Metz – Nîmes (2-2) : La Metz Que Un Club Académie frôle la semi-molle

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Alors que le derby de la Lorranal s’approche

 

Salut les phallus d’alligators,

 

Metz que oune interview :

Dans dix jours Metz affrontera Nancy, une première depuis la mort d’Eli Kroupi ; autant dire que la pression monte de par la Lorraine … Et pourtant, avant de casser la gueule aux Nancéiens, il faut aux grenats passer par la case croco. C’est pourquoi Rigobert a décidé d’en faire de même, et d’aller tâter de l’interview côté caïman en se confrontant à de l’ancien messin, illustre chez Horsjeu pour ses réponses au questionnaire Proustballe, j’ai nommé Pierre zBouby.

 

Bonjour Pierre. Savez-vous que vous avez un nom de pénis ?

Mieux vaut le nom que la tête !

 

Possible. Mais savez-vous que vous avez quand même un sacré nom de pénis ?

On peut passer à l’interview ou je suis venu pour me faire cracher au visage ?

 

Ne répondez pas à la question par une autre question, c’est très malpoli. Effronté va !

Bon d’accord, oui j’ai un gros nom de pénis. Et alors ? Y’en a bien qui s’appellent Lindsay Rose et à eux on leur dit rien !

 

Ah si, à Lindsay Rose on lui dit qu’il a un gros nom d’actrice porno. D’ailleurs si on met Pierre zBouby dans Lindsay Rose, ça devient salace. Limite gênant…

Ben vous Rigobert c’est pas mieux !

 

Ah si, nettement.

Ah non.

 

Ah si.

Non non, vraiment ça craint de la bite.

 

On revient toujours au zizi quoi qu’il arrive avec vous hein ? C’est une sorte de point Godwin spécial zBouby ?

(un peu gêné) Oui c’est ça…

 

Quoi, vous voulez dire que c’est vraiment le cas ? Vous n’arrivez pas à vous empêcher de parler de zgeg ?

(limite honteux) Non, depuis que je suis tout petit je parle uniquement de chibre et de testicule. J’arrive pas à me contrôler… ça me dévore, même la nuit.

 

Et ça se ressent dans votre jeu ?

Ben oui, je joue comme un zboub depuis le début de saison.

 

Ah oui, vu comme ça. Mais en vrai, ce n’est pas si honteux, c’est même plutôt marrant d’avoir un nom de pénis. Regardez le Général de Gaulle, il a réussi à en faire quelque chose lui !

Oui, je sais que mon nom ne conditionne pas forcément mon niveau de jeu.

 

Ah, je n’ai pas dit ça. Je dis juste qu’il faut savoir composer avec ce que la nature nous a donné. Par exemple prenez Métanire : la nature lui a fourni deux pieds gauches, deux bras gauches et deux épaules gauches, et l’a pourtant fait droitier ! Eh ben, le bougre il fait avec et il s’en sort pas mal (jusqu’au moment de centrer en tout cas).

Vous préconisez donc d’assumer son nom et de vivre avec au mieux ?

 

Ce serait une bonne idée oui. Pierre c’est plutôt banal, pas loin d’être sympa. Et zBouby, eh bien ma foi, c’est à la limite du correct, mais Horsjeu.net l’est aussi et ils sont carrément cool !

Ça donne à réfléchir. Merci Rigobert de m’avoir libéré de mon fardeau pénien !

 

Il n’y a pas de quoi, ça m’a fait plaisir. Maintenant, dites-nous comment abordez-vous cette rencontre face à votre ancien club ?

Même si on fait un début de saison poivre et sel, mi-figue, mi-raisin, un peu en dent de scie, et que le bilan est plutôt mitigé, on aborde ce match assez sereinement. Ça me ferait vraiment plaisir de marquer ici à Sinsinf’ comme au bon vieux temps.

 

Si vous marquez, promettez-moi de signer votre but d’un Z, qui veut dire zBouby !

Ça roule, je fais ça si je plante.

 

Formidable ! Merci Pierre d’être venu me voir et à bientôt sur le terrain pour nous montrer ce que vaut vraiment un bon gros zBouby !

Arrêtez de m’appeler comme ça s’il vous plaît. Je préfèrerais juste Pierre. Ou juste le zizi. C’est plus sobre.

 

C’est noté. À plus le zizi.

