Nancy-Créteil (1-0) et Le Havre-Nancy (1-3) : La Chardon Académie a deux raisons de plus d’y croire.

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Il arrive, mais ça ne le rend pas plus gentil pour autant.

Oui Marcel Picon ne revient plus que pour les victoires. Son équipe a un pied et une verrue plantaire en Ligue 1,il n’a donc plus qu’à attendre que Raphael Cosmidis ponde un papier sur Pablo Correa dans le respect.

 

Salut les guez,

Je n’en peux plus de la ligue d’Eux. Non seulement cette traînée sans cul te fait croire qu’elle ne veut plus de toi tout en te rappelant semaine après semaine qu’il va encore falloir trimer pour te débarrasser d’elle, mais en plus, ne voilà-t-il pas que fleurissent partout autour d’elle des académiciens tous plus besogneux les uns que les autres, qui se sont mis en tête de nous faire rire, à défaut de soutenir la bonne équipe.

Et vas-y que je te répands ma nîmoiserie partout comme le dernier des pollueurs, et que je te suce les kikounettes des leaders , couilles comprises, tout en essayant de faire passer le crémant pour meilleur que le champagne (il ne l’est que quand il vient d’Alsace, Alban. Fact)… Non, vraiment, je n’en peux plus de la Ligue d’Eux.

En plus, cette morue nous balance des dernières piques de découragements, un peu comme les soubresauts pitoyables d’un chat mignon qui vient de lutter pendant trois heures pour sortir du collet que vous lui avez tendu à l’orée du bois. Et quoi, vous ne faites pas ça quand vous avez faim ? Ben c’est peut-être que vous ne venez pas du GRRRRRRAND EST, qui n’a de grand que sa nouvelle dénomination, et qui reste un territoire de butors, de mécréants et de peine-à-jouir. Le docteur Jerhille l’a compris : il a fui, parti avec horreur se réfugier dans le grand ailleurs, loin des passe de Krivets et des accélérations de Bekamenga.

Mais pour nous qui sommes toujours là, sis au milieu d’un désert social consanguin et profondément xénophobe, la tâche est celle des bannis : tout le monde sait que l’on va aussi quitter les abysses de la médiocrité pour montrer à la France entière que l’Est n’est pas mort. La litanie sans fin des imbéciles patentés nous attend au tournant pour recommencer à moquer la moribonde Lorraine, et parler avec force amalgames des Nancéiens propres et bien élevés de la même manière que de grossiers Champagnais, ou de méprisables Alsaciens aristocrates.

Et nous coincés au milieu de tous ces pédants.

Oh non, c’est pas nous les meilleurs, loin de là. Mais quand tous tes voisins sont des sous-hommes chacun à leur manière, tu finis tout de même par te sentir investi d’une mission.

Alors voilà, dans les six matchs qu’il reste à jouer à nos rouges et blancs héros, le premier obstacle se nomme Créteil, ce qui touche donc presque notre nouvelle région. Leur nom fait planer sur eux la tare congénitale d’être Portugais, et leur emblème est un bélier, signe probable que la vie ne doit pas souvent leur ouvrir ses portes.

De son côté, Pablo n’a cure de toutes ces conneries : il est universaliste, militant pour l’abolition de toutes les frontières, et surtout celle qui nous sépare de la Ligain. On est lundi soir, le temps est de plus en plus clair du côté lumineux de la Terre du Milieu de la Lorraine, son humeur est bonne, au point de virer Iglesias de la feuille de match, et de proposer un onze estampillé « objectif ligue 1 », sous-titré « bottez moi ces culs insolents, qu’on en finisse ».

Ndy est dans les buts après avoir encaissé le but le plus humiliant du monde pendant la trêve internationale (oui parce que Monsieur est international, en plus d’être un boulet. Ça veut dire qu’il va se payer des vacances tout l’hiver la saison prochaine).

