OM-Lyon (2-1 a.p.), La Canebière académie ne manque pas de sel

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Une académie halophile.

Les Bastiais avaient leur « Tu t’es fait calmer par Clinton Njie », les Lyonnais auront « Tu t’es fait saler par Doria ».

Aïoli les sapiens,

Battre Lyon dans un stade retrouvé, avec en prime les petites douceurs que représentent la traditionnelle coloscopie arbitrale à notre encontre, deux buts de Fanni et Doria dont le second assorti de la petite célébration humiliante qui va bien. Quelle belle soirée.

 

L’équipe

Garcia privilégie la qualité technique au rentre-dedans, en associant Sanson et Lopez, l’assurance que représente Vainqueur en sentinelle autorisant cependant ce genre de pari. Encore trop juste, Payet ne débute pas la rencontre, à la différence d’Evra. Sertic n’est quant à lui pas qualifié.

Le match

L’OM peine tout d’abord à acquérir la maîtrise du ballon. Sans livrer le festival offensif auquel ils nous ont habitués lors de leurs entames de match, les Olympiens montrent néanmoins un bel engagement, en rentrant dans le lard des Lyonnais avec entrain. La fragilité défensive adverse fait le reste, et offre à Rolando l’opportunité de fracasser la barre transversale à la réception d’un corner de Thauvin. Puis, largué par Sanson, Tousart a la bonne idée de non seulement faire faute sur notre recrue, mais également de se toucher la nouille au lieu de marquer Fanni sur le coup-franc qui s’ensuit. Le ballon est déposé par Lopez sur la tête de Rod, qui n’a même pas besoin de sauter pour appliquer un coup de tête précis (1-0, 24e).

L’analité lyonnaise sur certaines phases défensives ou de relance fait plaisir à voir, mais dans notre propre camp nous sentons qu’il manque également bien peu de choses pour faire sombrer notre base arrière dans la panique. Heureusement, un Vainqueur omniprésent ainsi que des défenseurs concentrés et solidaires enrayent les offensives sans trop de dommages. C’est ainsi l’OM qui, en fin de première période, se procure des occasions d’aggraver le score.

Rybus ne semblant pas avoir entendu le coup de sifflet annonçant la mi-temps, William Vainqueur a tenu à lui indiquer lui-même le chemin des vestiaires. Un geste chevaleresque.

 

La seconde période ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, sans mauvais jeu de mots puisque c’est le vétéran Patrice Evra qui commence par quitter le terrain victime d’une blessure aux ischio-jambiers. L’inquiétude naît à l’entrée de Doria, dont l’on ne s’attend pas alors à ce qu’il nous verse au cours du match le salière de la peur. Gomis manque une assez grosse occasion, avant que les Lyonnais ne profitent d’une nette baisse de régime de notre part. Nos fragilités sont trop criantes pour qu’elles ne finissent pas par se payer : une belle combinaison élimine Sanson, Gomis et Doria. Le duel de vitesse que Rolando doit livrer à Fekir n’est pas sans évoquer le sergent Garcia poursuivant Zorro. Et encore, en portant son cheval. Bref, débordement, centre, et Tolisso reprend dans un fauteuil (1-1, 64e). Contre toute attente, alors que l’on peut craindre le pire, l’OM reprend pied peu à peu. Non que les approches lyonnaises soient moins menaçantes, certes, mais du moins nous remettons-nous à obtenir également des occasions. Lopes doit ainsi sortir deux belles frappes de Lopez et Zambo Anguissa, tout juste entré pour apporter un peu plus d’impact au milieu.

Le match bascule à cinq minutes du terme quand, suite à un corner mal renvoyé, le tir de Thauvin est contré d’une main grossière par Rybus. Coulant de source, le pénalty est transformé par Gomis (2-1, 85e).

Pardon ? Que dites-vous ? Ce n’est pas crédible ? Ah ah, en effet. Bon, il faut dire qu’il ne reste plus grand monde pour se faire piéger par un tel canular. Bien sûr, en réalité M. Delerue omet de sanctionner la faute lyonnaise, tandis que refleurissent ces sempiternels commentaires sur l’intentionnalité ou non de la faute à côté desquels la défense de François Fillon paraîtrait presque convaincante. Nous voici donc emmenés vers une prolongation incertaine, munis pour tout bagage de la colère d’un peuple et d’une énième fissure anale.