 

Metz que oune contexte :

Metz va plutôt bien. Avant la trêve internatianale, les Messins avaient réussi l’insigne exploit d’aller gagner à d’Ornano (0-2, avec un but de Fauvergue. Sisi c’est la stricte vérité) et de faire un rapproché bienvenu du podium (4ème). Depuis, Metz a même écrasé sauvagement l’UNFP (3-1) en amicanal et s’était même permis le luxe de laisser à nouveau marquer Fauvergue la grande folle (non non Rigobert ne vous fait pas de blague).

En grand professionnel qu’il est, Cartier avait ensuite enjoint à ses joueurs de ne pas se laisser griser par ce bon résultat à Caen. Petit problème : aucun joueur ne savait ce que voulait dire ‘griser’ et Romain Inèz ne savait pas non plus ce que voulait dire ‘résultat’. Et avec Sylvain Grégory le Marchal à nouveau blessé, Rigobert craint de constater impuissant un retour de l’enfant pas du tout prodige en charnière centranale.

 

Metz que oune match :

-1e : Craintes confirmées, Inèz est titunul.

2e : Deux minutes de jeu et c’est déjà champagne, petits-fours et compagnie sur la pelouse de Sinsinf’.

7e : Un viol collectif aussi sévère et avec aussi peu de préliminaires, ça ne s’était pas vu à Metz depuis l’invasion des huns.

9e : Même Lejeune paraît bon.

12e : GOAL ! 1-0. Quelle combinaison exceptionnelle sur coup-franc entre Sarr, Lejeune et N’Gbakotal. Les recruteurs du Réal de Madrid tente un coup administratif pour rouvrir le mercato.

15e : Les feintes de corps de Métanire sont tellement violentes qu’elles créent des appels d’air.

17e : Romain Inèz est tellement déboussolé qu’il commence à prendre Choplin en marquage culotte de cheval.

19e : Nîmes tente de sortir. De sa surface. N’y arrive pas.

24e : zBouby tente quant à lui, en bon capitaine qu’il est, de se sortir les doigt du cul de Vincent Gragnic. Échec cuisant.

28e : Le jeu en triangle c’est has been à Sininf, Metz invente le jeu en heptagone isocèle inversé et ça marche bien !

31e : Cartier a pris le dessus psychologiquement sur Zvunka et en profite pour placer Métanire en D8.

37e : Certaines sources témoignent avoir aperçu un Nimoîs dans le camp messin. Rigobert n’accorde aucun crédit à ses racontars, ufologues et autres charlatans de bas étages.

42e : Les spectateurs du multiplex sur Bein entament des « olé » !

 

Mi-temps. Rigobert est ému.

 

46e : Cartier sort ses onze joueurs, et les remplace par l’ombre d’eux-mêmes, plus Thibault Bourgeois.

48e : L’ombre de lui-même de Métanire est d’ailleurs encore plus dé-coordonnée que l’original.

52e : Romain Inèz, quant à lui, est comme un poisson dans l’eau.

58e : Et Nîmes égalise sur corner malgré le roulé-boulé de Carrasso. Tagadagada tsointsoin. 1-1.

64e : Le speaker appelle les Grenats à revenir sur la pelouse. Chou blanc.

69e : Rigobert est surpris de voir à quel point des plots maladroits peuvent devenir des joueurs de foot professionnels et inversement.

74e : Rocchi envoie un message au championnat allemand en expédiant une Bundesfrappe pleine barre. L’anus de Zvunka en vibre encore.

78e : Carrasso et Choplin tentent de se distinguer devant le sélectionneur de l’équipe de France des sourds et muets en ne communiquant pas et en laissant Noury planter le deuxième. 1-2.

81e : Aussi peu probable que la couleur du slip de Le Graet après son interview par France Télévision, l’entrée de Fauvergue change le cours du match.

86e : En trois minutes, Metz obtient plus de corner que l’ASNL dans toute une saison.

90e : Et ce qui devait arriver arriva, Nicolas Zinédine Fauvergue, venge les siens du mauvais sort : 2-0, explosion de joie anale à Sinsinf.

93e : Le show Fauvergue continue avec une frappe de 25 mètres déviée en corner.

94e : Et dernière hit parade de Cyril Merville qui sauve le point du nul pour les Gardois.

 

Fin du match. Larmes de crocodile.

 

Les notes :

Johann Carrasso, 1/5 : Trop bien installé dans les cages messines, Carrasso relance la concurrence en envoyant à sa place un sosie en pâte à modeler.