En défense, le génie de Pablo a repéré d’un œil affûté qu’il avait un gros problème : ce trou béant dans l’axe, autrement appelé Pape Diakhaté, qu’il ne pouvait se permettre de maintenir en remplacement d’un Mickael Chrétien de plus en plus sclérosé en plaques. Qu’importe : il n’a qu’à piocher dans son centre de formation prodigue, et déterrer le jeune Modou Diagne : talentueux, rapide, dur sur l’homme, Sénégalais : le profil-type. Autour de lui se dressent les habituels titulaires Julien Cétout, Clément Lenglet, Vincent Muratori.

Au milieu, la sainte trinité est au grand complet : Pedretti le père, Aït Bennasser le fils, Guidileye le Saint-Esprit, plus communément appelé Le Guide.

En attaque, c’est plutôt les pieds nickelés, mais ça équilibre bien, alors on s’en branle : dans le coin droit, Anthony Robic, 227 kilos. Dans le coin gauche, Karim Coulibaly, 125 grammes. Dans l’axe, Henry Kévin Dalé.

EUL MÔTCH.

-20 Les journalistes d’Eurosport 2 ne parlent pas d’autre chose que de transferts, ces footmercatistes. Tous nos joueurs y passent comme sur un grill, surtout les plus jeunes, et bien sûr les plus talentueux. Ceci devrait m’agacer, mais il n’en est rien : cela me rebute seulement. Je mâchonne un bout de pneu pour me détendre.

-15 « Si on veut gagner, il faut attaquer » P.Correa, 11 avril 2016, Tomblaine. So what, bitches.

-5 Fred Godard est annoncé à la réalisation, les amis. Va y avoir de la tâche de vomi par terre, de la lumière noire sur les dents de Dalé, des giclettes éjaculatoires de toutes les couleurs de l’arc en ciel en cas de but.

-1 Albert Cartier est gentiment invité à donner le coup d’envoi fictif du match, pour couronner sa carrière fictive.

Même Bernard Serin est venu pour l’hommage.

1 Nancy engage. Un futur génie, qui trouvera le vaccin contre le SIDA et appuiera sur le bouton pour vitrifier les États-Unis voit le jour.

6 Diagne nous gratifie de sa première très belle intervention devant un homme appelé Mahon de Monaghan, que l’on soupçonne très fortement d’être fini à la pisse.

11 Dalé coupe un corner du Ped au premier poteau ; le gardien écarte le ballon sous sa barre. Ça chauffe déjà.

12 Bien décalé par Coulibaly, Robic frappe de peu à côté.

16 Créteil n’est pas ridicule, et pourtant ils jouent en 3-5-2. Ils ont même une occasion, ce qui n’arrive pas à toutes les équipes qui jouent ainsi.

17 Billard quelque peu Labrunien dans notre surface (comprendre impromptu). Muratori est bien présent au premier poteau pour sortir le ballon sur sa ligne d’un fulgurant réflexe du tibia.

20 Conscients des enjeux, les Créteillens nous rendent le ballon dans leur moitié de terrain. Nancy accepte l’offrande, et reprend sa domination.

24 Pedretti assène une frappe interdite aux moins de 16 ans des 25 mètres. C’est sorti par le gardien, qui nous prive du premier but en rouge et blanc fabuleux de l’ancêtre.

26 Créteil joue un corner à la nîmoise, et Nancy lance le contre. Cétout a trois solutions, pour autant de lapereaux apeurés en face de lui. Il choisit consciencieusement de procéder à une frappe tellement minable que j’en crache par terre sur le sol de mon carton.

27 Lenglet joue un très long ballon vers Dalé sur un coup-franc surprise. L’attaquant se rue dans la surface et déclenche un tir brutal en angle fermé, qui est bien sorti par le gardien adverse. En se relevant, celui-ci adopte le regard du héros, ce qui ne me plaît qu’à moitié. L’autre moitié s’en cogne pas mal, sachant qu’il va prendre un but, et rien à branler du spoil, vous avez tous vu le score.

