Nantes – Sochaux (1-0) : la Canaris Académie livre ses notes

Salut les p’tits beurres.

Comme dirait notre Président : « Il a raison le keutch ! ». Oui, j’avoue, je suis en train de virer ma cutie à propos de Michel Der Zakarian. Je fais même des poèmes.

Lui, solide Arménien au discours si guerrier

A su à la Beaujoire de vrais joueurs aligner

Pour accueillir de braves mais limités Doubistes

Qui accostaient nos rives en impuissants touristes

Un Serbe acariâtre, néanmoins fin buteur

Sur l’offrande roumaine, hissa haut nous couleurs

Rappelant au public, de Vahid les grandes heures

Et offrant grande joie à Michel l’entraîneur

Fidèle à ses principes, ce bel homme taciturne

Dévoile son projet, que dis-je sa gageure

Faire rimer ensemble, mon Dieu quelle sinécure

Jeu avec combat, et Nantes avec burnes

Bonus ampoulé :

Maître Jean-François Klatovsky, avocat du FC Kita dans l’affaire des trois points, comme un symbole de Lazlo Carreidas.

Le match :

Place au 4-4-1-1 avec Bedoya en soutien de Georges et Vic, Gakpé et Bessat prennent les ailes tandis que Veretout fera office de meneur de jeu reculé. Jusqu’ici, c’est pas trop déconnant.

De fait, les Canaris vont totalement dominer le match, n’autorisant qu’une seule frappe aux Lionceaux (une tête myopathe de Roudet à la 88ème). Propulsé par l’excellent Lucas Deaux (qui l’eut cru ?), Nantes n’a pas fait dans le génial mais a su maîtrisé le match et montré par moments de jolies choses dans le jeu en triangle et les attaques rapides. Il y a encore beaucoup de déchet technique, ce qui nous empêche de surclasser totalement ce genre d’équipe, mais avec les retours / arrivées en forme de Trébel, Bedoya, Aristeguieta ou Nicolita, ça risque d’avoir un peu de gueule cette histoire-là.

Les gars de chez nous :

Riou (?/5) : Pas un arrêt à faire, deux ou trois sorties aériennes pour la forme, mais c’est tout.

Cissokho (2/5) : Techniquement, c’est toujours aussi dégueulasse, défensivement il faut attendre de voir face à une opposition de L1.

Djilobodji (4/5) :  Tranquille comme une montée de Nestor Fabbri balle au pied, Papy a géré sa race. Grave.

Vizcarrondo (4/5) : « Le petit Cédric Bakambu attend ses parents au rayons des anus artificiels. Merci ».

Veigneau (3/5) : Il retrouvait sa place et le brassard, et a passé son match a tranquillement contrôler Roy « The Legend » Contout.

Deaux (5/5) : « Tout droit, rendez-vous à la fin » semble être sa devise. Et le pire c’est que ça marche.

Veretout (4/5) : Quelques passes lumineuses qui ont donné des frissons aux nostalgiques d’Eric Carrière, et un gros boulot à la récupération du ballon. Bravo gamin.

Bessat (2/5) : Dur dur depuis 2-3 matchs pour Pitbull. Son abnégation défensive remonte sa note, mais il va falloir jouer plus vite et plus juste. Remplacé par Trébel (78ème), sobre, technique, mais toujours roux.

Bedoya (3/5) : Placé derrière l’attaquant, on l’a senti à l’aise, orientant plutôt bien le jeu canari. Raynald aimerait le voir plus souvent tenter sa chance de loin. Remplacé par Aristeguieta (75ème), qui a réussi plus de choses en un quart d’heure que depuis le début de la saison.

Gakpé (3/5) : Sergio a fait du Gakpé : disponible, vif, bien placé, mais avec le sens du but de Julien Fauvergue. Remplacé par Nicolita (67ème), passeur décisif mais déjà blessé.

Djordjevic (4/5) : Il est monté en régime au fil du match, avec un but en point d’orgue. Ne célèbre plus ses buts, pour dénoncer les mecs de la compta ?

Les mecs d’en face (Pouplin/5) : Il s’était refait une santé en s’entraînant à la Jonelière quelques mois avant de partir à Sochaux, Simon Pouplin a hier failli écœuré les attaquants jaunes et verts. Et heureusement qu’il était là, parce qu’avec le premier Gérard Gnanhouan venu, les Lionceaux repartaient avec un tarif maison.

Bonus « Le groupe vit bien surtout Lucas et Rémi » :

Ça doit pas être facile tous les jours pour Michel.

Raynald se prend à rêver d’un monde sans guerres ni kick’n’rush, et vous donne les images du match. Bernard Lionsot a tout vu lui aussi, et se console en se repassant le finale de la Coupe Moustache 2004.

Câlins beurrés

Raynald Dunoeud