On te voit venir lecteur, « bouh caca la Lazio fachos » (c’est de ton niveau à peu près), « vive Francesco Totti, l’homme qui donnait des coups de pieds à Mario Balotelli »… C’est vachement logique comme raisonnement. Okonkwo, le capitaine nigérian des universitaires, n’aurait pas fait mieux. En attendant sache que Salvatore Bagni a fait un bras d’honneur aux Giallorossi avant de s’occuper des Laziale… Des Laziale, il s’en est occupé après, quand il déclarait avant le match : « L‘unica squadra in grado di poter contrastare la Juventus è il Napoli. ». Subtile crotte de nez, comme un symbole de copier-coller sous le bureau (aucun rapport avec Ruby Rubacuori).

Avec Mangiacaca, on a vu le match en rediffe. Mercredi soir on pouvait pas, on avait piscine. Ou plus exactement, aqua-gym, avec Vecchia et Brutta, les deux petites jeunes (64 ans et 71 ans) de la maison de retraite. Elles sont vachement sexy avec leurs bonnets de bain ! Mangiacaca a parlé de leur envoyer un fax. C’est un fana des nouvelles technologies…

Voir un match en rediffe en prime, c’est bon pour le cœur : y a aucun suspense. Et puis on peut faire la sieste pendant la mi-temps, alors que d’habitude on fait la sieste pendant la mi-temps, mais aussi pendant la seconde période. Bref. Que dire de ce match ? Plusieurs choses, d’abord que Salvatore Bagni avait raison. Et c’est déjà beaucoup. Mais aussi souligner la performance remarquable de Behrami au milieu de terrain, de Hamsik et Cavani également, qui, quand ils sont en forme, font vraiment très très mal, comme dirait Elmer Fudd le chasseur de Carnon. En face la Lazio était inoffensive, avec un Klose trop honnête pour jouer en Italie (ils sont naïfs ces boches), des joueurs de couloir mangés tout crus… Et la défense, on en parle de la défense ? Une ca-ta-stro-phe. Sale histoire pour Ciani en particulier, victime de Cavani d’abord, de Lorenzo Insigne ensuite. Fait faute deux fois dans la surface, cela passe une fois mais pas deux… Mais c’est un chef-d’oeuvre collectif : il faut voir comment les types jouent le hors-jeu… Un putain d’alignement à main levée. La prochaine fois faudra éviter la défense à plat pas à plat, quitte à retourner trente ans en arrière…

Titolari :

De Sanctis (3/5) : C’est quoi le contraire de partir à la pêche ? Se toucher la nouille dans la cabane du pêcheur ? Fait quand même un putain d’arrêt à la 60e.

Gamberini (3/5) : On mettrait Ciani ce serait toujours plus rassurant que Salvatore Aronica… quoi que, ça se discute, comme dirait Jean-Lu… comme disait Jean-Luc Delarue. Pas mal de duels gagnés de la tête, mais un placement perfectible : parfois en retard dans l’alignement (remplacé par Aronica).

Cannavaro (4/5) : Il nostro capitano. Pas mal présent pour emmerder les attaquants adverses, il fait en prime une relance décisive pour El Matador (qui d’autre ?) et ça, c’est assez rare pour être souligné.

Campagnaro (3/5) : Quand la facilité flirte avec le n’importe nawak (on voulait mettre un vrai mot français mais on n’a pas trouvé, la prochaine fois on demandera à maître Fabio Capello), ça fait non pas des chocapics mais la performance de Hugo. C’est toujours mieux que Les Contemplations de Michaël Ciani.

Zuniga (3/5) : On a les yeux de la foi, la prochaine fois on met 5. Ben ouais, on veut pas Andrea Dossena, Santa Maria ! Mais objectivement : du bon boulot pour verrouiller le couloir gauche, quelques montées appréciables et, en fin de match, des tentatives qui auraient mérité meilleur sort.

Inler (3/5) : A une caravane au cul. Mais quand il renverse le jeu ou trouve un coéquipier dans la profondeur, grâce à la qualité de son jeu long, cela peut être pas mal. Aux dernière nouvelles, Vecchia et Brutta ont mouillé dans le petit bassin.

Behrami (5/5) : Franchement bluffant contre les vampires. Quelle implication défensive. Il a récupéré tellement de ballons, qu’il n’aurait pas été assez des vingt-cinq doigts d’une main de Tchernobyl pour les compter.

Maggio (2/5) : Superbike a failli à toutes les missions qui étaient les siennes. Comme un symbole de Cyril Jeunechamp, il n’a pas fait grand chose à part ouvrir sa gueule. Et pourtant on l’adore.

Hamsik (4/5) : Comme un symbole d’Okonkwo avec son tam-tam, il a apporté la percussion. A toujours la tête à défaut d’avoir les jambes, mais c’est encore mieux quand il a les deux (remplacé par Edu Vargas).

Pandev (2/5) : Quand tu vois les entrées en jeu de Lorenzo, mamma mia ! (remplacé par Insigne).

Cavani (5/5) : Ben voilà, trois pions dans la mouille des Laziale. Avec un grand Marchetti en prime, ça se voit qu’il a été formé au Torino ce con. Et que dire de l’attitude d’El Matador quand, après avoir manqué le penalty du 4-0, il manque de se faire hara-kiri ? C’est fabuleux d’avoir faim de buts comme ça.

Sostituzioni :

Insigne : Quelle qualité technique, quelle facilité pour provoquer, trouver ses partenaires dans les intervaux d’Aly Cissokho… Provoque le penalty.

Aronica : Harmonica sans guitare, depuis que Santana est parti au Torino.

Edu Vargas : Hamsik sort, Edu Vargas entre cinq minutes après. Des putains de flèches ces arbitres italiens, Marco Matrix avait raison.

Baci a tutti,

Mangiacaca et Fistoculo.

1 thought on “Naples-Lazio (3-0) : L’Accademia Piemontese ivre ses notes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.