Montpellier-Marseille (1-1) : la Paillade Académie est mi-colère

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Siffler haut

La bêtise insiste toujours.

 

Il a fallu que cela tombe sur un match comme celui-ci. Un qui ne se noie pas dans l’oubli d’un samedi 20 h au milieu d’autres matches insipides. Un qui n’a pas de diffusion unique sur une grande chaîne, avec l’ensemble de la sphère football qui analyse la moindre touche de balle. Où chacun va donner son petit avis. Où l’on va faire 25 000 ralentis de la moindre polémique, tout en se targuant d’être journaliste.

J’ai vu un extrait d’une émission où monsieur Mathoux se choque des comportements dans les couloirs du stade. Ce même monsieur qui attise avec sa bande de pitres la moindre controverse en créant du débat dans le débat du débat, et ainsi de suite jusqu’à qu’on ne sache plus de quoi on parle. On y dit aussi que le problème est que personne ne connaît vraiment les règles du football. Je ne le remets pas en cause, moi-même ayant des lacunes en la matière. Mais ce sont les mêmes qui déclarent le hors-jeu d’Hilton évident, mais qui enchaînent donc les ralentis sans discontinuer. On marche sur la tête.

Ce qui reste le plus énervant, c’est que je n’ai plus envie de parler du match. Le fruit est pourri. Pourtant ce match était abouti, tactiquement prévu à la perfection, exécuté sur du velours. Pourtant les petits ont parfaitement joué le coup, impressionnants de calme et de précision. Pourtant l’ouverture du score était belle, le cœur pailladin avait chaviré.

Et la bêtise incompétente frappa. Je ne vais pas m’étendre mais ce pénalty n’a pas lieu d’exister. L’arbitre y est allé de son explication à la mi-temps. La faute sur Sanson ? Une vaste blague inventée pour se justifier, alors que tout le monde se focalise sur le ballets des mains d’Aguilar et d’Hilton. Le coup de sifflet est donné après cela, donc après le tango Sanson-Mukiele. Rigolons donc bien ensemble de ceux qui reviennent après la justification en demandant à tous les Montpelliérains offusqués de se taire. Qui avait parlé de la faute sur Sanson avant ? Personne. Rangez donc vos serments d’hypocrites, charlatans de mauvaise foi.
Allez, encore un effort, il faut parler de ce but refusé. Mais vite, l’agacement point. Après vive réflexion et tassement de la colère subjective, avouons que ce hors-jeu existe et que la décision est légitime. Avouons que l’arbitre de touche semble rentrer sur le terrain se signaler avant la venue de Mandanda et sa clique. Avouons que c’est cette décision sur le pénalty et la mauvaise gestion du match qui amène la vindicte à éclater. Tout simplement.

Il a fallu que cela tombe sur ce match, et heureusement en fin de compte. Car la semaine a démarré, et la colère s’est refroidie. Ne sera retenue finalement que cette belle performance, de nouveau, de La Paillade. Que ceux qui prétendent aux premiers rôles n’auront jamais le combat facile. Qu’il y a une équipe de carrossiers prête à leur limer les dents sur l’armure impénétrable du Clapas. Et que ni la bêtise des contempteurs de bas étage, ni celle des siffleurs mirauds, ne viendra changer cela.

Titulaires :

Lecomte (3/5) : bien parti sur le péno, il a sorti des ballons chauds, comme cette envolée sur une frappe partant en pleine lucarne.

Roussillon (4/5) : encore mobylette à carburant pétaradant, il a pénétré les lignes adverses comme un morpion dans un slip détendu.

Mendes (3/5) : propre comme un sou neuf passé à la soude.

Hilton (3/5) : comme un poisson dans l’eau du bain dans cette défense à 5, décidément.

Mukiele (3/5) : victime innocente de la bêtise humaine, il a nonobstant fait son travail.

Aguilar (3/5) : encore hyperactif sur sa ligne comme un Parkinson qui se fait un rail.

Skhiri (2/5) : il a pris l’eau en deuxième mi-temps, cherchant plus l’appel d’air que le ballon.

Lasne (2/5) : malheureusement dans la même zone que le Brésilien malin d’en face, il aurait dû prendre plus de distance plutôt que d’aller à la cogne.

Sessegnon (1/5) : vu comme un organisateur mais incapable de mettre en ordre ses doigts de pieds, on dirait un secrétaire national du PS.

Mbenza (2/5) : rien ne sert de courir vite, il ne faut pas oublier le ballon.

Sio (3/5) : client poli, il a mis du temps à être servi mais a englouti le plat dès qu’il a eu l’occasion. Tellement surpris de réaliser un geste décisif qu’il a tenu à rater son salto, se blessant sûrement sur la chute. Bravo.
Remplacé à la mi-temps par Camara (2/5), qui a failli récolter le 4 si ce hors-jeu passif ne lui avait pas fait dans le cul.

Remplaçants (sauf Camara, il est au-dessus, z’avez-vu ?)

Congré : histoire de rigoler.

Sambia : histoire de.

 

Il faut écrire chez nous. C’est une obligation vitale pour qui se targue d’être auteur. Viens.
Apparemment, c’est aussi de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert.

 

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