Notons qu’après avoir assisté à ceci, tous les espoirs nous semblent permis, pensons-nous alors, sans savoir alors que ce dribble ne faisait qu’inaugurer la Doriathèque.

 

Alors qu’en seconde période la fraîcheur physique olympienne semblait se rapprocher progressivement de celle du premier magistrat de la ville, nous entamons la prolongation sur un meilleur rythme. Payet remplace Thauvin : si un peu de temps sera nécessaire pour que l’apport de Dimitri se fasse ressentir, on remarque immédiatement que beaucoup de monde au stade se sent instantanément pousser des ailes.

Certains ne se sentent carrément plus, disons-le franchement.

Notre moral prend une claque peu avant le changement de côté quand Cabella, excellent jusqu’ici, décompense subitement en expédiant dans les nuages une frappe en position idéale.

A sa décharge, Rémy venait quelques secondes plus tôt d’assister à ceci. Reconnaissons que l’on serait troublé à moins.

 

Et la suite ? Ah, mes amis, la suite… La suite, on s’en souviendra longtemps quand le banni, l’outragé, Doria, le tractopelle de Botafogo, l’enculeur d’espace-temps, poursuit son match d’extra-terrestre. Le jeune incongru se mue instantanément en avant-centre de 30 ans, options « instinct du prédateur » et « couilles en béton » incluses, pour surgir dans le dos de Rafael et allumer Lopes à la réception d’une belle action Sakai/Cabella (2-1, 109e). Mais l’exploit ne serait rien sans sa célébration. Superbe, comme s’il était certain, dès son arrivée sur le banc de touche une heure cinquante plus tôt, qu’il déciderait du sort du match, Mateus exécute le geste auguste du saleur. Oui Doria, oui, tu les as salés. Salés, salis, souillés, touillés, assaisonnés mis au four dégustés trois cafés et l’addition, merci. Ah, nous t’avons souvent dénigré dans ces colonnes mais ce soir, eus-tu uriné sur le poteau d’Anthony Lopes que les Lyonnais n’en auraient pas davantage été humiliés.

Remontons une minute avant le but, pour mieux apprécier le placement de notre latéral gauche au cours de l’action.

 

Par jalousie sans doute, Rolando fait le nécessaire pour provoquer l’égalisation rhodanienne à force de coups-francs dangereux et démarrages au diesel, mais Pelé veille et de toute façon nos adversaires, vacillants, ont préféré abandonner la lutte et leur dignité au profit d’une palanquée de choix abominables aux abords de notre surface.

 

Les joueurs

Pelé (4/5) : Les arrêts faciles sont au rendez-vous, mais c’est surtout cette parade déterminante de la 119e qui lui vaudra nos éloges.

Evra (2+/5) : 47e minute : Patrice Evra est remplacé par Doria. Le peuple marseillais se lamente, Patrice Evra non. Patrice Evra regarde son remplaçant dans les yeux. Longuement. Puis Patrice Evra s’assied. Patrice Evra sourit. Car Patrice Evra sait.

Diego Armando Maradoria (47e, 4+/5) : Tout bien pesé, Doria n’a pas révolutionné l’opinion que nous nous faisions de lui : plus il est loin de notre but, mieux l’OM se porte. Le tout était de découvrir qu’en matière de terre d’exil, la surface adverse lui est une destination encore plus bénéfique que Grenade ou la tribune Jean Bouin.

Rolando (2-/5) : Deux coups-francs plein axe offerts et l’impression de trimballer dans son short tout le rez-de-chaussée de la maison Empereur dès qu’il s’agit de sprinter.

Fanni (4-/5) : Il utilise vite son joker « je me fais remarquer en marquant pour que l’on regarde moins mes performances défensives » mais – et c’est là que c’est amusant – il n’en oublie pas pour autant de bien défendre. Heureusement qu’il reste ses innombrables pertes de balle, sans quoi le chiffre d’affaire de ma blanchisserie spécialisée dans les slips s’en serait trouvé affecté.

