aile gauche, ainsi qu’Adrien Hunou dans l’axe. Ils viennent tous les deux du centre de formation.

Attaquants

Le club a particulièrement dégraissé l’effectif offensif, avec pas moins de 5 départs (6 si on compte Franck Julienne de légumes, mais tout le monde s’en fout) pour une seule arrivée.
Le club a tout d’abord réussi à se débarrasser de John Verhoek : le grand machin néerlandais, prêté successivement à La Haye puis à Francfort, part cette fois définitivement à Sankt Pauli.

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John Verhoek, un attaquant qui a du chien.

Totorugo Montaño est quant à lui retourné à Montpellier. Lucide, il a reconnu lui-même que son aventure rennaise aura été un demi-échec. Il agaçait souvent la Breizhou à se rouler constamment par terre et à perdre une bonne part de ses ballons, mais dans le fond, on l’aimait bien quand même.

Abdoulaye Sané a été prêté à Laval pour s’aguerrir un peu en Ligue d’eux, tout comme Pchitt Fanta à Istres. Pas con, le choix de ce dernier, puisqu’il y sera certainement mis en valeur par les passes de Pépé Leroy. Il faudra juste qu’il se débrouille tout seul pendant tout l’hiver, période habituelle d’hibernation de l’ancien milieu rennais.

Enfin, Mumüt Erdinç, le grantattakant que le club a eu tant de mal à faire venir, a également quitté le club pour Saint-Etienne. Il semble que son départ soit essentiellement motivé par des raisons pécunières, le club ne souhaitant pas conserver un joueur avec un gros salaire pour faire banquette.

Et oui, parce qu’entre temps, le club a recruté Nélson Oliveira, repéré par le tandem Montanier-Troin lors de leur aventure espagnole. L’attaquant portugais, après avoir été prêté l’année passée à La Corogne, est une nouvelle fois prêté pour cette saison par Benfica, mais cette fois avec option d’achat. Ce sera lui le titulaire cette saison. Son efficacité et sa faculté à conserver le ballon dos au but, entre-aperçue lors de ses premières apparitions, donne beaucoup d’espoirs.
Il sera épaulé par le jeune Wesley Saïd, futur crack annoncé depuis quelques années, mais qui peine encore à percer. C’est l’heure, garçon !

Beaucoup de nouvelles têtes donc, mais l’effectif étant revenu de vacances encore un peu traumatisé par la fin de saison dernière, ce coup de balai était sûrement nécessaire et sera non moins certainement salutaire. Le club a eu l’intelligence de laisser carte blanche au trio Montanier-Troin-Buisine sur le recrutement, quitte à se séparer sans tambour ni trompette de ceux qui aurait pu devenir les joyaux symboliques du centre de formation rennais, les deux champions du monde Dimitri Foulquier et Axel N’Gando. Malgré un budget très serré, les recrutements semblent malins et réfléchis, et laissent espérer, une fois de plus, une saison prometteuse. Montanier connaît traditionnellement une première saison assez mitigée, travaillant doucement mais sûrement, pour ensuite en récolter les fruits la saison suivante.

La vraie révolution, ce sera donc peut-être pour l’année prochaine, mais en attendant, la Breizhou a vu quelques prémices de changements d’ère lors du match contre Lille le week-end dernier.
La Breizhou est donc optimiste.

Nick Thomert

4 thoughts on “Le mercato rennais : l’analyse en profondeur de la Breizhou Académie

  1. Ça me fait tout bizarre de le dire mais Rennes va vraiment être sympa à suivre cette année. Ou en tout cas a l’air. Et puis avec Nelson Oliveira on va enfin savoir si les recruteurs de Football Manager sont si bons que ça

  2. Si je dis pas de conneries, pour Oliveira c’est 30 millions…

    En tout cas, je suis complètement d’accord sur cette faculté à nous redonner l’espoir alors qu’on sait que ça va encore mal finir. Quel club <3

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