Bonsoar les truands de la galère,

 

Le FC Metz est peu vincible. Vendredi dernier, les Grenats se déplacèrent à Annecy pour faire descendre en mode tout-schuss Evian Toutnul vers les profondeurs abyssales des bas-fonds obscurs de l’antichambre anale de l’élite du football français. Ca fait beaucoup de mots, mais c’est encore trop peu, par rapport à la bifle venimeuse que mériterait de prendre ce club d’aquagym, passé maître dans l’art du maillot rose. Il ne fallait donc que peu de temps pour que Bekamengoal leur claque une volée saignante en pleine course dans leur lucarne de guiches molles. Rigobert n’aime pas trop Evian. Les trois poings et on s’en va sans dire ô revoir.

Barbosa vous présente la nouvelle tunique domicile des virils Evianais

 

 

Metz – Laval :

Le Berger se targuait en début de semaine de pouvoir désormais dégager une ossature ovine dans un troupeau un poil décimé par le mercatal hivernanal : Baldé parti manger ses crottes de nez chez les noirs portugay d’Angola, Falcon parti convertir l’Arabie Saoudite à la religion très chrétienne, Ozmen parti se faire soigner de sa leucémie en D2 turque, Sido parti à Luçon, le club le plus mignon de France pour le joueur le plus mignon de France, et enfin Johann Carrasso ne sera plus jamais chaud sous le maillot grenat, puisque parti pétiller en Champagne.

Restent donc 64 joueurs sous contrat, dont 62 Portugays ; mais une belle ossature. Sans surprise, le Berger aligne donc le même onze qu’à Annecy, à l’exception près qu’Ikaunieks est appelé pour faire la pompom girl. C’est de bonne guerre, et Samy Kehli s’installe bien au chaud sur le banc des gros nuls, regardant ses petits copains débuter mi-figue mi raisin. Après 10 minutes poussives, le FC Metz se met progressivement en mode machine et commence à taper du poing sur la table et à multiplier les occasions. Après une action rondement menée, Métanire réussit un centre jusque vers le plat du pied sécurité de Bekamengoal, qui n’en demandait pas tant, et le FC Metz de prendre les devants. 1-0

Puis un vent d’accomplissement s’abat sur un Sinsinf détrempé par une pluie battante, tandis que les Grenats enchaînent par milliers les dédoublements, les changements de rythme en tout genre, et les occasions en veux-tu en voilà, jusqu’à ce point d’orgue superbe et dramatique, d’un Métanire envolé dans un char céleste et n’obéissant plus qu’au Saint-Esprit : petit coup de soubrette du gauche par-dessus le discernement du défenseur tango avant de fignoler ce mouvement divin d’une volée exquise du droit, et dont la frappe s’enlise jusque sur la base du poteau lavallois, évitant ainsi aux trompettes de l’apocalypse de devoir retentir. L’arbitre siffle la mi-temps, Sinsinf applaudit.

nullAllégorie : La première mi-temps du FC Metz ne présage rien de bon pour la seconde.

 

On prend les mêmes pour la deuxième et on ne recommence pas du tout. Le football est déposé sur le bord en position latérale de sécurité, et Messins et Lavallois entament une lutte de tranchée sans ballon, inaccessible au public. Les entraîneurs débutent alors une partie d’échecs, et le Berger tente un sacrifice en sortant un Krivets bien pâle pour le remplacer par pire, SAMY KEHLI. La ruse ne prend pas et les Lavallois sentent que désormais il y a un coup à faire. Cependant, le talent les ayant laissé à l’abandon dès leur plus jeune âge, de longues minutes durant, les deux équipes essaient en chiens de faïence de prendre un avantage psychologique. Quelques décennies plus tard, l’arbitre porte son sifflet à l’anus et renvoie toute la misère du monde au vestiaire. Le FC Metz gagne avec/sans la manière, et se rapproche encore un peu d’un Nancy tremblant, aux ultimes abords du derby lorrain de vendredi.