Sakai (3-/5) : Notre Gogo Yubari à nous avait commencé par endosser son costume d’innocente écolière soumise, avant d’attendre la prolongation pour mieux défoncer la figure des minables d’en face.

Vainqueur (4/5) : C’était juste s’il n’avait pas de la fumée qui lui sortait des naseaux en première période. Privé du match de championnat, il avait deux fois plus envie d’encorner du Gone, pour la plus grande joie du public et au grand soulagement des deux autres jeunots du milieu. Je ne rappelle pas qu’il n’est chez nous qu’en prêt, je n’ai pas envie de casser l’ambiance.

Sanson (3/5) : Il a tout donné tant que cela lui était possible, pour une prestation intéressante aussi bien en attaque qu’à la récupération.

Zambo Anguissa (74e, 3/5) : Un style qui laisse perplexe mais un rendement qui ne se dément pas. Et à force d’essayer, il va finir par le claquer, cette frappe en lucarne.

Lopez (4/5) : Les angles de passe qu’il trouve ne sont pas sans évoquer le porno contorsionniste : la grâce du Cirque du Soleil et l’efficacité des studios Dorcel.

Cabella (4+/5) : En effet, on n’est jamais à l’abri qu’un mauvais choix vienne gâcher ses actions, c’est même plutôt encore la norme. Mais nom de nom, à ce niveau d’engagement, de récupérations teigneuses et d’actions initiées, dont l’une décisive, on peut bien tolérer quelque déchet.

Thauvin (3/5) : Un bon départ, même s’il sembla être l’un des premiers à faiblir. Il n’en reste pas moins plusieurs corners et surtout un pénalty obtenus, quand bien même ce dernier fût-il ignoré par le chauve de service – cette calvitie arbitrale n’est au demeurant répandue dans aucune autre corporation professionnelle, à l’exception des zorglhommes : vous savez ce sont ces agents de l’ordre kidnappés et conditionnés à obéir aveuglément aux noirs desseins de l’infâme Jean-Michel Zorglub. M’enfin, comme on dit, toute ressemblance ne peut être que fortuite, n’est-ce pas.

Payet (94e) : Pas de coup d’éclat, sauf si l’on considère qu’amener Rémy Cabella à se bouger le cul en constitue un, ce qui ne serait pas totalement dénué de pertinence.

Gomis (3-/5) : Une occasion nette ratée, quelques tentatives, et la plupart du temps un boulot ingrat de chacal brandaesque consistant à emmerder tant qu’il peut les prises de balle et les relances de la défense adverse. Il a tenu les 120 minutes à ce rythme et cela tombe plutôt bien, puisque le marché des transferts n’a pas permis de lui trouver une doublure. Evidemment, il serait toujours théoriquement possible de reconsidérer le potentiel de Doria à ce poste, un peu de la même manière que certains voient Manuel Valls se présenter comme candidat de droite : une grosse galéjade, mais dont on n’est jamais certain qu’elle ne finira pas par être prise au sérieux.

 

L’invité zoologique : Jérémy Morue.

Du stoquefishe abondamment salé à la femme vulgaire et de mauvaise vertu, la morue dans toutes ses acceptions est sans nulle conteste l’invitée appropriée pour évoquer ce match contre le pseudolympique. Parfois, il ne faut pas chercher à se creuser la cervelle.

– Les autres : Un Vainqueur en plus chez nous, un Lacazette en moins chez eux, voici qui rééquilibre singulièrement les débats.

– Les images : Pensez à vous munir de Sopalin.

– L’incident : Triste affaire de banderole censurée au stade, pour un message qui n’est pourtant pas un sommet d’agressivité. Puisqu’il est d’usage d’interpeller le président : vous valez mieux que cela, camarade.

– La page abonnement : Pour que vive l’Alterfoot cananal historique.

– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter. Marseille a gagné et pourtant Padls remporte le concours zoologique, quand bien même l’incontournable Roland Gromerdier mérite assurément le prix spécial du jury.


Sans transition, passons au bilan du mercato, conclu hier par la présentation de Sertic à la Commanderie. Aux dires de certains, l’attachée de presse et le président semblaient sinon tendus, du moins un peu las.