31 Muratori centre merveilleusement pour Robic, qui vendange du genou comme un gros salopard.

34 On centre, mais c’est souvent pour personne. Pourtant, Loïc Poyo n’est pas sur le terrain…

39 Et c’est un authentique exploit de Ndy, qui stoppe un tir à bout portant d’un Cristolien qui avait échappé au marquage pourtant presque pas nul de note défense !

40 Du côté de notre attaque, Dalé et Robic se gênent comme de bons gros demeurés.

45 Coulibaly sert un beau ballon à Robic à travers la défense, mais le postérieur pesant de ce dernier le ramène aux impondérables de la gravité.

Mi Temps. Picot est plein, Picot râle, Picot angoisse. Picon idem.

46 Créteil engage dans la peur.

49 Robic bute encore sur le gardien après un bon centre du Guide. Une habitude.

50 Corner du Pèd, qui centre une nouvelle fois parfaitement. Diagne a le but plus ouvert que la chatte à Miley Cyrus, mais inexplicablement, colle la balle au-dessus.

53 L’impuissance s’ajoute à la panne : Dalé sort, pas vraiment sous les vivats de la foule, mais c’est parce qu’il est blessé, tas d’imbéciles. Youssouf Hadji le remplace.

63 Aït Bennasser perd un ballon dans l’axe grand ouvert. Toulois (sorte de Nîmois de l’Est).

64 Hadji réveille un peu l’attaque avec une frappe de pute, qui ne surprend toutefois que la défense et ses camarades, car le gardien, lui, l’arrête.

69 122e corner pour Nancy. C’est encore repoussé. À croire que Pablo les a fait bosser les corners avec les gifs de Blaah, ces derniers temps.

72 Poyo Hermano tente une frappe crétine de poulet alors que Youssouf arrive lancé. Mais meurs, putain.

77 Nancy domine toujours, mais la ligne de sept défenseurs adverses (trois centraux et quatre latéraux) est assez difficile à contourner.

78 Lorsque la frappe de Poyo est cadrée, on sait d’ores et déjà que cela va être capté. Seulement quand ce rustre tabasse le cuir comme un sourd, mais que le malheureux ballon est dévié, le chaos fait son retour sur terre, nul ne sait ce qui risque de se passer. Dans le doute, le gardien repousse tant bien que mal (surtout mal).

86 Robic sort dix minutes trop tard. Tobias Badila est appelé à entrer pour jouer ailier gauche.

88 Orgasme thermo-nucléaire qui en fout partout. Poyo tire un énième corner, et Youssouf Hadji ne se préoccupe pas de savoir si c’est bien tiré (ça ne l’est pas vraiment) pour placer sa tête. Cela part au fond, le stade explose, mon slip aussi. 1-0.

92 Les Nancéiens attendent la fin avec des petites passes. Hop. Hop.

Victoire.

DES NOTES VITE FAIT :

Ndy : 4/5 Eh oui, le Gui Roland sait même parfois être décisif, et s’éviter des insultes pas jolies jolies. Bravo.

Cétout : 2/5 Mouais non, fais un effort, ou reste en défense comme tu faisais avant, mais là, ça se voit vraiment beaucoup que tu n’as plus rien dans le sac, mon gars.

Diagne : 4/5 Donc lui, il était nul à bouffer des huîtres coquilles comprises avant, et j’étais le premier à lui cracher dessus, et puis un homme au regard un peu plus vif que moi l’a repéré, a boosté sa confiance, a cru en lui à la place de tout le monde, et ça lui a suffi pour faire un vrai joueur. J’ai bien compris que je devais m’amender sur son compte, n’en jetez plus, tas de vautours.

Lenglet : 3/5 RAS.

Muratori : 3/5 Meilleur que vous tous.

Guidileye : 3/5 Gros travailleur. Mais énorme.

