Paris SGEL / Dogues OSC (3-1) – La Porte de Saint-Cloud Académie à l’école de la vie

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Simple formalité bureaucratique.

Service public minimum

 

Coucou les ensuqués,

 

Ce mercredi, c’était jour de service public pour les amoureux de la balle ronde : La coupe Moustache avait les honneurs de FR3. Quel bonheur tout de même, la télévision publique. Rien ne se passe comme ailleurs. Des commentaires approximatifs, des cadrages-lune aberrants, des interviews au-delà des frontières du paganellisme… Un match de coupe en décembre sur France Télévisions, c’est la perspective ineffable d’un spectacle à mi-chemin entre David Lynch et Patrick Montel, entre un clair de lune à Maubeuge et un tirage au sort avec Pascal Obispo, un show hors de toute réalité, né de la rencontre des poches au beurre de Xavier Gravelaine, des boules chaudes de Laurent Luyat, et des improvisations hispanophones de Daniel Lauclair.

Dans le climat actuel de haine du fonctionnaire, où la surenchère du nombre des suppressions de postes dans l’Education nationale, dans la santé publique, rythme les débats électoraux trans-primaires, il n’y a vraiment que France Télé pour se permettre de dépêcher pas moins de QUATRE commentateurs pour couvrir le pot de départ de l’homme de terrain le plus rasoir de France. Si c’est pas donner du grain à moudre aux partisans de la casse du service public… Forcément, si c’est ça, les fonctionnaires, à se mettre à quatre pour faire le boulot d’un seul, là, d’accord ! Et dans ce cas, 500 000 postes supprimés, je trouve même ça un peu timide ! Si c’est pour voir un ramassis de peigne-culs grassement payés aux frais du contribuable se sucer mutuellement pendant deux heures, je préfère autant aller voir un rassemblement du G8, au moins y a des petits fours (mais bizarrement, ils n’en prévoient jamais pour les manifestants qui attendent dehors de pouvoir leur dire bonjour… C’est pas sympa, c’est pourtant pas facile de prendre de son précieux temps et de se taper le train jusqu’en Suisse pour faire coucou aux grands de ce monde, vous avez vu le prix d’un billet Lyria ?). Si ça ne tenait qu’à moi, je t’aurais déjà depuis longtemps renvoyé tout ce beau monde à ses moutons : Lauclair à ses bourrins, Lévêque à ses ouailles et Alonzo à ses melons, et j’aurais juste laissé le petit Kader en place. Il est bien sympa, le brave Kader, malgré son petit problème de diction. Moi je l’aime bien.

 

PSGEL
Austérité : François Fillon se dit prêt à tous les stratagèmes pour faire passer la pilule aux Français.

 


LA RENCONTRE


 

Retour aux joyeusetés. Mercredi soir, c’était le remake tant attendu du match du siècle de la saison dernière entre Paris-Saint-Germain-en-Laye et les Dogues des Hauts de France du Nord, avec en feat. les Merlus orientaux de l’Ouest (c’est comme si c’était avant-avant-hier (petit moment d’émotion : à cette époque, Marcel Picon me faisait encore des compliments… tout va très vite dans le football (il faudrait que j’arrête avec les parenthèses à tiroirs, non ?))).

Revenons brièvement sur les faits du mâche. Pour faire court, mis à part sur quelques contre-attaques dans les vingt premières minutes, les Lilloises n’ont jamais vraiment été en mesure de mettre en danger la machine parisiano-saint-germanoise, lancée sur le chemin de la finale comme un diesel d’avant 1999 sur l’autoroute du Soleil, en laissant derrière elle quelques volutes crasses de fumée noir charbon. Le succès alto-séquanais a été construit patiemment, sans précipitation, sans suffisance non plus, par le déroulement clair et précis d’un jeu de mieux en mieux rodé. Les situations dangereuses, grosses occasions et changements au score se sont ainsi égrenés tranquillement, logiquement, sans accroc ou presque.

C’était d’abord, après une dizaine de minutes de jeu, le Polak qui trouvait Jean-Kévin-Didier-Gustin entre les deux centraux d’une ouverture magnifique, avec à la clé un face à face raté par le jeune negzer. Une opportunité très vite suivie d’une frappe sèche du petit Lucas, servi à l’entrée de la surface par le même Polak, et repoussée par le goal goguenard.

