Montpellier – Metz (2-0) : La Paillade Académie mange du raisin

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La voisine est un cul à prendre

 

 

Moi les premières années avec ma femme, je faisais ces conneries aussi. Une réunion hebdomadaire pour régler les problèmes avant qu’ils ne s’enveniment. Résultat aujourd’hui, quand elle tombe sur moi dans les couloirs de la maison, elle a des remontées gastriques, elle me trouve laid et con, et elle essaie de me tuer trois fois par semaine. Euh depuis les tables rondes, j’y crois plus beaucoup…

 

La journée avait pourtant mal démarré. J’ai été réveillé par la voisine, qui, invitée à contrecoeur dans la maison, gueulait à n’en plus pouvoir dans le hall. Ah oui, la voisine est sourde. Là voilà donc à monter dans les octaves, racontant sa vie, et vas y que j’ai mal au dos, et que l’été est pourri, et que les jeunes sont chiants avec leur motocyclette à faire du boucan. Ah oui, la voisine est vieille. Et au coin d’une phrase, comme ça sans prévenir, la voilà qui parle de son cachalot sur pattes de petite fille, échouée dans son salon car évacuée sans préavis de celui du petit copain. Alors, j’ai pas tout bitté, mais le type serait apparemment un maçon plus âgé de cinq ans, n’ayant pas inventé le fil à couper l’eau chaude. Voilà, j’ai perdu deux heures de sommeil pour m’actualiser dans la vie sentimentale d’un cétacé avaleur de chewing-gums qui trouve, d’après une conversation téléphonique captée (enfin captée, elle hurlait dans le jardin), que « Jul c’est vraiment un artiste de ouf ». Je vous laisse seuls juges, mais personnellement , si c’est ça un « artiste » de nos jours, permettez moi de me poignarder avec le Saint Jean Baptiste de Rodin.

La journée a quand même réussi à être agréable à son crépuscule. Mon coeur a pu vivre une joie qui dissipa aussitôt toutes les contrariétés accumulées, causes inébranlables de ce réveil tout pourri du cul. Bon à cela près que les moustiques tigres (à cause de leur rayures paraît-il, enfin bon, on aurait pu les appeler zèbres aussi hein) ont envahi la région et transporteraient avec eux, pour certains, un petit bagage cabine plein de bonnes choses comme la dengue ou encore le chikungunya (le nom fait encore plus chier que la maladie), et que l’un d’eux s’est décidé à me piquer (enfin l’une d’elles, ce sont les femelles qui piquent, comme un symbole) plusieurs fois. Je ne ressens pas encore les symptômes mais je pense que si c’est le cas j’irai contaminer la voisine en élevant deux-trois salopes à dard (comme un pas symbole) gavées de mon sang pour les lâcher dans le salon, refilant la petite à la grosse vache en train de regarder D17 et de pianoter un texto pour que son chéri voit à l’écran qu’elle est « tro tro désolé peti keur ».

Oui, pardon, sinon à part ça, on a buté sur les Grenats, qui ont fini par exploser toutes seules pour nous laisser la place. De bonne augure pour la suite, car il est évident que si on continue à jouer de la sorte, on fera sûrement un bon vieux championnat tout pérave, finissant là ou personne ne nous attend pas (vous suivez ?) : le ventre mou.

 

Les notes :

Jourdren (4/5) : il est évident que sans lui, point de point(s). Fait les parades qu’il a à faire, sort à bon escient (pas Michael) et fait de bons dégagements. Il ne faut plus désespérer, nous l’anoblirons ce gentilhomme.

Tiéné (3/5) : oui d’accord, il nous libère en tirant à travers un mur escamotable un coup franc de roublard. Mais il a laissé trop souvent son couloir ouvert aux quatre vents alors que la défense centrale n’était pas au mieux.

Hilton (2/5) : mon dieu, la tristesse du tacle qui cause le pénalty. Courbis dit fièrement qu’il a retrouvé ses jambes de Junior, je me dévoue pour les lui scier illico macias. Les jambes de Hilton, ça suffira amplement, merci.

El-Kaoutari (2/5) : d’aucuns me trouveront sévère mais qu’importe, je les emmerde. Quand on passe son temps le nez en l’air à chercher le joueur qu’on est censé marquer, on est dangereux, et on n’a pas sa place dans le onze de départ. Connard.

Deplagne (3/5) : pas forcément très serein mais il aura eu le mérite de couvrir quelques fois les conneries des deux abrutis ci-dessus. Et puis le coup du mur escamotable, c’est lui, et cela relève presque du génie.

Martin (3/5) : mais qu’est-ce qu’ils ont les mecs à se palucher les coquillettes sur sa tronche de diplodocus nain ? C’est un bon milieu récupérateur, mais de là à dire que c’est un excellent joueur, on va vite oublier un quelconque cousinage, bordel de merde.

Sanson (4/5) : voilà, lui, on peut se triturer le cierge dessus, je passerai presque outre. Il a moins taclé que contre Marseille mais, macarel, il a ratissé, blanchi et relancé bon nombre de ballons. Dont ce centre magistral pour la tête de Souley sur le deuxième pion.

Mounier (2/5) : est retombé dans ses travers (c’est pas mauvais, mais ça vaut pas les côtelettes, qui elles sont plus savoureuses) et a chié dans la colle du début jusqu’à la fin. Te rendors pas, par pitié.

Lasne (2/5) : eh ton papa, c’était l’homme invisible ? Mouhahahahaha.

Bérigaud (1/5) : Y a rien à développer, c’est de la merde, c’est de la merde.

Barrios (3/5) : très bonne protection de balle, il a provoqué beaucoup de coup franc (dont celui du but) grâce à celle ci. on sent la montée en puissance, mais seront-ils capables de jouer pour lui ? J’ai de sérieux doutes.

 

Les remplaçants :

Ribelin : retourne faire de la peinture avec ta coupe ridicule. Enculé.

Camara : le remplaçant hors-jeu le plus prolifique de la liguain.

Saihi : parti pour se péter ?

 

 

Le bisous vigneron,

Marcelin Albert.

 

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