Aït Bennasser : 2/5 Suffisant. Toujours très au-dessus des autres, mais se réserve pour l’Euro. O wait.

Pedretti : 4/5 Il sait qu’il n’ira pas à l’Euro lui, alors il donne tout, sans se soucier du reste.

Robic : 4/5 Le mec fait tout au mental. Un genre de Gignac en plus laborieux.

Dalé : 3/5 Pas en réussite, et il sort blessé. Un jour sans pour lui.

Coulibaly : 3/5 Saison terminée pour cause de fracture du metatarse gauche de la troisième malléole claviculoïde reptilienne. Apparemment, ça fait mal, en plus.

MECS JAILLISSANT DU BANC POUR COURONNER LE GÉNIE TACTIQUE BIEN QUE CHAUVE DE LEUR ENTRAÎNEUR :

Hadji : 73/5 Soixante-treize buts pour l’ASNL. Ah c’est pas du Messi, hein, c’est sûr. Mais purée, si ça c’est pas un gagnant, à 36 berges, je ne sais pas ce qu’il vous faut. Top of the pop.

Poyo : 8/5 Entre, fait nimp, donne sa huitième passe décisive. La routine.

Badila NN : sympa.

NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 3/5

Mais pas le temps de débriefer : vous savez comment ça va finir. La suite des événements se passe vers le plateau de Caux, dans un des plus beaux et plus vides stades de France, qui attendait avec impatience que la grande AS Nancy Lorraine vienne gratifier sa sombre aigreur de sa présence pour battre son record d’affluence de la saison. Mais tout d’abord, une page d’interlude, car je sais que la lecture est difficile pour certains cerveaux atrophiés d’entre vous.

Ceci pour vous rappeler qu’un monde sans Iglesias est un monde finalement assez vivable.

Le Havre, avec son entraîneur américain dont je me suis déjà moqué allègrement, son beau jeu, son public de gros nazes et ses ambitions de montée, nous accueille le couteau entre les dents, prêt à se servir de notre série mouais bof à l’extérieur pour s’installer sur le podium et marquer les esprits.

Privé de Coulibaly pour cause de blessure dans ce qu’on peut appeler une saison de merde pour le jeune, Pablo se tamponne les couilles de la moindre adversité avec des pilons de cuisine : les meilleurs, c’est lui qui les a, et il en a plein. Le Bradley, il a beau ressembler à Michel Foucault et être présenté comme un génie tactique, on va voir qui c’est qui a le plus de grinta dans les couilles.

Ndy est rassuré après un cline shit, alors pourquoi pas le reconduire. D’autant que Samba ne danse pas des masses en ce moments, tout malade dans sa tête qu’il est à l’idée de repartir à Marseille bientôt.

En défense, le divin génie de l’Uruguay envoie Geoffraie Cuffaut en remplacement de Julien Cétout, pas franchement dans le même type de forme qu’en début de saison (qui a dit « nul »?). La charnière est composée des deux espoirs-qui-sont-meilleurs-que-ceux-de-la-ligain Modoudou Diagne et Clément Lenglet. Vincent T. Muratori complète la plus belle ligne de défense de tous les temps. T is for Tackle.

Au milieu, autre changement marquant : Aït Bennasser est invité à poser son cul arrogant sur le banc, au moins jusqu’à ce que l’idée de choisir ses matchs ait bien été évacuée de son cerveau de petit Toulois arrivé. C’est Arnaud Lusamba qui le remplace, devant Benoît Pedretti, et Diablo Guidileye, ce bel homme viril.

En attaque, Anthony Robic tient sa place, vu qu’il fait une bonne fin de saison contre toute attente, Maurice-Junior Dalé est en pointe, et Loïc Poyo Hermano est récompensé de sa passe décisive de Créteil. Alors que tout le monde sait que c’est Youssouf Hadji qui est capable de transformer n’importe quelle passe de mort en but, grâce à son génie. Baste

EUL MÔTCH

-15 Les mecs de la chaîne de Nasser ne valent pas mieux que l’autre chaîne qui passe de la Ligue d’Eux. Ils ne connaissent même pas le calendrier, et tiennent le même discours de porte-poisse putrides. C’est génianal.

