Metz-Orléans (2-4), la Metz que Un Club Académie ne vous dit pas tout…

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… Sinon, il y aurait des gros mots

METZ – ORLEANS (2-4) : LA METZ QUE UN CLUB ACADEMIE NE VOUS DIT PAS TOUT (SINON Y’AURAIT DES GROS MOTS)

 

 

Salut les couilles de tigre,

La Metz que un Club Académie, plus vraie que nature.

 

METZ QUE OUNE INTERVIEW :

Aujourd’hui Rigobert accueille l’un des protagonistes du renouveau messin, D’Ominique D’Onofrio, dit « le Belge mafieux moche mais riche ». Sans tabou, l’homme-frite revient sur la première partie de saison de son club et sur les perspectives mercatales. Confessions :

Bonjour D’ominique, vous êtes l’actuel directeur sportif du FC Metz. De quel œil voyez vous le début de saison des grenats ?

De l’œil droit.

 

Vous avez été le stratège du dernier mercato messin ; un mercato agité avec pas moins de beaucoup de départs pour presque autant d’arrivées. Quelles sont vos principales satisfactions ?

Je suis particulièrement heureux d’avoir réussi à me débarrasser de Guerrero. Ça n’a pas été chose facile : le bougre s’est accroché à sa paye comme un chien à son os ou comme ma femme à … enfin bref, il s’est accroché. Fleurival, Abdoulaye ou Tamboura pour ne citer qu’eux ont fait moins d’histoire. Après côté arrivées, je suis enchanté de mon travail formidable, notamment pour le gardien, je ne sais plus trop comme il s’appelle. Et Dado Milan aussi. Le défenseur.

 

On ne peut pas en dire autant de son ancien compère de défense, Nicolas Cherro…

Cherro va résilier son contrat contre une indemnité de 3 mois de salaire. Il devrait vraisemblablement retourner en Argentine. Le grand Wagué aussi devrait plier bagage. Albert le cinquième mousquetaire (Albert Cartier, NDLR) en a marre de son comportement de Nasri, et de sa gueule de Teletubbies malade.

 

Ils seront remplacés ?

Oui. Un ou deux joueurs devraient débarquer. Mais vraisemblablement pas Grégory Leca. J’ai vu que la presse française avait fait ses gros titres sur un possible retour du fils prodigue, qui ne joue plus beaucoup à Caen, mais c’est infondé. Leca ne me plait pas physiquement. Ce n’est pas un esthète. Or, Metz est un club d’esthètes.

 

Samy Kehli est un esthète ?

Non, Samy c’est différent. Samy nous permet d’être en règle par rapport aux nouveaux cotas que le Téléthon nous impose de respecter.

 

Et donc d’autres pistes pour Janvier ?

On travaille actuellement sur un dossier chaud : celui de Didier Drogba. Il n’a pas encore dit oui, mais il n’a pas encore dit non. Tout reste possible.

 

Et si Drogba ne venait pas ?

Oh vous savez, y’a toujours un Sissoko, un Dabo ou un Gomis qui traine…

 

Merci D’ominique.

Merci à vous. Franchement. Merci beaucoup Rigobert. Merci.

 

 

LA METZ QUE OUNE IMAGE :

Nicolas Cherro et Mamadhou Wagué quittent donc le navire. La larme à l’œil :

 

 

 

 

METZ QUE OUNE MALADIE ORPHELINE :

Cette rubrique vise à promouvoir notre région frappée de plein fouet par la peste et le SIDA en montrant qu’on peut malgré tout réussir avec du courage et de l’alcool.

NB : cette rubrique est coopérative, n’hésitez pas à faire parvenir à Rigobert vos trésors cachés.

Avant même que le Comité ne s’en saisisse, un lecteur avait déjà tout vu.

Et sinon, pourquoi pas nous ?

Peut-être à cause de ça.

 

METZ QUE OUNE BON ANNIVERSAIRE :

Dernière journée de champianal le jour de la fin du monde : Metz – Orléans. Communsymbole, pile poil le jour que le FC choisit pour fêter ses 80 ans. Et Molinari ses 112. Chacun sa merde. Du coup y’avait du beau monde au balcon pour agiter encore un peu plus la fibre nostalgique déjà bien remuante de par chez nous : Boffin, Meyrieu, Kastendeuch, Gaillot, Serredzum, Jäger, et d’autres pour les plus jeunes. Zvunka, Braun, Kazperzak, Platini (ah non on l’a refusé…) et d’autres pour les plus vieux.

