Metz – Le Havre (0-1) : La Metz que un Club Académie à quatre pattes sur le podium

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On n’est pas rendus.

Salut les envieux,

 

Vous n’êtes pas supporter de Metz ? C’est bien dommage. Vous avez loupé la Joie. Celle de pourfendre par l’anus jusqu’aux entrailles un club rouge sang et blanc sperme, un club de chardonneux qui mangent leurs ancêtres, qui honorent Pablo Correa leur Urugayen totem et qui se regroupent tristement dans leur Marcel Picote synthétique, sans âme.

Cette joie-là fut celle de milliers de personnes, condamnées à regarder le match sur leurs téléviseurs cathodiques face à une nouvelle interdiction de la LFPD, celle de voir le FC Metz revenir d’entre les morts, grâce à un but dans le temps addditionnel de Romain Métanire. Oui Madame, Romain Métanire.

 

Encore un petit coup de la joie du buteur et le pantalon en chapiteau :

 

Mesdames et Messieurs, le suppôt de Satan, en personne :

Avant même de monter dans le car pour se rendre à Nancy, Métanire était déjà sous l’emprise du démon.

 

Aussi belle que la célébration de Métanire, la déception de PDretti, le Pirlo nancéien trisomique :

Pleure pas Benoît, tes supporters seront toujours là. Ah non.

 

FC Metz – Le Havre pas très Athlétique Club :

Forts de la perforation anale administrée la semaine passée à Nanscie, les Grenats attaquent pied au plancher et confiants comme jamais la rencontre. Très rapidement les Havrais ne savent plus où donner de la tête face aux charges terribles des Messins.

Charge de la 19e minute

 

Les occasions se succèdent, tout comme les petites combinaisons spatiales dans tous les compartiments du jeu. Pour la première fois depuis Marcel Husson Sinsinf’ prend du plaisir à voir évoluer son équipe. Il faut dire que les Havrais sont particulièrement coopérants en cette première période.

Allégorie : Metz et Le Havre à Sinsinf sous la pluie.

 

Une bonne grosse demi heure plus tard, Rigobert et Sinsinf ont une demi-molle, mais le FC Metz n’a toujours pas réussi à la mettre au fond, malgré les tentatives parfois désespérées du Havre pour séduire son hôte. Puis ce qui devait arriver arriva, Monsieur Castro (scallop*) renvoie les 22 acteurs à l’abri des regards.

 

Rigobert profite de la mi-temps pour sortir les choses de leur contexte :

Retour des vestiaires, et premier signe d’un changement de physionomie du match, les Havrais ont remonté leur short. Rigobert ne s’alarme pas car il sait le Havrais friable. Mais les minutes passent et rien ne change, les Messins sont redevenus des joueurs malades, malades du virus José Riga, et préfèrent s’enculer dans leur propre camp que d’essayer d’attaquer.

Une phase préparatoire bien trop alambiquée aura compliqué la tâche des Messins en seconde période.

 

Jusqu’au moment où un Havrais un peu plus téméraire que les autres s’aventura dans le camp messin par curiosité. S’y trouvant bien, ce Havrais solitaire tenta même de pousser le vice jusqu’au terrier des Grenats, le grand rectangle. Palomino qui faisait le tour de son territoire aperçut l’intrus et chargea directement vers le nuisible. Celui-ci s’enfuit en hurlant, mais non sans avoir lancé par orgueil une petite frappe de u9 du gauche. Totalement déboussolé par le culot de ce Havrais, le gardien messin met un certain temps pour se rendre compte du danger et plonge finalement sur ce tir douteux. Mais le mal est fait, et Oberhauser arrive trop tard pour empêcher la sphère de finir sa lente et décisive course dans les filets grenat : 0-1.

Rigobert a essayé, du mieux qu’il a pu, de ne pas voir ça.

 

Sur ces entrefaites arrive le dernier quart d’heure, que plus personne n’attendait. Les deux kops se rappellent à leur devoir et tentent d’encourager les Messins. Une minute plus tard, les chorales grenat sont obligées de déposer les armes : rien ne pourra sauver ce FC Metz, atteint d’un manque de couilles aigu depuis le début de la saison. Seul frisson notable, le coup de casque de Diallo, entré en jeu, sur la barmitzva du Havre et le nuage de poussière tout autour lors de l’impact entre la tête de l’Africain très peu utilisé et le ballon, pas beaucoup plus utilisé lui non plus. Fin du match. Les supporters messins commencent tout doucement à entrevoir le bout du rouleau et ne parviennent plus à mettre en mots leurs malheurs :

Les petites adolescentes fébriles :

Davide Oberhaudsudsuruzereh, 1/5 :

Décisif à Nanscie, dans  un sens agréable aux Messins, le gardien chauve et triste n’a pas moins été décisif contre Le Havre, mais dans un sens moins agréable. Rigobert ne pardonnera jamais cette frappe de femme enceinte, aveugle, et chauve elle aussi, qui dégouline lentement jusque dans le soupirail de l’anus grenat et qu’Oberhauser vient rejoindre une seconde plus tard, de manière encore plus dégoulinante.

 

The Métanire, 2/5 : 

Grosse brute épaisse et héroïque, qui court et qui s’arrache comme personne, qui marque des buts à la 90e alors qu’il ne marque jamais et qui est presque noir et qui est rigolo à voir jouer, mais qui n’a aucune influence positive sur le néant collectif que présente le FC Metz une mi-temps sur deux depuis le début de l’année.