-10 Pedretti est invité à s’exprimer : « Alors Benoît, vous aurez un marquage à la culotte ! – C’est bien, je les emmerde, je suis meilleur qu’eux tous. » (traduction directe de cette phrase, prononcée en langage footballeur – que je parle couramment – : « c’est bien, ça va libérer des espaces pour nos attaquants. »)

-5 La pub viole la culture populaire, à l’image de cette marque de nettoyeur sous pression anciennement promue par Nicolas Sarkozy qui récupère le thème de Ghostbusters, ou Volkswagen qui synchronise des reprises honteuses de Born to be Wild dans leurs spots télévisuels. Elle véhicule une morale d’esclaves consuméristes boursouflés de la suffisance des bourgeois, pompe le citron des quelques honnêtes connards qui s’affalent devant leur télé, et se satisfait de ses valeurs d’impuissants passifs-agressifs. Ça c’est pour l’avant-match.

1 Mais la pub est aussi le seul moyen qu’ont trouvé les sombres glands qui diffusent les matchs pour se rémunérer. Que leur diffusion soit légale ou pas. C’est ainsi que vous pestez devant un streaming qui marche très bien, mais qui est recouvert par une pub pour Janine, pauvre personnage inventé qui se trouve là pour prétendre vous tirer les cartes. Perso, je m’en branle, j’ai perdu tous mes signes astrologiques au cours d’une cuite mémorable dont je ne me souviens pas. Or donc, la misérable intruse mettra vingt minutes à disparaître. Ceci achevant de me réconcilier avec les publicitaires de tous poils. Crevez tous, mais lentement de préférence.

10 J’aperçois tout de même un tir lointain de Dalé au-dessus, grâce à un zoom sur le ralenti. Merveille de la technique.

12 Et ce rush de Robic sur le côté droit, qui part du milieu de terrain et se recentre, il résiste au contact grâce à son gros boule, entre dans la surface, et tir de peu à côté. Malgré Janine, j’ai vibré.

15 Pedretti fait déjà régner l’ordre. Enfin, je crois, je n’ai pas bien vu, étant donné que le cadreur a fait son boulot correctement, et donc que l’action s’est passée AU MILIEU DE MON ÉCRAN, pile là où s’étend le sourire étique de Janine.

18 Il est aussi présent au tacle. L’arbitre ne l’a pas vu, ce qui est plutôt bien pour lui.

19 Du coup, je suis un peu obligé d’écouter ce qui se dit. J’ai entendu ça : « Bo Bradley s’est très bien exprimé en français, même moi je l’ai compris. » C’est qu’il a du faire le CELSA, ou l’ESJ, au moins, lui…

20 Janine a eu l’amabilité de s’éclipser voir si elle pouvait tirer les cartes à quelqu’un d’autre. Ne reviens jamais ou je te pète les dents, s’il te plaît.

24 Dalé et le Guide combinent bien, mais la défense les contre. On cherche les corners, on en obtient. Il n’en a fallu que treize et une alerte blessure de Dalé pour marquer contre Créteil, pire défense de Ligue d’Eux, après tout…

27 Les commentateurs croient peut-être que parce que j’ai l’image, je n’entends pas leurs conneries, qui sait… en tout cas, ils fondent sérieusement les plombs, alors que le match n’est même pas vraiment chiant. Mais putain, à quand une section « l’exécution en place publique du jour » dans le comité ?

28 Jaune pour Lenglet sur un contre havrien. On ne met pas de petit pont à Lenglet.

33 Poyo a un peu de mal à maîtriser ses nerfs. Dès qu’il gagne un duel, il ne se sent plus et tente de frapper de n’importe où. Tout le contraire de Sa-Majesté-Robin-Pedretti, qui a un coup franc à l’entrée de la surface, et adresse une frappe sublime que l’équerre repousse. Ce mec est maudit.

