Salut les quinze aveugles de Paris,

Comment ça va ? Non, Rigobert s’en contre-branle. Mangez-vos morts.

Le FC Metz, c’est quoi déjà ?

C’est bien des choses ma p’tite dame. Mais malheureusement Rigobert ne peut pas tout raconter. Il n’a pas le temps. Et puis il risquerait de tomber dans la haine. Et la haine c’est mal m’voyez ? Aussi, se contera-t-il de vous déporter vers un article encyclopédique assez correct : hmmmmm le caca c’est délicieux.

Maintenant que tout le monde est au courant, on peut faire un petit point mercato avec le sourire :

– Recruté en Août avec pour mission de semer la zizanie dans les défenses de Ligue d’eux, Amido Baldé, grand noir insipide, n’aura réussi qu’une seule chose : remplacer Kwamé N’Sor l’unijambiste dans le coeur des supporters grenat. Six mois et quelques mollards dans sa gueule plus tard, voilà Amido qui tout ballot, enjambe le désert du Sahara et la civilisation pour relancer sa carrière en Angola. C’est pas joli joli.

 

Aimé Sezer Ozmen, aussi moche que nul, et inversement, connaît le même destin tragique, mais avec moins de cheveux et s’en retourne comme un seul homme manger des loukoums huileux chez les Ottomans.

Pour ceux qui le connaissent mal, Ozmen c’est le fétus d’1m93 ambiance petits pois carottes. Les autres sont des Turcs. Sauf un qui ne peut être que Roumain.

 

Wasquehal (défaite 2-1) :

Face à un ogre du football français, le FC Metz ne partait pas favori en coupe de France et de Navarre. Aussi, nul ne saurait s’étonner de revoir repartir des Grenat la queue entre les jambes et encore plus bredouilles qu’une vulgaire bande de Sri-Lankais. Metz chuta donc en terres du Nord, et sort de la coupe nationale par la petite porte. Ce n’est même d’ailleurs plus une porte, c’est un soupirail.

Dijon (défaite 2-1) :

La suite c’est du film X, catégorie Bukkake, avec le FC Metz à genou, les yeux mi-clos et la bouche ouverte. Le DFCO, ogre de Ligue d’eux, bonsoar bonsoar, est d’abord venu entamer assez sévèrement ce qui restait du capital sympathie comme du capital points des Grenat, provoquant le limogeage de José Tallinn, et l’abandon de toute la philosophie pédé qui nous avait été vendue contre notre gré depuis quelques mois, pour enfin finir par la nomination d’un ancien de la maison, Philippe Ings Berger ; lequel après avoir enchanté les années 80 du FC Metz, brassard au bras et les couilles à l’air, était devenu entraîneur médiocre de Laval, au mieux. Mais le supporter messin est un candide, aussi se laisse-t-il facilement mener par le bout du nez. Aussi a-t-il donc suffit à Bernard Sauron de se lisser la moustache à la veille de Noël, et d’annoncer en grandes pompes que tout ce qui avait été fait depuis cet été était finalement de la merde, à conjuguer au passé, puisque la tête du coupable était désormais sur une pique, et que le FC Metz allait pouvoir repartir sur les bons rails dans une odeur bien assumée de terroir.

Non pas que Rigobert détestât le nouveau coach, ou ni même qu’il ne fût heureux de cette nomination (pour diriger des chèvres, quoi de mieux qu’un berger, ahahah) ; mais il ne suffit pas que Bernard Sauron vienne sur son 31, avec les joues rouges, le sourire en coin et la queue en tire-bouchon, puis rende par une formule bien choisie, nul et non avenu tout ce qu’il avait lui-même mis en place six mois plus tôt, pour que le Gobert commence déjà à se toucher la nouille en pensant à des jours meilleurs. Que nenni ! Nique le Mordor, nique Carlos Saroumane Freitas, à qui Sauron a désormais dévolu cette unique mission de dégraisser un effectif bien adipeux à défaut d’être efficient. Quoiqu’il en soit qu’est ce qu’on se marre…

Colmar (défaite 1-0) :

Ce fût alors à ce moment précis, et toujours sur la vague euphorisante de la nomination du Berger que les Grenat devaient recevoir Colmar, lors d’une rencontre amicanale. Et dans un match aux confins de la désolation, du FC Metz n’émanaient aucun signe de résilience, mais plutôt des odeurs de cadavre. Le Berger n’ayant d’ailleurs pas montré grand chose de très encourageants lui non plus, avec notamment la titularisation de Samy Kehli, oui madame et quelques changements pur style art contemporain.

