Metz – Guingamp (1-3), La Paysan Breton Académie livre ses notes

4

Life’s a bitch, then you die. Black Hell.

Alors qu’au loin, au creux d’une pénombre infinie et que se murmure le thème d’Hell’s Ditch des Pogues on distingue une silhouette titubante dans la brume. Nous venions de le retrouver. L’abo-minable Gwen Tagrenmer, totalement ébranlé, accompagné de la cagoule de King ju sur la moitié de sa gueule, le froc déboutonné, des pesos pleins les poches et arborant son agressivité gratuite et viscérale habituelle.

« Mais où étais-tu passé ? Ça fait des mois qu’on en a rien à branler de plus te voir. »
« Je l’ai retrouvée. »
« Mais ? Mais de quoi tu parles ? Dis-nous on s’en branle qu’on te dit »
«  Je vous dis que je l’ai retrouvée ? »
« Ton amour-propre ? »
« Mieux encore. »
« Non ? »
« Ma paire de couilles. »

C’était pas compliqué pourtant. Elles étaient bien rangées dans un bocal juste au-dessus du frigo entre un moule à muffin et ma dignité. Et le fait de les avoir retrouvées, d’avoir mis de côté ce qui m’encombrait injustement la vie, de me remettre à nouveau à la défonce, à claquer des apéros à tout instant m’a fait revenir sur la voie de la déraison de Loïc de l’écriture.
Mon emploi du temps de l’année s’est drastiquement allégé donc, c’est non sans une une pointe d’émotion et non pas sans des doigts tremblotants, suintants l’adelberg et la cyprine que je vous écris à nouveau. Espérant retrouver la paisibilité de ma vie de désinvoltures.

« Espère de petit bâtard tu étais fourré dans quelle genre de spécimen ? »
Dans les chattes de gouttières que représentent vos sœurs. Mais également aux îles Kerguelen où je me suis retiré pour une petite une retraite paisible des semaines durant. Entre le sud et son pastaga, les dijonneries, la Bretagne, les festivals, les bukkakes, les barbecues, le camping pour nudistes que j’ai ouvert dans ma demeure, les bukkakes-barbecues, les chinoiseries, et le football pour naturiste j’aurais de quoi vous illustrer mes dernières semaines avec des photos perso et détrôner xHamster mais j’ai encore quelques copains ici. Alors je vais faire en sorte de ne pas me fâcher avec eux en restant correct. Du mieux que je peux.

La Paysan Breton Académie, jouant innocemment à des jeux estivaux avec une copine de cheval. Cheval pas le dire à ma mère.

Paraît qu’il faut que je parle de football aussi. C’est apparemment l’objet de ma présence dans vos têtes. Voilà qu’on m’impose à nouveau des contraintes.
Guingamp, l’En Avant de son prénom. Notre club adoré a pas mal renouvelé dans l’été. Et je résumerais les mouvements en deux ou peut-être trois lignes de manière synthétique. Si vous voulez en savoir plus vous viendrez me parler sur mon chan Rose sur minitel.

DEGEMER MAT LES NOUVEAUX :

Pedro Robocho (Benfica), Marc-Aurèle Caillard (Clermont), Franck Tabanou (Grenade), Marcus – fils de Lilian – Thuram (Sochaux), Razza Camara (Kinder Country), Felix Eboa Eboa deux fois car il fait soif (Paris SG). Lebogangbang Phiri (Partouze FC)

KENAVO LES TCHOINS :

Salin (Sporting CP), Nill de Pauw (fin de la blague belge) Johnny Placide (Le RPR est jaloux) Lévêque (En Grèce et ça n’a rien à voir avec sa coupe de cheveux de pédale) Lemaître (figurant dans Ghostbuster), Alexande Mendy (t’es vraiment un sacré débile, va bien t’enterrer avec ta bite dans le sable), Marçal (Olympique de grosses putes), Bodmer (N’importe quel club n’ayant pas de maillot moulant), Sankoh (Chez ces grosses pinces de Normand).

Sachant qu’au passage on a prolongé Briand, Kerbrat, Salibur, Ikoko, Sorbon et Giresse.
Et prêté des joueurs. Mais a un moment donné, est-ce qu’on s’en bat pas les couilles ? Sachant qu’il faut que je vous parle de Metz aussi.
Et Metz qu’est ce que c’est ? Absolument aucune idée car j’en ai rien à foutre. Je suis pas certain de pouvoir placer cette odieuse ville sur une carte de l’Afrique centrale.
Et point de vue footballistique, la simple présence de mange-merdes de la trempe d’Assou Ekotto et de Nolan Roux me fait penser que ce club mérite très probablement de finir dans un goulag coréen.