37 Poyo Hermano est tellement nul qu’il parvient à faire déjouer Pedretti.

40 Un énième centre havrois profite à Fontaine, dont le prénom est Jean-Pascal, et surtout qui est absolument seul aux 6 mètres. Mais c’est aussi un garçon aimable, qui salope l’offrande avec aménité.

43 Parfois je gueule sur le fait que nos joueurs se gênent entre eux, mais cela ne doit pas occulter que ce sont les autres qui le font le plus souvent, même quand ils sont troisièmes de Ligue 2 Domino’s pizza…

46 Penalty et jaune pour Geoffraie Faucut, pour s’être fait tirer le maillot par un adversaire dans sa surface. Une étrange odeur de Johan Micoud (https://www.youtube.com/watch?v=zfehTbbtVfw) flotte soudain dans mon carton, ce qui me fait vomir, par pudeur. Le Guide a l’outrecuidance de contester cette décision inique, il est averti lui aussi. Mousset tire le coup de pied de réparation inéquitable, infligeant ainsi la quadruple peine à Nancy, et ce malgré la malédiction de Ndy, qui plonge TOUJOURS du bon côté, mais ne parvient jamais à sortir le ballon. 1-0.

Mi-temps.

46 Nancy engage avec félicité.

50 Robic s’infiltre une nouvelle fois et sert Dalé, son tir est contré.

51 Lusamba fait exactement de même, sauf que cette fois le grand Junior foire tout seul sa frappe, comme un grand.

55 Tir timide de Cuffaut (pléonasme). Capté.

56 Olala le but de Lusamba dans vos mères, chers Normandiens. Le jeune se glisse entre les lignes, est servi par Muratori, s’offre une petite balade dans l’axe, attend qu’un défenseur vienne se placer juste devant lui et assène un violent coup de saton façon Finkielkraut place de la Chose Publique. Le dos bleu ciel du défenseur dévie le ballon juste ce qu’il faut pour qu’il déchire la lucarne. Gnagnagna. 1-1.

59 Tiens, là Cuffaut a été déséquilibré par un adversaire, mais l’arbitre lui accorde un coup-franc. Mais c’était dans la surface, Monsieur ! Oh et puis merde. Aux chiottes l’arbitre.

61 De toute façon, on n’a pas besoin de lui pour se faire justice. Il suffit que Robic s’arrache pour sauver du renvoi aux 6 mètres un ballon en profondeur de Guidileye, en centrant directement pour Dalé dans l’axe. Maurice-Junior est prêt, il papine magnifiquement le ballon à bout portant. Démocratie directe. 1-2.

63 Après ce bref moment de football champagne, retour aux fondamentaux avec ce centre derrière le but.

64 Et Dalé rate le troisième. Après un nouveau duel gagné par Poyo sur son aile gauche, le poulet de combat centre au deuxième poteau où traîne Maurice-Junior. Ce dernier ouvre trop son pied, le ballon part hors cadre. But de la journée, raté de la journée : toute la schizophrénie de Maurice-Junior résumée en ces deux titres honorifiques.

66 Sergio Pedretti nous gratifie d’une belle petite faute de salope comme il en a parfois encore l’habitude, et bénéficie de la cécité arbitrale. Magique, ce joueur.

67 Lusamba s’ennuie, il décide de se saisir du ballon que Dalé est redescendu récupérer pour lui. Celui-ci n’en a d’ailleurs pas fini, puisqu’il embarque la moitié de la défense restant avec une course croisée, ce qui ouvre grand la voie au jeune Arnaud pour placer une frappe croisée du gauche de l’entrée de la surface. 1-3.

69 Encore une occasion pour les rouges et blancs. Ça ressemble un peu à la curée, c’est agréable.

74 254e corner pour Nancy.