 

Tiago Gomez, 2/5 :

Volontaire et appliqué, Rigobert éprouve l’espèce de tendre sympathie pour Tiago Gomez que l’on peut éprouver à l’égard de son septième enfant qui a eu la malchance de naître trisomique. On l’aime bien au fond, mais si il meurt ce n’est pas non plus la fin du monde.

 

Notre Reis à nous, 2/5 :

Rigobert ne sait pas vraiment quoi dire de ce pingouin-là, si ce n’est qu’il a fière allure.

 

Jean-Louis Palominal, 2/5 :

A force de faire le travail pour deux, Palomino oublie parfois que Reis n’est pas un adversaire, mais un coéquipier. De même, Palomino se rend de plus en plus compte qu’il est au-dessus du lot, et lorsque l’apoplexie gagne l’ensemble des rangs du FC Metz, le buffle argentin tente par des prises de balle violentes de faire bouger les choses. Malheureusement ses coéquipiers étant aux prises avec leurs démons intérieurs, Palominal se rétrograde très vite lui-même au rang de simple défenseur centranal qui en aura de toute manière bientôt fini de cette misère.

 

Georges Profondes Mandjeck, 2/5 :

Numéro 6 dans les faits mais numéro 10 dans son cœur de camerounais, Georges profonde tente parfois le Diable et perd généralement le ballon et l’amour du public. Qu’il regagne ensuite à coups d’épaules de noir musclé, puis qu’il perd à nouveau sur une passe en touche, loin dans le dos de Métanire, qui lui était de toute façon hors-jeu.

 

Ferjani Sassi la famille, 3/5 :

Roi des Arabes et des Premiers Hommes, Sassi a fait un match plein, et derrière ses airs de grand indolent, fut peut-être le joueur messin le plus combatif. On regrettera cependant que Sassi n’utilise pas plus régulièrement les techniques roublardes du bled, et ne sorte pas plus souvent le couteau que tous les Tunisiens cachent dans leurs chaussettes pour le mettre entre ses dents, gagnant par-là beaucoup plus de respect de ses adversaires directs.

 

Daniel Candéias des as, 2/5 :

Candéias fait les choses avec implication et application jusqu’aux 3/4, puis se rappelle à ses origines de Portugay sulfureux, et s’inflige des conclusions bien tristes à cette bonne volonté. Ce manque d’hygiène dans ses entreprises est sans aucun doute le symbole d’un manque d’hygiène corporelle et Rigobert invite donc Daniel Candéias à se laver plus régulièrement pour essayer de faire partir cette vilaine mentalité de Portugay limite limite.

 

Janus Ikaunix, 2/5 :

Pleure pas Janis. Sinsinforien ne sait pas la chance qu’il a d’avoir un Letton sexy dans son troupeau. Car si Janis n’a pas ébloui, il n’a pas non plus mérité les sifflets d’enculés qui sont venus saluer sa sortie à l’heure de jeu. Les gens qui ne comprennent pas le football sont priés de prendre l’A31 et de se rendre à Picot où ils pourront exprimer à loisir leur frustration d’être une merde.

 

Génie N’gBaKotO, 1/5 :

On le dit et on le répète à qui mieux mieux, Génie N4hbotokto, n’est pas un attaquant, ni un numéro 10, ni un 9,5. C’est un putain d’ailier qui casse des reins comme Kehli encule des mouches, qui doit jouer près des bords, là où y’a du ressac et des vagues, c’est à dire là où Yéni peut être dans la vibe tranquillement tout en étant un putain de squale dangereux pour l’homme et qui plus est pour la défense du Havre.

 

Christian Bekamenga, 2/5 :

Christian Bekamenga n’est pas lourd, il est obèse. Heureusement pour lui, son âme de négro réussit parfois à transcender ce corps impossible à bouger pour lui permettre d’un subtil mouvement d’épaules de dévier un ballon, mais la plupart du temps, Bekamengros s’est contenté d’être le baobab décoratif de l’attaque messine.

 

Sergay Krivets, 0/5 :

Sinsinforien a parfois des réactions que Rigobert ne comprend pas. Comment peut-il siffler un Letton prometteur de 20 ans qui fait quelques bonnes choses de temps en temps, et applaudir l’entrée de Krivets, l’espèce d’Ukrainien périmé qu’on nous ressert trois mois dans l’année et qui est toujours aussi nul. Jamais vu un joueur surfer aussi longtemps sur trois bons matchs. Lent, emprunté, obsolète, Krivets paraît enlisé dans le football d’avant aussi profondément que dans la dépression. Franchement pends-toi Sergay et laisse une lettre qui fera pleurer tes fans, deviens un martyr. Pas beaucoup d’autres options de toute manière…

 

Habib Diallo, 2/5 :

Pour donner du temps de jeu à Kaboré, Ingsberger a sorti des archives Habib Diallo. Résultat : une tête sur la barre, et trois ballons et demi touchés. Ce qui est déjà beaucoup mieux que Baldé en 8 matchs.

 

Andrée Santos, 0/5 :

Pas de commentaire.

 

Rigobert est un peu chafouin, parce qu’à chaque fois que le FC Metz paraît avoir retrouvé un poil de sa superbe, c’est pour mieux retomber dans la désolation morbide juste ensuite. La Ligain est bien loin, et pourtant Dieu sait si la concurrence ne fait pas rage.

Shalom,

 

Gobert

* L’insulte a été modifiée pour des raisons de secret-défense et par solidarité avec Gwen Tagrenmer [NDSR].

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