Le vin entre, la raison sort.

 

 

Eh bien voilà, finie la saison des petites coupes à cœur, celle qui nous annonçait l’accalmie, la jolie accalmie qu’on réclame à gorge raclée en battant si fort des mains qu’on ne les sent plus. Fini les suspenses à tiroirs quand on sait qu’à la fin de la soirée, on sera ou bien triste comme les pierres, ou bien joyeux comme le pape. Hier c’était Monaco, aujourd’hui c’est la Lyonne salope qui nous ampute de notre espoir de SDF.
Mais à trop démarrer comme des lapins constipés, il n’était nul besoin de se persuader du contraire, nulle nécessité de se voiler la face : on allait, au contraire des léporidés susnommés, en chier. Et un plein tube, c’est dit. Le match était plié en une bonne grosse vingtaine de minutes, malgré nos jolies tentatives de contrecarrer l’arrivée annoncée d’une issue fatale. Rien n’y a fait, à part peut-être notre maladresse et un gardien aux réputations diverses mais néanmoins fidèles.

Adieu donc les coupes, adieu les palpitations éphémères, adieu les tirages au sort avinés, bonjour le championnat et sa suite prometteuse.

 

Titulaires :

Lecomte (2/5) : très mal placé sur le premier but, il n’a pas réussi à effacer l’erreur en étant ni rassurant, ni relançant par la suite.

Mukiele (2/5) : un peu perdu, et ce n’est pourtant pas son habitude, il a essayé de tirer au but en fin de match pour faire oublier sa prestation défensive dégueulasse.

Mendez (1/5) : tellement à la rue qu’il n’est à coup sûr pas dans les stats du ministère, se rendant même coupable d’une stupide charge sur Fékir, qui n’a même pas eu besoin de jouer les filles faciles de l’air pour obtenir un pénalto.

Hilton (2/5) : le seul Brésilien qui ne laisse d’habitude personne passer dans son dos a semble-t-il soupé d’aller à contre-courant de la réputation de ses compatriotes et a rejoint le rang.

Aguilar (3/5) : synonyme de « bon à Montpellier » en 15 lettres ? « Je me casse cet été. »

Sambia (2/5) : a mis la charrue avec les bœufs.

Lasne (1/5) : l’inexistence faite parabole.

Ikoné (3/5) : plus grand joueur bipolaire schizophrène branché sur courant alternatif du football. C’est toujours un titre de pris.

Mbenza (2/5) : intéressant dans ses appels, mais ne donne jamais suite à satisfaction. On dirait un mec qui bosse en hotline.

Ninga (2/5) : il y a du Souleymane Camara en lui.

Entrés en jeu :

Sio : propre comme un sous-neuf.

Dolly : partons.

Camara : éternel jaune.

 

Mention spéciale à mon Michel qui a fait se caguer dessus le quatrième arbitre en fin de match. C’était bien marrant, moins pour Michel qui a rejoint les tribunes comme une crotte noire de colère.

 

 

Il faut écrire chez nous. C’est une obligation vitale pour qui se targue d’être auteur. Viens.
Apparemment, c’est aussi de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

 

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