78 But refusé au Havre pour trois positions de horsjeu.net de leurs attaquants. Les mecs demandent le ballon à Ndy, ne voulant y croire. Ils ont peut-être oublié à quelle pince ils avaient affaire…

80 Tir lointain bien capté par Ndy. Comme quoi…

82 Poyo sort pour Aït Wati B Nasser.

84 Faute immorale sur Cuffaut. L’arbitre siffle coup-franc en faveur du HAC. Très bien.

90 Hadji entre à la place de Dalé fouler la pelouse afin de redonner un peu de joie de vivre aux tristes Normandistes qui s’apprêtent à retrouver leur grisaille encore un peu plus triste après ce match.

92 Busin entre aussi. Pour finir le temps additionnel.

Merci, bonsoir, on se doutait bien que vous aimiez les pizzas dégueulasses chers Normands.

DES NOTES INUTILES.

Ndy 3/5 : Un penalty encaissé, puis du boulot bien fait. Pas grand chose à observer de plus…

Cuffaut 3/5 : Petit benêt sans crainte, jeune homme véloce et maltraité, victime du sort inique d’un arbitrage sous pastis frelaté, Geoffraie est aussi un bon petit soldat.

Diagne 4/5 : La sérénité. Le pré-pubère bouffe de l’attaquant au goûter, puis boit son lait grenadine tranquillement, avant de lire son Pif super géant puis de jouer avec le gadget (en général, un milieu adverse).

Lenglet 3/5 : La routine : l’autorité de l’être supérieur, la hauteur de celui qui se sait meilleur que l’autre, l’orgueil du fauve ayant porté son regard sur sa prochaine proie, pendant que d’autres crèvent la dalle.

Muratori 3/5 : Calme et tranquille, lui aussi, les Havrais n’ont pas trop cherché à le titiller de son côté, et nos attaques sont plus souvent passées par l’axe et la droite, ce qui lui a permis de faire son match les deux mains dans le slip, comme un ado crado.

Pedretti 4/5 : Ah, c’était donc ça le marquage individuel annoncé ? Ben putain, il doit encore en rigoler, le Benoît.

Guidileye 4/5 : Bagarreur comme personne, et pressant sans relâche le milieu adverse, il est à l’origine de deux buts sur les trois.

Lusamba 5/5 Ah l’étrange coquin. Capable de disparaître durant toute la première période, il jaillit dans la lumière quand il le décide et inscrit deux buts en solo comme si ses adversaires étaient subitement devenus des piles de pont.

Robic 3/5 : On se demande comment il tient un match complet tant il semble en rupture à chaque contact. Le mec subit un nombre de faute incroyable, mais jamais les arbitres ne le protègent, sûrement à cause de ses joues bouffies et de sa tendance à gueuler dès qu’on le fout par terre. N’empêche qu’il est encore passeur.

Dalé 3/5 : Toujours cette maladie chronique l’empêche de gagner des duels contre les gardiens adverses, et de marquer des buts faciles. Junior veut des trajectoire paraboliques, il veut déployer des trésors de souplesse, il veut faire le spectacle, et on ne peut pas vraiment s’en plaindre.

Puyo 3/5 : La note de l’indulgence.

REMPLAÇANTS :

Aït Bennasser : NN Faut bien qu’il joue, pour ne pas partir à moins de 3 millions cet été.

Hadji : quel bel homme.

Busin : Entré pour jouer les utilités, mais sympa à voir avec sa gueule qui nous rappelle Bonjour Tristesse.

NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 5/5

Voilà voilà, ça sent la fin les copains. On va pouvoir recommencer à se battre avec des gens un peu mieux armés que les clampins qui nous servent de faire-valoir depuis le début de saison. On pourrait même valider la montée contre Cartier la salope en chef la semaine prochaine, mais peu de chances pour que le score soit fun, étant donné les compétences tactiques du bonhomme. Pas lui que vous entendrez gueuler « Montez » à ces joueurs.

