Je t’ai manqué
Pourquoi, tu me visais ?

 

Je n’ose pas trop imaginer que certains derrière leurs écrans se demandaient où donc était passé l’autre con qui parle de tout sauf de football dans ses intros. J’étais caché.

Reprendre la plume pour une victoire, voilà l’opportunisme souverain. Une sorte de retournement de veste bien senti, de derrière les petits fagots du bon dieu. L’idée était venue de revenir pour la coupe, mais en regardant ce match à travers le verre opaque de la contenance houblonnée, l’envie disparut soudainement. Il faut dire que la peignée a bien aidé à la dissuasion. Alors, là, voilà, hop !

Un pion sur péno, mais la chicane, la ferraille pour revenir, puis, pof ! Le coup de reins qu’il fallait pour passer devant, pour faire salut dans le rétroviseur. La fusée pailladine vient se poser sur le naseau niçois et prendre la sixième place de notre beau championnat national. Un retour dans ces conditions repaît comme un bon goulash, un lundi soir au coin du feu, les panards en éventail sous le coup de la chaleur rassérénante. On va essayer de tenir le rythme.

 

Titulaires :

Lecomte (2/5) : il sort un peu comme en 40, mais pas le bon mois, sur l’action du péno, et nous file des sueurs froides sur ses passes dégueulasses, on n’oublie pas non plus les quelques sorties propres.

Aguilar (3/5) : ça bounce sur le boulibouli (aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça fait jeune).

Congré (3/5) : pas heureux sur le contre du péno, il s’est astreint à rester dans sa zone et à bien couvrir. Ca va.

Mendes (3/5) : a tenu la baraque comme un semi-Hilton.

Mukiele (3/5) : lui aussi, du coup on avait Vito sur le terrain (presque). 0.5+0.5= 1. CFDT.

Cozza (NN/5) : bah le pauvre il se fait sortir comme un malpropre par DerZak, mais bon, choix tactique. Du coup, Sambia (2/5) ne joua ni au même poste, ni au même niveau.

Skhiri (2/5) : à l’aise sur le terrain comme une menthe religieuse dans un paquet de Tic Tac.

Lasne (3/5) : auteur d’une magnifique frappe zig-zag aidée par deux contres pour égaliser, bonne activité dans le milieu comme un made man.

Dolly (2/5) : ça bouge beaucoup pour quelques pauvres passes non interceptées, faut changer les piles si c’est trop fort en ampères.

Ikoné (3/5) : c’est bien de nous rappeler tous les 10 ans qu’il sait jouer au football, mais nous on veut un professionnel, pas un rappel de vaccin.

Camara (2/5) : toujours du respect pour Souley, même quand il se fait déborder par le ballon.

Entrés en jeu (plus tard que Sambia) :

Mbenza : sa majesté toute puissante.

Sio : sa majesté des moches.

Il faut écrire chez nous. C’est une obligation vitale pour qui se targue d’être auteur. Viens.
Apparemment, c’est aussi de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

 

 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

 

 

 

1 thought on “Montpellier-Angers (2-1) : la Paillade Académie vous fait coucou

Répondre à JPR Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.