Et vas-y que je t’asticote le haricot du passé, au nez et à la barbe d’un public qui applaudit ses anciennes gloires avec la même vergogne qu’il vomit sur le FC Metz d’aujourd’hui. Chacun son petit drapeau, et allez, cet anniversaire sera le début du renouveau messin. Le quatre-vingt deuxième en six ans. Une belle fête qui ne demandait qu’à être gâchée.

 

METZ QUE OUNE CONTEXTE :

La semaine dernière, Metz ne se déplaçait pas à Bastia : match reporté. Histoire de voir Créteil grappiller trois points de plus. Nique la police. Par contre quitte à ne pas en prendre, autant en perdre. Aussi, la décision de la Commission Fédérale de Discipline a infligé à Rigobert et sa bande un retrait de un point avec sursis. Parce qu’un ivrogne abruti avait lancé un briquet dans la narine de Monsieur l’arbitre lors de la dernière à domicile. Habile.

Et le sursis, autant le mettre tout de suite entre parenthèses, puisqu’en Coupe de France, Metz échoit de Nice, plus qu’un club de merde, un club de merde rival, et entrainé par Forza Puel. Soit déjà huit raisons pour que ça se passe mal et que Metz perde un point.

Pour ce qui est de notre adversaire du jour, Orléans, moins de soucis a priori. Peut-être un ou deux royalistes à perruque en tribune, mais rien de bien méchant. Et sur le pré, pas de quoi inquiéter la ménagère non plus, Orléans est treizième et donc pas loin de la zone rouge (une zone rouge presque aussi large que Pierre Ménès en National, puisque ça descend jusqu’au quinzième), et n’a marqué jusqu’alors que deux buts de pacotille à l’extérieur.

 

METZ QUE OUNE MATCH :

Sa mère la chauve ! Rigobert se rend compte, non sans stupéfaction, que Cartier a encore fait caca dans sa culotte, puisqu’il aligne d’entrée Mousa Gueye et Kévin Lejeune. Bouna Sarr sirote son diabolo menthe sur le banc pendant que Keita est envoyé directement en réserve voir si Samy Kehli y est. Franchement, ça pue du cul ; mais Milan est là, tout rutilant. Rigobert est donc content.

-2e : D’autant qu’aujourd’hui, Metz affronte l’équipe du menu « match de sélection » de PES 2008 : maillot couleur parking souterrain, short pareil, et chaussettes jaunes. Classe.

 

 

 

4e : OK, Orléans joue donc avec d’autres règles.

 

 

10e : D’entrée, c’est animé et Moussa Gueye essaie de tirer de la tête, son meilleur pied. Claquette du gardien.

 

 

16e : Orléans a du mordant. L’arbitre se laisse un peu dépasser.

 

 

 

26e : Corner pour Orléans. Cafouillage anal, tête ou genou d’un royaliste -tout le monde s’en contre-carre la citronnelle-, et sauvetage sur sa ligne d’un messin. Sauf pour le Roi, qui valide ce but car tel est son bon plaisir. 0-1.

 

40e : Frappe de Génie. Net et sans bavure. 1-1.

 

 

Mi-temps.

 

52e : Finalement pas de miracle : pas de fin du monde. Le match continue. Lejeune s’arrête.

 

 

53e : C’est Bouna Sarr qui le remplace. Et tout de suite ça se voit.

 

 

54e : Bouna s’écroule dans la surface. « Jouez ! » dit l’arbitre.

 

 

56e : Magnifique remontée de balle de Milan. Un Orléanais tente de le stopper, en vain.

 

 

63e : Proment botte son coup-franc de pied de maître. Ballon qui aboutit sur le visage un peu sale d’un Orléanais périmé, et termine sa course au fond des filets. 2-1.

 

 

64e : Ambiance.

 

 

65e : Carrasso arrête un tir. Puis deux. Pas trois. Tapette. 2-2.

 

 

70e : Cartier tente un truc.

 

Devenu subitement totalement fou, l’entraineur messin couronne un temps fort de son équipe par un changement incompréhensible : sortie d’el patron Milan et entrée de Cornet. Le tout accompagné d’un passage en 3-4-3 malvenu. L’équilibre est rompu.

 

 

72e : Du coup les grenats perdent un peu le contrôle.

 

 

74e : Conséquence logique, un gris lobe Carrasso, dans une défense complètement perdue : 2-3.

 

79e : Metz ne pousse pas. Parce que faut pas déconner non plus.

 

 

 

80e : Dans un match de plus en plus fair-play.

 

 

81e : Metz pousse enfin. Sans réussite.

 

 

83e : Dernière offensive des Orléanais. C’est pas très beau mais ça passe : 2-4.

 

 

87e : Entré en jeu, Baning joue avec ses armes.