Romain Métanire, 4/5 : Décidément, la hype de ce début de saison s’appelle Romain, a des grandes épaules presque aussi longues que ses bras qui touchent déjà le sol, et une coordination d’un zèbre trisomique. Mais aussi la condition physique d’un Kényan affamé, la volonté d’un milicien serbe, et la vitesse de ce même zèbre trisomique. Le nouvel arrière droit de l’équipe de France tant attendu est là.

Gaëtan Bussmann, 2/5 : L’homme-bus s’étale dans la médiocrité avec panache et un bon jeu de tête.

Romain Inèz, 1/5 : Avec sa gueule de vieux loup boiteux et crève la dalle, Inèz est le seul joueur du monde à avoir les deux jambes plus courtes que l’autre ; ce qui se traduit sur le terrain par de la confiture de merde d’aveugle dès qu’il touche le ballon. Et quand il ne le touche pas c’est pire.

Jérémy Choplin, 2/5 : Bon ok Rigobert t’appelle Charlie Choplin depuis que t’as signé à Metz, mais ce n’est absolument pas une raison pour t’engager corps et âme dans le cinéma muet. Et encore moins pour tenter de reproduire ce vieux film letton en noir et gris « un défenseur central à la dérive ».

Romain Rocchi , 3/5 : Rocchi a l’art de la passe juste, et de la frappe violente. Quel dommage qu’il ne puisse plus courir…

Ahmed Kashi, 3/5 : Des progrès à Caen, confirmés contre Nîmes, la moissonneuse-batteuse s’est à nouveau battu et à nouveau moissonné une belle récolte de ballons et de bouts de tibias.

Bouna Sarr, 3/5 : Le roi Bouna est de retour et il a emporté avec lui le football, invité bienvenu à Sinsinf’. Cependant, le football avait à faire ailleurs et a donc dû s’éclipser à la mi-temps, pile poil en même temps que Bouna.

Kévin Lejeune, 3/5 : Sorti peu avant la pause sur homosexualité, Lejeune a néanmoins eu le temps délivré une de ses prestations les plus sophistiquées de toute la saison et un amour de passe décisive, permettant ainsi à tous les Kévin de gagner un point sur l’échelle de la lose.

Génie N’Gbakoto, 3/5 : Le buteur messin a merveilleusement entamé son match et a merveilleusement terminé cette combinaison sur coup-franc. Il a aussi merveilleusement arrêté de jouer en deuxième période, juste parce que c’était devenu la mode.

Diafra Sakho, 2/5 : Bien moins en verve qu’à l’accoutumée, Sakho nous avait tellement régalé avant ce match qu’on est forcément un peu déçus. Et quand Rigobert est un peu déçu, il ne peut pas s’empêcher d’insulter cette vieille putasse de Sakho qui se fait rejoindre au classement des buteurs par Duhamel ma bite.

 

Le banc de touche sexy :

Thibault Bourgeois, 0/5 : Même transparent c’est encore trop consistant pour qualifier la prestation de gros porc de Thigros Bout de gras. Rentre dans match si tu veux pas que Rigobert te rentre dans le lard.

Nicolas Fauvergue, 5/5 : La transformation. Une plante verte transsexuelle et malhabile qui devient Jésus Christ ressuscité encore une fois, avec toute la classe du monde dans les pattes et un goût prononcé pour le chambrage. Rigobert apprécie.

Luciano Texeira, non noté : L’africano-lusitanien n’a eu que cinq minutes pour sa première. Juste le temps de construire une maison avec toute la tuyauterie et de mourir de faim dans la foulée. Classique.

 

 

NB 1 : Pour voir la progéniture de Rigobert en action c’est ici : http://www.fcmetz.com/article/Multim%C3%A9dia/2013-09-14-12-15-37_revivez-metzn%C3%AEmes-en-vid%C3%A9o.html

NB 2 : La prochaine c’est Nancy, le match le plus attendu de l’histoire du football français, et c’est en pas live sur Horsjeu.net avec un Rigobert tout feu tout flamme.

 

5 thoughts on “Metz – Nîmes (2-2) : La Metz Que Un Club Académie frôle la semi-molle

  1. Je serai à St Symphorien le 24 pour chanter que la Lorraine est Grenat.
    Par contre à 20€ la place en virage + le déplacement de Reims, ça me fait un peu mal au cul…

  2. Merci Rigo,

    le MC Fetz a l’air d’envoyer du jeu cette saison. Je serai aussi au stadio le 24 pour constater de visu.

  3. T’en fais pas pour inez si vous arrivez à faire signer oneyu qui s’entraine chez vous tu ne le verras plus.

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