Dans ce marasme, la tête haute et le polo bien repassé, revoici-revoilà, Albert le cinquième mousquetaire Cartier, qui n’a pas changé d’un pouce, si ce n’est qu’en guise de Graoully, c’est désormais un lionceaux jaunâtre qui figure peu fièrement sur son plastron. Et autant dire, que Tonton Albert, présent pour le match contre Colmar, aimerait beaucoup voir son nouveau club de chinois s’imposer sur les terres de ses succès; là où ses cendres sont encore chaudes. Communsymbole de Gaëtan Bussmann, qui à force d’être en tribunes à Mayence, vient d’être nommé stadier. Shalom.

Metz – Sochaux :

-9 : Les supporters messins sont fébriles. Ils viennent d’apprendre que le prince de Belgique serait titulaire.

 

-5 : En revanche, Rigobert est très heureux du retour du véritable enfant prodige du FC Metz.

Jésus Ikaunieks est dans le groupe. Ici entouré de sa maman, son papa et le reste de l’équipe du FC Metz.

 

12 : Crispation et faiblesse technique de toute part. Le football décède lentement mais sûrement à Saint-Symphorien.

 

18 : Jésus Ikaunieks peut tenter ce qu’il veut, il est beaucoup trop en avance sur son temps et ses disciples ne parviennent jamais à utiliser ses petits pains à bon escient.

 

25 : Seul Krivets paraît pouvoir déchiffrer quelque peu les arabesques sibyllines de l’enfant-Roi.

 

32 : Tentative superbe de Rivièrez, esthète solitaire, avec cet auto-croche pied dans la pelouse combiné à une prise de balle extérieur, des appuis d’acrobate et la volonté de dégager le ballon loin dans les nuages, évitant malheureusement le CSC le plus spectaculaire qu’il eût été à Rigobert de voir.

 

42 : Petite fautounette de Palomino sur un chinois-sochalien : carte jaune pour le défenseur messin. Monsieur l’arbitre répondant à une certaine forme de logique raciale inversée.

 

43 : Palomino n’y goutte pas et dépasse les bornes. Monsieur l’arbitre n’en espérait pas tant et expulse le demi-dieu argentin.

C’est pourtant avec humour et légèreté que Palomino aurait signifié son mécontentement à Monsieur Gauthier, encore plus rigide que chauve.

 

Mi-temps. 

 

46 : Sortie de Krivets et retour, après des mois de convalescence, du titan GUIDO MILAN.

 

58 : Le Fc Metz joue nettement mieux. Et les supporters commencent tout doucement à croire au maintien.

 

59 : Crucifixion d’Ikaunieks, qui cède sa place de messie à Mustapha Kaboré. Le Berger prend un virage religieux radical mais dans l’air du temps.

 

65 : Au tour de Samy Kehli de laisser sa place à Fadil Sido. Le FC Metz nargue très clairement Sochaux et Albert Cartier avec ce changement estampillé CFA 2.

 

69 : Sido en est déjà à son 23ème ballon récupéré et a déjà quadruplé sa valeur marchande, qui est désormais de 72 euros, payables en tickets-restaurant.

 

73 : Le FC Metz fait la nique aux Sochaliens et inverse la tendance. Sur corner, Mustapha Kaboré passe tout près d’accomplir la prophétie.

 

76 : BUUUUUUUUUUUUUT !!!!! Allah est grand, Ikaunieks n’est pas le messie, c’est un imposteur ! Sur une merveille de passe de Fadil Sido, Kaboré ajuste la religion chrétienne et donne l’avantage au FC Metz.

79 : En même temps tout s’est simplifié pour le FC Metz depuis que Guido Milan a repris sa place naturelle en donjon du FC Metz.