Les Paysans contre Metz :

Johnsson – Ikoko, Kerbrat, Sorbon, Rebocho – Coco, Phiri, Deaux, Camara – Briand (c), Salibur

C’est assez classique, seuls Rebocho, Phiri et Camara sont inédits dans le Onze guingampais.

La bataille

La première offensive de l’En Avant est emmené par notre nouvel latéral gauche, à savoir, PEDROOOOOOOOOO MIGUUUUEEEEEEEEELL BRAGAA REBOCHOOOOO, qui offre un premier centre sur lequel Razza Camara se jette, mais dont la reprise taclée s’envole au-dessus du but. C’est Guingamp qui se montre en premier, mais c’est bien Metz qui à le pied sur le ballon en début de rencontre. Reléguant les Bretons au rang de spectateurs. Sorbon est obligé de s’employer de manière acrobatique sur un centre de Cohade, cherchant la tête de Roux.
Au quart d’heure de jeu c’est encore Cohade qui est trouvé trop facilement par ses partenaires. Profitant des largesses de Sorbon qui le laisse centrer tranquillement et de Kerbrat qui fait des politesses à Roux, les Messins ouvrent le score par l’intermédiaire de leur grande salope d’avant-centre. FCM 1-0 EAG.

La suite du match est du même acabit. Metz contient le ballon, est plus précis que Guingamp et notre défense est trop perméable. Pourtant, avec un système plus offensif qu’à l’accoutumée à l’extérieur, l’En Avant devrait pouvoir faire mieux. Très brouillon, Camara trouve Briand à l’entrée de la surface qui ne cadre pas sa tête. Trop tendre. Salibur tente aussi sa chance : après un rush sur la droite, il rentre dans l’axe et enroule une frappe que le gardien messin capte sans problème.
Symbole du manque d’idée dans l’animation offensive, alors que Camara avait réussi à éliminer son vis-à-vis et à se retrouver dans la surface, il sert Coco en retrait qui fait un contrôle douteux (au moins autant que la passe) qui après hésitation, ressert Camara … horsjeu.net. C’était une situation qui devait terminer par une frappe.
Et pourtant dans la foulée, quelques minutes avant la mi-temps, Coco accélère sur la gauche, entre dans la surface tellement vite que Bisevac craque son slip et son hymen et se met à tacler salement. C’est un peno que Jimmy Briand transforme sans trembler. FCM 1-1 EAG.

MT : La Paysan Breton Académie a terminé le dernier litre de son cubi de cinq litres de vin blanc ouvert l’avant-veille et est bourrée. True story. Je ne suis pas certain de distinguer tout ce que compose mon appartement. Je suis pratiquement sûr avoir couché avec une commode pendant la pause.

Cet empaffé d’arbitre ne s’est greffé ni cerveau ni appareil génital à la pause, et après avoir oublié un premier péno sur Briand, il refuse honteusement un but de ce dernier pour une faute complètement inexistante. Cela a pour effet de me faire sombrer à nouveau dans la déchéance sexuelle et j’accours aussitôt deux étages plus bas pour enculer la totalité des chiens dans le chenil clandestin ouvert par mes voisins brésiliens. Cette distrayante parenthèse terminée, j’ai pu reprendre la suite de la rencontre avec un esprit un peu plus apaisé sans avoir prononcé la moindre insulte sur l’arbitre, ce gros fils de pute.

À la 65e Rebocho adresse un centre que le gardien messin repousse maladroitement puisqu’il se gène avec sa défense dans les airs. Salibur est proche de reprendre mais se manque. La défense messine se loupe encore dans la relance et Rebocho chipe le ballon, tente une frappe du droit qui ne trouve pas le cadre.
Deux minutes plus tard, c’est Phiri qui récupère le ballon virilement et qui trouve Deaux dans l’axe. Ce dernier trouve Coco qui s’infiltre plein axe avant de décaler Rebocho. L’espoir Portugais centre au second où se trouvent notamment Coco mais surtout Blas qui est en meilleur position puisque lancé de plus loin et face au but. Récemment entré en jeu en lieu et place de Camara, il colle un plat du pied sécurité petit filet et conclut magnifiquement une belle séquence collective. FCM 1-2 EAG. Regardez plutôt: (L’ami de Mickey)

Non Pluto c’est le chien de Mickey, c’est Dingo l’ami de Mickey. Alors regardez plutôt le gif du but :

En fin de match Diallo, aggrave le score suite à une belle inspiration de Ludovic Blas, encore lui. FCM 1-3 EAG.