 

BONUS : Le point mercatal

Comme promis dans l’académie précédente, voici le point sur les mouvements de l’effectif au cours de ce marché hivernal. Ce passage a été rédigé avant la rencontre, et certains joueurs ne se sont pas privés de péter mes gags en se mettant à sortir des performances inattendues. Tout ceci pour illustrer la valeur de la présente analyse, à savoir un sentiment chimiquement pur, garanti sans réflexion, information ni conviction. Ce sentiment sera comme il se doit fondé sur l’ignorance la plus absolue des choses du football hors Ohême, l’auteur de ces lignes ayant le défaut de consacrer son temps libre à entretenir des relations sexuelles plutôt qu’à analyser les vertus comparées du cheptel européen, statistiques à l’appui.

Qui dit médiocrité de l’analyse dit méthodes idoines pour demeurés : entre ici Powerpoint et ses « bullet points », ce formidable outil pour livrer une réflexion prête à cuire dépourvue de toutes ces nuisances que sont la nuance, la pondération et l’imagination. Adoncques, un mercato conforme au Projet ®, c’est :

– l’Ambition

– le Besoin

– la Cohérence

– la Discipline

Première recrue hivernale, Morgan Sanson semble correspondre à ces critères. Joueur prometteur (A), à un poste de milieu relayeur en demande (B), dans une trajectoire de carrière qui semble convenir à lui comme à nous et le tout pour un montant de transfert correct sans être non plus la bonne affaire du siècle (C et D) : c’est donc un « oui » franc et entier.

Vient ensuite le chapitre des paris, ces joueurs pour qui les attentes suscitées seront proportionnelles au vécu et à la stature. Patrice Evra répond à un besoin immédiat en latéral gauche (B). Ses apports à long terme sont plus discutables, même si l’on doit souligner le symbole que représente la capacité de l’OM à attirer un international français au passé prestigieux, fût-il en fin de carrière (A et C). Son transfert comme joueur libre atténuerait la portée d’un éventuel échec (D), nombre d’esprits chagrins ayant évoqué le précédent Lizarazu, dont on se demande quand même s’il est tout à fait comparable. C’est donc un « oui », à ces petites réserves près.

Le gros morceau, Dimitri Payet, est celui qui présente les arguments les plus mitigés. Le statut du joueur et l’argent dépensé pour son transfert adressent en tout cas un message indiscutable : l’OM a de l’ambition (A). A priori, le besoin (B) à ce poste ne semblait pas immédiat, mais je ne conçois pas que l’on puisse faire la fine bouche à l’idée de remplacer un côté gauche Doria-Cabella par Evra-Payet (toute érection consécutive au match d’hier soir mise à part, NdA). Le tout est de savoir si Dimitri saura répondre à cette ambition, l’érection quasi-constante qu’il nous procura aux meilleurs moments de la période Bielsa ne devant pas nous faire omettre qu’il connut aussi sa face sombre (épisodes fantomatiques sous Baup, interrogations sur les relations avec Thauvin, capacité encore démontrée aujourd’hui à aller au conflit…). Un pari certain, donc, mais notre président lui-même ne manquerait pas de répondre que la discipline (D) n’est pas synonyme d’absence de prise de risque. Le cœur crie donc « OUI », quand la raison avertit : le plus difficile commence pour Dimitri, à lui de prouver qu’il peut retrouver son meilleur voire le surpasser. Mais je suis comme tout le monde, je ne demande qu’à le sucer, si vous me passez cette familiarité.

Vient en digestif l’ancien Bordelais Grégory Sertic, le transfert qui me laisse le plus dusexeàcheveux dubitatif. Certes, un projet collectif ne demande pas que des stars, mais aussi des joueurs de complément (A et C). Toujours est-il que les échos venus de la Gironde évoquent des performances immédiates douteuses, sans compter qu’il s’agit d’un autre départ conflictuel. Etait-il crucial et urgent de recruter ce joueur en rachetant 1,5 M€ ses 6 mois de contrat restants ? Sans nier le besoin en défense centrale, puisque c’est à ce poste qu’il semble devoir être utilisé, n’avions-nous réellement pas de solution soit plus efficace soit plus prometteuse à chercher en vue du long terme ? Quelle fut l’influence de son agent, le même que celui de Rudi Garcia dans la transaction ? Les points (C) et (D) nous laissent ici franchement sceptiques, et d’une manière générale incarnent la crainte que l’OM manque singulièrement d’imagination dans le choix de ses cibles. Ce transfert représentera notre seul « non ».