 

 

94e : Les messins peuvent avoir le sentiment du devoir accompli.

 

 

Fin du match. Metz perd donc contre Orléans.

 

 

Et le bel anniversaire tombe à l’eau.

 

 

Conférence de presse : Cartier revient sur ses choix.

 

 

L’ŒIL DU GOBERT :

Johann Carrasso, 2/5 : Ah pour faire des doubles parades à la Mickaël Landreau là y’a du monde, mais quand il s’agit d’arrêter un troisième tir à bout portant dans la foulée, là y’a plus personne. Enfant pourri gâté va.

Romain Méta-balle-au-sol, 1/5 : Avec son look à la Jairzinho et son niveau à la Cubillier des mauvais jours, Métanire est une sorte de mixture infâme brésilo-kurde qui a sauté l’étape conduite de balle dans son cursus de jeune footballeur.

Gaëtan Bussmann, 1/5 : Visage banal, coiffure lambda, onze de moyenne à l’école, joueur semi-complet, Bussmann est à la médiocrité ce que Denis Balbir est aux cheveux gras. Un parangon.

Guido Patron Milan, 4/5 : Un poil fautif sur l’égalisation (mais bon on ne chipote pas avec la créature), Guido a encore fait parler son corps de bison, ses relances d’esthète, et sa queue de cheval. Au-dessus du lot, au-dessus du match, Cartier a décidé de le sortir. Ceci restera le mystère le plus total du XXIe siècle, ex aequo avec la mort de Laurent Ruquier.

Ali Bamba, 3/5 : Moyen plus. Assez bien. C’est toujours largement mieux qu’Inez. Ça mérite donc encouragements. D’ailleurs, coucou Inèz !

Grégory Capitaine Proment, 3/5 : Pirlo a dit un jour : « mon joueur préféré c’est Grégory Proment ». Il avait bu. Beaucoup. Mais l’essentiel est ailleurs. La classe appelle la classe et si Greg n’a pas la barbe, la crinière, le jeu de passe, les coup-francs, la carrière, le palmarès, la richesse, la femme, la maison, le bronzage d’Andréa, lui après la fin du monde, il pourra dire qu’il était dans le onze de légende du FC Metz. Et qu’il a un micro-pénis, mais ça c’est une autre histoire.

Mayoro N’douille, 1/5 : Depuis que Cartier lui a INJUSTEMENT retiré sa confiance, Mayorototo est devenu tout nul. Alors qu’avant il était tout bon. Y’a pas de justice.

Génie N’Golaço!, 3/5 : Une frappe soudaine, puissante et belle. Des coups de reins en veux-tu en voilà, et une percussion de bon aloi. Sinon du vide, du rien et de la merde. Match classique pour l’intermittent du génial.

Kévin Lejeune, 0/5 : Bouffeur de foutre d’orang-outan, jouer au foot c’est pas empiler des zig-zag de gonzesse et puis chigner au sol quand on s’est fait percuter par un gros noir qui lui, n’a rien à perdre lorsqu’il te rentre dans le lard. Jouer au foot c’est faire comme Messi, Ronaldo ou Ben Khalfallah putain !

Moussabacar Gueye, 0/5 : Moussa est un échassier africain totalement nul. Avec ses jambes infinies, sa gueule de Bernard Mendy et ses contrôles de la rate, Rigobert ne comprend vraiment pas comment un jour quelqu’un a pu regarder Moussa et se dire « lui je le veux dans mon club ». Même contre un cheval mort Moussa est une arnaque.

Diafra Sakhour dans le vide, 0/5 : Et ça aime bien en plus. Si c’est une histoire de teinture blonde, Rigobert est prêt à faire des concessions, mais va falloir songer à toucher plus de huit ballons par match. Dont neuf du genou.

 

Remplacenterie :

le Roi Bouna Sarr, 3/5 : Ok Bouna joue une fois sur cinq, et encore quand il est motivé, mais ça vaut toujours mieux que le tas d’épaules du vieux Kévin. Par contre Bouna, le match est terminé, maintenant faut lâcher ton ballon.

Maxwell Cornet, non noté : Comment as-tu pu ? Ok t’as douze ans et demi et tu comprends pas encore les histoires de grandes personnes, mais quand ton coach devient fou et te demande de rentrer à la place de Milan, faut dire non et partir en courant. Normalement c’est qu’y a un piège.

Albert Baning des bois, non noté : Beaucoup trop grand pour être considéré comme un humain. Beaucoup trop petit pour être considéré comme un immeuble. Albert est donc entre les deux, mi-humain, mi-immeuble.

 

 

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