 

85 : Plus rien ne peut arriver à ce FC Metz, surtout avec ce Sochaux Tonbéliard comme partenaire de jeu…

 

92 : Dernier contre grenat, Sido se fait découper par le dernier défenseur chinois qui écope d’un rouge et N’Gbakotal d’un coup-franc.

 

93 : C’est au-dessus. Et il pleut. Mais on s’en branle, on est heureux.

 

Fin du match : Ok il reste à l’ASaNaL quelques 9 points d’avance sur son rival supérieur historique, mais les Grenat sont désormais à l’affût.

Les notes :

 

Thomas Didillon, 3/5 : OKLM.

 

Romain Métanire, 3/5 : Un Balliu dans chaque jambe et Rivièrez sur le dos, Métanire est le meilleur défenseur latéranal droit du monde, taisez-vous.

 

Tiago Gomez, 3/5 : Première période de juif-arabe, avant de devenir un rempart, une citadelle, un phare dans la nuit, un beau Portugay volant et sympathique. Dommage pour les 90 000 passes en touche.

 

Jean Louis Palominal, non noté : N’écoute pas les chiens de Satan, un défenseur centranal argentin qui ne prend pas un petit rouge  de temps en temps pour avoir insulté la mère et/ou les descendants d’un arbitre n’est pas un vrai défenseur centranal argentin. D’autant plus lorsque c’est pour permettre à son compatriote, le grand Guido Milan, 4/5 de faire son retour par la grande porte et offrir aux supporter grenat des promesses de défense invincible et de testostérone en veux-tu en voilà.

 

Jonathan Rivièrez, 2/5 : Inez en noir.

 

Et le gros Georges Mandjeck, 4/5 étendit son empire, avec calme. Rayonnant et courageux, propre et appliqué, formant avec Sassi la famille, 3/5 une paire africaine complémentaire et esthétique. Si Sochaux n’a pas eu d’occas, c’est uniquement grâce à ces-deux là. Et grâce à Sochaux aussi. Merci Sochaux.

 

Samy Kehli, 2/5 : Qui l’eût cru, le prince de Belgique est de retour en chair et en os dans une composition d’équipe professionnelle, et qui plus est dans celle qui l’a vu naître au footbanal, un sport que le grand Samy ne comprend toujours pas malgré de la bonne volonté. Grande guiche molle avec des capacités cognitives limitées, Kehli a quand même soufflé un vent rafraîchissant en ces temps de Candéias. T’es NUL Samy Kehli !

 

Janis Ikaunieks, 3/5 : Entreprenant et batailleur, le Letton juvénile est au-dessus de ses camarades de jeu, techniquement et dans l’imagination. Ce qui pose problème, Ikaunieks ne peut pas être entouré de charlatans et la rose en lui ne saurait éclore qu’en compagnie des plus grands. Rigobert conseille donc à Janis d’aller au Réal, terrain certainement plus propice à son épanouissement. Ou de rester à Metz et d’adapter son jeu et de faire des passes en profondeur vers Métanire.

 

Serguey Krivets, 2/5 : Krivets sent le football mieux que les autres (hormis le Letton) mais ne peut absolument pas courir. Sacrifié à la pause sur l’autel d’un remaniement tactique imposé par la rudesse du peuple d’Argentine et de l’inflexibilité du chauve-arbitre.

 

Génie N’Gbakoto, 3/5 : Pas du tout adapté au poste de numéro 9 esseulé, Génie s’est pourtant démené comme un lion, semant la zizanie ça et là, avant d’être repoussé sur une aile, laissant entrevoir le meilleur en lui et sans cesser ses innombrables efforts, finissant ainsi  de consacrer le capitaine d’un soir comme LE gros joueur du FC Metz cuvée 2015/2016.

 

Mustapha Kaboré 4/5 et Fadil Sido 4/5 ont tous les deux ressemblé comme deux goutes d’eau subsaharienne à un coaching gagnant. Respectivement buteur et passeur, guerrier zoulou et guerrier zoulou, bienvenue au club.

 

 

 

Rigobert

3 thoughts on “Metz – Sochaux (1-0) : La Metz que un club académie commence la traque

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