 

Ceci étant dit, malgré toute la mesure dont il faut faire preuve, j’aimerais que la synthèse de ce mercato puisse être « On a dépensé plus de 30 M€ sur un marché dit d’opportunités, on a recruté deux internationaux français et un espoir, il faudrait être notaire ou croque-mort pour ne pas éjaculer sur place quand on sait d’où l’on vient ».

 

Un mot enfin sur les départs. Celui d’Alessandrini met fin à une situation que personne ne souhaitait voir s’éterniser. Celui d’Andonian est plus regrettable, en tout cas dans sa forme : fallait-il encore prêter un joueur de 21 ans qui n’a pas encore percé dans l’effectif ? Et surtout, dans la mesure où l’on a beaucoup parlé d’un rapprochement de l’OM avec les clubs de la région, on regrettera qu’il n’ait pu être transféré à Consolat (ou à l’Entente UGA Ardziv, nous souffle notre lectrice Valérie B.), ce qui eût constitué un marqueur fort de notre nouvelle politique.

 

Bises massilianales,

Blaah.

9 thoughts on “OM-Lyon (2-1 a.p.), La Canebière académie ne manque pas de sel

  1. Bravo et bonne chance pour la suite. Juste, il me semble que c’est Rybus qui se fait reprendre par Vainqueur avant la mi-temps. Tousard, c’est celui qui fait l’air-tête sur votre premier but, mais il n’a pas cette affreuse conduite de balle.

  2. j’ai envie de dire que Doria à été pas mal offensif parce que la tactique de Garcia à la base était faite pour Patou en arrière gauche.
    Donc pour un arrière gauche bien bien offensif avec dézonnage de Vainqueur et Sanson (puis Zambo Anguissa) pour boucher les trous.
    Du coup, ça a pas mal libérer le brazilou de service et lui a permis de rester bien haut à étirer dans la largeur et faire chier les adversaires.

    Mes 2 centimes ou chépakoi

  3. Chantivlad il venait déjà casser les couilles sur les forums de marseillais il y a 7 ans de cela.

    Incroyable.

    Blaah:

    l’attente de ton académie était insoutenable. Heureussement que j’ai passé la journée à décharger les stocks de sopalain.

    2017:
    Estrosi félicite Hollande.
    Doria viole Lyon à coup de doubles contacts, de petits ponts et de reprises sous la barre et jette la capote par la fenêtre (non c’était pas une salière).
    La prochaine étape ?
    Muselier et Gaadelmaleh découvrent un vaccin contre le sida?
    Monsanto ferme ses laboratoires et crée des banques de graines anciennes?

    Je vous aurai avertis.

    1. Alors en fait, je n’ai jamais dit le contraire. Si tu prends un ton condescendant, tu t’abaisses à mon niveau, admets que c’est pas bien glorieux.

  4. Ma première visite au stade depuis le départ de Bielsa, un match sous tension avec un scénario que les joueurs ont fait basculer en notre faveur, ça fait plaisir ! Par contre, en ce qui concerne l’entrée dans le stade on est encore loin de ce qui a été annoncé : « créer la meilleure expérience pour les fans. » Stadiers dépassés, tout le monde agglutiné devant l’entrée une première fois puis une seconde ensuite au niveau des tourniquets, bloqué par les CRS qui te demandent de reculer alors que la foule fait pression pour rentrer, plus de 30 mn pour accéder aux tribunes, coup d’envoi raté et gros coup de chaud. Aucun contrôle des places ni palpation, des stadiers complètement à la ramasse et un service d’ordre qui fait tout à l’envers. On est encore loin du Heysel mais c’était tout proche de partir en vrille. Et comme d’habitude il faudra un drame pour que le club et la ville réagissent et fassent le nécessaire pour assurer un accueil des supporters convenable et non pas les traiter comme du bétail à l’image de ce qui a été fait ce mardi.

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