Regardez moi ce petit fromage ! Des années et des années de travail ! Et pour en arriver où ? À un système qui s’essouffle ! 

 

Une petite cabane faite de rondins perdue dans une immensité glacée. Le vent qui siffle tout autour, cavalier invisible emportant tout dans sa chevauchée froide, et les aiguilles de pins qui volent par dessus le toit, lances terribles de l’hiver vengeur. Je suis à l’intérieur, assis sur un vieux lit de ferraille face à la fenêtre. Un café encore fumant est posé sur la seule table du mobilier. Je me lève pour jeter une bûche dans la cheminée car la température descend à mesure que l’heure avance. Nous sommes le soir, mais la nuit ne tombera pas de ce côté-ci de l’océan.

Me voilà loin. Loin de ces abrutis surfaits du nombril qui fuient leurs devoirs, loin de ces petites tapettes fans de leur caca qui ont perdu le sens des valeurs, loin de ces pseudo-divas reines du silence qui assassinent l’espoir à coups de nains, loin de ces mauviettes névrosées qui se plaignent au moindre panaris, loin de ces amis présents seulement pour leur petite gueule, loin de ces putes qui ont des crampes à force de ne pas savoir sur quel pied danser. Loin enfin de ces pitres de joueurs qui auraient mieux fait de s’inscrire à la tournée du cirque Gruss que de de fouler la pelouse de la Beaujoire.

Je suis bien là, avec pour seule compagne cette neige qui empêche les cons d’approcher. Je bois mon café et j’écoute le silence apaisant de cette montagne glacée. Personne pour m’emmerder, personne pour jouer aux fléchettes avec l’espoir pour cible. Je m’allonge et respire lentement. Je suis bien là, sur ce lit grinçant. Mais voilà que j’entends un bruit de plus en plus fort. Je me relève brusquement. Ce n’est plus le même lit ni la même pièce, il n’y a pas de neige dehors et je sue. Je suis de retour au pays des cons.

 

Les notes :

Jourdren (3/5) : encore impeccable sur toutes ses interventions, mis à part quelques placements sur des centres. Il ne peut pas grand chose sur le but, à part peut-être dégommer un à un ses défenseurs.

Deplagne (2/5) : complètement aux fraises défensivement, ne tenant aucun marquage, il a en plus eu le mérite de chier dans le ventilateur lorsqu’il est monté dans son couloir.

Hilton (2/5) : très fébrile dans ses interventions, il a cherché sa bite pendant tout le match et ne la trouva que pour le contrôle anti-dopage, à la fin du match donc.

El-Kaoutari (0/5) : sombre merde, pompe à chiasse et mange pissenlit.

Tiéné (3/5) : le seul à faire un match correct sur le champ, comme au plus belles heures de ses ancêtres.

Saihi (2/5) : oui alors le propre d’un milieu défensif, c’est certes d’être discret, mais pas invisible hein ducon.

Martin (1/5) : ses pieds courent mais ses bras dansent le foxtrot. C’est chiant, et ridicule.

Sanson (2/5) : c’est sympa de se prendre pour un numéro 10, ce le serait encore plus d’arrêter.

Mounier (1/5) : ça y est, il a fait son match contre Marseille, maintenant il retourne pioncer.

Lasne (2/5) : de l’activité, des déplacements et de l’envie, un peu comme ma femme. Mais au final, le soufflé retombe très vite. Un peu comme ma femme.

Barrios (2/5) : c’est bon les gars, la bonne protection de balle n’est plus là. C’est la maladresse qui est venue faire coucou.

 

Les remplaçants :

Bérigaud : sacrée recrue que cette branque à plumes.

Camara : prout.

 

 

Le bisou vigneron,

Marcelin.

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