Le plongeon « football féminin » du gardien vous est offert par le FC Metz et son équipe d’adolescentes.

Les Paysans notés :

Johnsson (3/5) : Impecab’. Rassurant dans les sorties dans les airs, il n’aura jamais été inquiété par cette femen de Nolan Roux autrement que lors de son but de chatteux. Attention tout de même, il y a eu une ou deux relances très approximatives qui ont provoqué une perte de balle dans notre camp.

Rebocho (3/5) : Bonne prestation pour une première en Ligue 1 Bricorama. Ce n’était presque pas raciste. Seul défenseur qui a tenu son rang. Il offre une passe décisive à Ludo Blas.

Sorbon (2/5) : Trop loin de Rebocho sur l’ouverture du score, il a eu trop d’errance défensive et de placement douteux, lui qui avait déjà probablement la tête à sa soirée d’anniversaire et à la compile zouk love retro 90′ sur laquelle il allait se donner avec Madame.

Kerbrat (2/5) : Même s’il s’est bien rattrapé par la suite, il laisse trop d’espace à Nolan Roux sur le but messin.

Ikoko (1/5) : Très emprunté et lui aussi brouillon, il n’a pas été très utile offensivement lors des contres et s’est fait plusieurs prendre sur des dédoublements adverses.

Deaux (3/5) : Malgré un match assez quelconque où le manque de coordination avec Phiri se sera fait ressentir, il accroche la moyenne pour le magnifique tampon qu’il colle à Roux en première mi-temps.

Phiri (2/5) : Attentiste et peu précis dans les transmissions il a livré une pâle copie. Avec ce volume de jeu, ce sera difficile de bousculer Mustapha Diallo.

Camara (2/5) : Le quatuor offensif a été mauvais pendant son temps de jeu. Mauvais et pas inspiré. Pourtant on pourrait difficilement rejeter la faute sur Razza, tant ses partenaires d’attaque ont été bien plus maladroit que lui. Cependant, lorsqu’il est sorti, cela a été beaucoup mieux et a coïncidé avec les 2e et 3e but. Le bénéfice du doute.

Coco (3/5) : Etouffé par Assou-Ekotto en début de match qui la jouait à l’expérience, il a raté son entame de match. Malgré ça, il provoque le penalty de l’égalisation suite à une bonne course et est à l’origine du second but avec à la clé deux bons choix dans une zone de vérité (décaler Rebocho à cet instant précis et laisser Blas, qui avait un meilleur angle, frapper ).

Briand (3/5) : Pas verni par un arbitrage le privant d’un doublé qui aurait parachevé sa rencontre. Jimmy a inscrit un but refusé et aurait pu bénéficier d’un autre penalty sur lui. La capitaine a été très disponible sur le flanc de l’attaque et été exemplaire en venant défendre lorsque c’était nécessaire.

Salibur (2/5) : Agacé et agaçant, Yannis a paru très agressif. Au bord du carton rouge si le corps arbitral avait un seuil de tolérance proche d’un contrôleur SNCF. Heureusement pour lui il a pu terminer la rencontre avec uniquement un carton jaune et ne se sera frité qu’une ou deux fois avec les adversaires. Dans le jeu on l’aura trop peu vu, malgré une ou deux bonnes incursions.

Les grouillots :

Blas : Tu sens que le mec a bien progressé et est plus tranchant. Entrée magistrale qui a permit à l’attaque de retrouver un second souffle, avec plus de mouvement, de décalages et d’idées. Un but, une passe décisive, c’est probable qu’il termine titulaire indiscutable dans quelques semaines.

Diallo : Mustapha Diallo est très grand et il est très méchant. Il est devenu bien plus démoniaque qu’un Sith dans Star Wars, ses adversaires s’écroulent rien qu’en sachant que Mus va venir défendre sur eux. Avant même qu’il intervienne. Monstrueux.

Thuram : J’ai conduit des bagnoles plus rusées que lui. Et j’ai couché avec des femmes plus habiles et rusées que lui aussi. C’est dire.

Je vous présente d’avance mes excuses. J’apparais aujourd’hui puis disparais un bon mois. Période estivale oblige, j’ai planifié des week-ends de partouzes déviantes et de défonces également déviantes. Ce n’est pas tout à fait synonyme cela dépend de la quantité de cocaïne au foutre qu’ingurgite chaque partenaire.

Gwen Tagrenmer

4 thoughts on “Metz – Guingamp (1-3), La Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. Le seuil de tolérance du contrôleur SNCF n’a rien à voir là-dedans. C’est vous qui êtes agressif.

Répondre à Franck Ripoux Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.