 

Le FC Metz descend dans sa banlieue pour le derby.

 

Les notes :

Thomas Didillon, 3/5 : Grand et fort dans la bataille. Gardien sur patins à roulettes.

Romain Métanire, 5/5 : Accélération, grand-pont, coup de rein, saute-mouton, Métanire a donné dans le hard aujourd’hui, n’oubliant pas pour autant ses fans les plus sensibles, avec comme cadeau pour eux, un amour de petit centre, et en cadeau bonus pour tout le monde, petits et grands, cet enchaînement fugace et liquide pas encore découvert par la science, faisant frôler à Sinsinf l’apoplexie extatique.

Tiago Gomez, 3/5 : Mais c’est que ça devient consistant du côté du chignon ! Solide défensivement, volontaire pour le reste. Crève Gaëtan Bussmann.

Nuno notre Reis à nous, 4/5 : Oui, monsieur ! Grande journée mondiale des Portugay du FC Metz, qui ont réussi à faire passer notre Reis à nous pour un joueur inspiré. Laval n’a pas eu d’occasion si ce n’est des frappes de gitans d’en dehors du système solaire tant le champ de force de la charnière messine leur fut inaccesible.

Jean-Louis Palominal, 3/5 : Signe un nouveau contrat Jean-Louis. Fais pas la fière sinon tu vas te retrouver à Bordeaux et rira bien qui rira le dernier.

Georges profonde Mandjeck, 3/5 : Toujours aussi Georges qu’à l’accoutumée, ce changement d’entraîneur a décidément fait du bien aux noirs du FC Metz !

Ferjani Sassi la famille, 2/5 : Rigobert note un peu sévère mais Ferjani frustre par tant de talent mis au service de la flemme.

Daniel Candeias des as, 3/5 : Véloce et inspiré, le dernier de la triplette bacalhau fut au diapason de ses coéquipiers les plus en verve et de ses dernières rencontres. On commence même à entendre quelques applaudissements par-ci par-là pour l’ailier messin, signe d’une cote de popularité proche de repasser dans le positif. Enculé va !

Génie N’Gbaktoutnul, 1/5 : Il a gardé sa jauge de PP pleine pour Marcel Picot, ne lui en voulons pas. N’gBakoTo sait choisir ses matchs.

Serguey Krivets, 1/5 : Ukrainien de mort, tu mets de la vase dans tes chaussures avant les matchs ou quoi ? Cours bon sang ! Suicide-toi, change de slip, trouve une solution Serguey, on ne peut décemment pas passer à côté de 3 matchs sur 5. Surtout quand Kehli est ton remplaçant attitré…

Jésus Christian Bekamenga, 4/5 : Messi africain avec gros volume d’épaules comme de jeu. 3 matchs : 4 buts, 890 déviations, et un attaquant qui pèse comme 12 Baldé mis côte-à-côte ne pèseraient pas ! C’est lui, c’est Christian Bekamenga, notre sauveur venu laver les Juifs de leurs pêchés.

Samy Kehli, 0/50 000 est le joueur le plus nul de tous les temps de tous les sports. Immonde vermine. Rigobert ne voudrait même pas toucher Samy avec un balai à chiotte tant cette créature est vilaine. André Santos, 1/5 a quant à lui le poil luisant et le sourire canin, mais c’est une femme. Tandis que Mustapha Kaboré, 1/5 est nul, nul, nul, nul, nul, n’en déplaise à tous les suceurs footix qui étaient tellement en mal d’attaquants qu’ils ont décidé d’aduler Mustapha juste parce qu’il a grandi dans la misère (ce qui n’est pas démontré).

 

Rigobert vous dit bonsoir, et espère que Metz va poutrer Nancy avec une résonance telle que personne ne pourra dire que ça n’a pas un peu heurté sa sensibilité.

 

Rigobert Pirès

2 thoughts on “Metz – Laval (1-0) : La Metz que un club Académie danse la Carioca

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