À la demi-heure, c’était ensuite le deuxième jeune blanc-bec noir de l’équipe qui s’essayait à la frappe lointaine, après une sortie de balle magistrale de Marcoco. Peu après, ce dernier lançait de manière remarquable le petit Lucas face au goal. Le tir du Pelé chauve, contré par la sortie du gardien, revenait dans les pieds de Pierre-Killian… de Georges-Kévin… de Jean-Bradley… de machin, qui tirait dans le but vide, plein axe… mais se trouvait contré in extremis, dès l’amorce, par le tacle d’un défenseur bien inspiré sur ce coup-là.

La solution finale (dédicace à l’homme aux cernes) venait du même jeune attaquant au prénom de merde qui, servi dans le dos de la défense d’un lob en une touche de Lucas, était emporté par la sortie fougueuse du portier adverse alors qu’il tentait le dribble. Pénalité, transformée sans trembler par Lucasinho, 1-0. La messe semblait déjà dite, tant les Nordiens se montraient bien impuissants. L’entrée en jeu de Sliti, l’ancien chouchou du stade de la rue du docteur-Bauer, ne servit qu’à offrir un concurrent sérieux à Yassine quasi-Benzema pour le challenge arabe de la roulette, ou « Chicha d’or ». Le quota obligatoire de dribbleurs maghrébins, en vigueur pour tous les matches de football français, était donc largement atteint, malgré l’absence de notre gros Arabe à nous.

La seconde mi-temps repartait sur les mêmes bases, Christopher Ngoulou-ngoulou repiquant dans l’axe depuis le côté gauche et profitant des appels de ses coéquipiers pour s’approcher de la surface et décocher une frappe qui faisait frissonner la barre transversale comme la cuisse d’une fillette sous la caresse d’un prêtre (mes figures de style ne regardent que moi, j’emmerde le comité de vigilance médiatique).

À l’heure de jeu, on retrouvait le même jeunot, décalé côté droit par le hibou italien, pour offrir un centre au poil à Lucas qui, coupant au second poteau en renard (chauve) des surfaces, poussait le cuir dans les filets. 2-0, et ça ne souffrait d’aucune contestation. Dix minutes plus tard, c’était au tour de José, le gras Espingouin, d’accélérer subitement au terme d’une longue séquence de possession, et de prendre appui sur le brave Blaisou pour se présenter devant la surface, frapper et prendre le gardien à contre pied avec l’aide d’un pied haut-de-français. 3-0, la crise ? Même pas mal. Comment ? Un but de Lille en fin de match ?  Sur corner ? Peut-être, mais vous savez, je n’étais plus très réveillé, c’est qu’il se faisait tard, c’est ça aussi avec leurs conneries de matches qui commencent bien après 21 heures…

 


LE SOVIET À L’EAU CLAIRE


 

Kévain Trappe (3/5) : J’aimerais qu’il finisse par y passer.

Thomas Monin (3/5) : Un latéral sirupeux.

Le Marquis (3/5) : La relance sûre.

Prunelle de Quimperlé (3/5) : Deux explications possibles pour sa tignasse rouge : soit il a repeint son appart’ avec Cavani, soit il s’est rendu compte un peu trop tard que ce n’était pas la bonne période du mois pour aller goûter l’entrejambes de sa copine.

 

PSGEL
Les DURES réalités du couple.

 

Maxwell Havelaar (2/5) : Dans la famille « l’équipe type des produits de grandes marques », j’aurais préféré le café filtre au Captain Igloo. Le seul homme qui vieillit de 10 ans lorsqu’il porte un brassard.

 

PSGEL
Merci Internet, je n’en attendais pas moins de toi.

 

Marcoco (4/5) : Si Motta est le Salieri du football, alors Marco en est l’Amadeus.

(Remplacé par Blaisounours, qui voit la vie en rose sombre)

Krykry d’amour (3/5) : Une défense assurée et quelques belles fulgurances en attaque… Mais c’est qu’il serait presque en train de prendre la confiance, le petit polak…

Chris N’coucou (4/5) : Une belle frappe cadrée, une barre transversale, une passe dé… Joli, bonhomme.

Lucasinho (4/5) : Leader d’attaque ou bien ?

(Remplacé par Nikoné, appareil photo sino-japonais, encore mieux que japonais)

José (2/5) : Mis à part son but un peu chatteux, y avait franchement pas grand chose à tirer de ce match…

Kévin Saint-Augustin (3/5) : Et on essaie de nous faire croire après ça que Cavani est un bon à rien qui rate toutes ses occases… Les manqués de JKA (un sigle bon pour se présenter à une primaire de la droite) ont terni un match qui aura vu le jeune homme se montrer très actif sur tout le front de l’attaque.

 


LE SECRÉTAIRE DE SECTION


 

PSGEL
Unai Emery au bord du terrain, vu par les journalistes.

 

Cordianalement,

Georges Trottais

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