Montpellier – Lyon (0-2) : l’eau dans l’épée
Pourquoi écrire sur l’ennui ? Pourquoi tenter de trouver une inspiration reconnue et reconnaissable à partir du rien ? Ce néant semblerait propice à broder, ce faisant trouver des formules bien senties, récolter les bravos, ou les hourras c’est selon, supporter ces lauriers empoisonnés.
Faire du rien un amas littéraire, un peu comme ce diable de Flaubert qui voulait en faire un livre. Alors quoi ? Continuer à tenter de se mouvoir en un Midas scatologique, en attendant des jours meilleurs ? Non pas, la patience est par essence finie. Fi des analyses techniques, si tant est que la technique est encore pertinente dans toute cette merde.
La fin ? Vers le bas à force. Quelque soit l’adversaire, l’effort doit se faire multiple, continu, pugnace.
Et efficace. Pas comme ce soir quoi.
Les Jean-Michel Titulaires :
Jourdren, 2. Même Napoléon était plus serein après les 100 jours.
Rémy, 2. Sûrement pas engagé par la Stasi pour tenir les corridors.
Hilton, 3. Just when i thought i was out, they pull me back in.
Congré, 1. Comme si Wenger nous avait filé du pognon pour acheter ça.
Roussillon, 2. Vivement le nouveau nom de la grande région.
Sanson, 2. Une montée en puissance bayrouiste.
Saihi, 1. N’aurait jamais dû commencer le match.
Ne l’a d’ailleurs jamais fini car Dabo, 2. L’homme invisible.
Martin, 2. Chien perdu au milieu d’un champ de quilles.
Boudebouz, 2. Fait des roulettes à 20 mètre de ses barres.
Ninga, 2. John Utaka’s revival.
Yatabaré, -?. L’impression de regarder un film mal doublé.
Remplacé par Camara, 2. Pour les cascades.
Le bisou vigneron.
Je suis pas sûr de bien interpréter, mais on sent comme une lassitude.
Loulou no se va
Jolie bannière.