Tiens, d’ailleurs, c’est la voix de Pablo qu’on a entendu beugler ça à ses joueurs à la 87e minute d’un match contre un adversaire qui joue au ballon (enfin, qui essaye, mais avec des handicaps psycho-moteurs lourds, c’est pas facile). Et le pire, c’est que ses joueurs lui ont obéi. Du coup, je me suis dit un instant que c’était peut-être rigolo de répondre par l’outrance aux connards qui n’attendent que de pouvoir le traiter d’escroc du foot, mais qu’en définitive, on était de plus en plus fondé à penser qu’il était VRAIMENT aussi bon qu’il en a l’air.

Après tout, ils ne sont pas nombreux les coachs qui peuvent se vanter d’avoir passé trois buts à quasiment tous leurs adversaires directs pour la montée, tout en mettant un gugusse sur le podium des buteurs et un autre sur le podium des passeurs…bref, vous l’aurez compris, on n’a pas fini de lutter pour sa reconnaissance, mais il n’a attendu le soutien de personne pour fourbir ses armes.

Je crois en Pablo Correa.

Marcel Picon.

10 thoughts on “Nancy-Créteil (1-0) et Le Havre-Nancy (1-3) : La Chardon Académie a deux raisons de plus d’y croire.

  1. Zavez un club de merde mais l’acad’ tient la route. En espérant vous rejoindre en Liguain.

    1. J’avais parié sur Le Havre pour la montée mais la Lorraine rouge et blanche a redistribué les cartes. Du coup vous en profitez. Je ne souhaite pas que vous montiez pour autant. Ne serait-ce que pour Nuno Reis.

  2. Amen mon Marcel.

    Ciao la Domino’s ligue 2. Rebonjour les quiches de ligue 1 !
    Pas de Cartier lundi prochain. Viva Correa !

  3. Amen mon Kinky.com.

    Je serai à Picot lundi pour jeter mes excréments sur Cartier. Si tu veux me retrouver, j’aurai probablement deux dents cassées, serai flanqué d’un moustachu et de deux femmes majeures, et porterai un t-shirt Cannibal Corpse sous ma doudoune sans manches.

  4. moi j’ai pas Janine sur le streaming, j’ai une petite nénette qui : « habite près de chez moi », et est prête à toutes les folies. Et j’ai un indice sur sa localité, elle tient un panneau « Dombasle Rules ». Il sont fort quand même.

  5. Vous me faites chier. Restez en ligue 2 pour qu’on vous tape sur la gueule l’an prochain, comme au bon vieux temps.

    Signé un Alsacien.

  6. Les alsaciens signent maintenant , moi qui coyais qu’ils étaient tous illêtrés et collabos

    1. C’est fait exprès la faute à « illettrés »? Sinon, je voulais faire une punchline rabelaisienne pleine de dérision mais je n’ai ni le talent ni l’inspiration, donc je vais juste être chiant: c’est à Strasbourg qu’est née l’imprimerie. Par contre les Lorrains sont des illettrés et des gueux, oui.

      Ceci dit, collabos, ouais, carrément.

      Que serais-je sans toi, qui vins à ma rencontre?
      Que serais-je sans toi, mon ami allemand?
      Ah que nous étions fous d’aller à ton encontre,
      C’est ici que prend fin notre dissentiment.

      J’ai tout appris de toi, ta force surhumaine,
      Et j’ai vu désormais le monde à ta façon,
      J’ai tout appris de toi, sans fureur et sans haine,
      Comme on va au combat pour un grand capitaine!

      Comme la France souffre aux mains du franc-maçon,
      Et que de vieille race il faut faire moisson!

      (ce n’est pas moi ne me tuez pas svp https://www.youtube.com/watch?v=PzKcggpG7qw)

  7. Erratum: coyais=croyais. mais c’est la lose ce truc on peut pas modifier comme sur fesse de bouc

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