Une carrière se construit d’échecs aussi bien que de réussites (Jean Éthier-Blais).
Citation de merde, pour un match de merde.

Même mois, même compet’, même tour, same shit. On n’y arrive pas, mais il est important de savoir tirer un bilan de ce genre d’expérience, pour ça, j’ai volé les idées de la chanson du même titre des feux Neg’Marrons :

C’est fou c’que le temps passe vite
T’as vu, c’est ce que je m’dis aussi
Quand j’vois le chemin qu’on n’a pas parcouru jusqu’au aujourd’hui
Je repense à notre début d’millénaire pas toujours aisé
Sans trop dramatiser
C’est toujours rose c’est surement ce qui nous a démotivé
L’esprit n’était pas guerrier et c’est pour ça qu’on s’est planté
On préfère faire des posts Instagram et s’faire défoncé
L’excès de confiance était tel
Qu’on s’imaginait imiter les ainés alors qu’on ne bosse pas comme nos modèles
A l’époque, notre défenseur Kanak s’élève et s’rebelle
Gino et Fournier représentaient la tribune Auteuil
Je me rappelle y avait Weah et Simba
On se prenait pas d’gang-bangs
C’est vrai qu’on bandait à peine, mais au moins on savait ken
Les mêms kiffs, les ambitions, objectifs :
Devenir quelqu’un
Un point commun celui de réussir mais avec d’autres moyens
Maintenant j’comprends Unaï que quand on était gamin
On avait le même objectif mais nous au moins on avait faim
Le temps passe et passe et passe et trop peu d’choses ont changées
Qui aurait pu s’imaginer qu’on allait encore se faire gifler ?
On fait l’bilan, calmement,
éliminer au même moment,
Sans oublier d’préparer un magnifique nœud coulant

 

Bon, c’est la fin, on va enfin alléger le calendrier pour se consacrer à notre nouvelle conquête du quadruplé.

 

Pour en revenir au match :

On a pris une leçon par le Real, enfin par le milieu de terrain bis du Real.

Mais quand tu débarques pas avec les dents qui raient le parquet dans ce genre de match, pas besoin d’espérer autre chose. La technique c’est une chose, mais quand ça sert juste à faire des passes latérales, à se calquer sur le rythme d’un Motta encore en reprise, pour taper l’OM, ou Dijon (désolé hein) pas de soucis, mais en face c’est les 2 dernières CL dans le slip, ça transpire pas du cul sur une accélération de Nkunku mon pote.

Je parle de match, mais y en a pas eu, on a cramé tout notre jus dans la communication et les grandes phrase sur les réseaux sociaux, on n’avait plus de jus, enfin pas de couilles surtout.

Vu la compet’, il est réducteur de parler de cœur, mais c’est bien ce dont on a cruellement manqué. On n’a pas souffert mais on n’a pas fait souffrir, là où on aurait dû déchainer les enfers, pour se mettre au diapason d’un stade littéralement en feu, on a ronronné, pour se faire fouetter, enfin, Dani la grande gueule a donné le fouet à un portugais volant pour nous finir. On sauvera bien l’honneur par Edi, mais on le sait que c’est fini, alors Marco nous gratifie d’une Ballack 2009, mais t’es pas un grand Boche mon petit, toi l’arbitre il te vire du match, espèce de con.

Le Real finit le match en roue libre, Adrien claque une passe D pour Casemiro, Vazquez claque le poteau, fin du spectacle, place aux spéculations sur le futur coach, les futurs transferts, RDV en février prochain Saint Graal.

 

M. SACCHI a parfaitement résumé notre crise d’identité:

« Emery me plait beaucoup. Je le connais bien. Je pense qu’il manque le club. Il manque le club au PSG, il manque l’institution. Le club passe avant tout. Quand tu vois Verratti et son attitude, ça veut dire qu’il n’y a pas de club derrière. Le club passe toujours avant tout. Comme l’équipe passe toujours avant les joueurs. Il manque beaucoup de choses à ce PSG. Je pensais voir une équipe ce soir, couteau entre les dents. J’ai juste vu le Real jouer cigarette à la bouche. »


Les notes :


  • AREOLA (2): Toi je te garde, on t’allume depuis le début de saison, mais tu sors de grosses parades en première mi-temps, si seulement t’étais aidé par les petites bites devant toi.
  • ALVES (0): Laissons le faire un compte commun avec Evra sur Instagram. La gueule grande ouverte avant le match, le capot qui fume pendant. Dani La Fesse (rouge).
  • MARQUINHOS (1): Il a joué ? Pas nul, mais pas brillant non plus.
  • SILVA (1): Pas mauvais, mais pas vicieux comme le monstre d’en face. Et qu’est ce que tu vas t’occuper des tribunes ? Gère déjà tes coéquipiers et notre putain de rital du milieu. Princesse Sissi.
  • BERCHICHE (2): Note d’encouragement, parce que c’est le seul qui a joué à 100%. Ça ne vole pas haut OK, mais ça ne triche pas, et c’est bien ce qui fait peur.
  • LA MOTTE (0): Je t’en veux pas, mais simule une blessure avant le match histoire qu’on puisse jouer plus vite.
  • RABIOT (0): ON NE DÉGAGE PAS UN BALLON DANS L’AXE ! Daffy Duck du Parc.
  • VERRATTI (0): Pas mauvais, puis décide de craquer son match et d’envoyer ses coéquipiers se faire enculer. Prochaine envie de départ, on l’échange avec Blaisou.
  • MBAPPE (0): Dans le rôle du mec qui fait pas de passes, on a Neymar, et encore, il sait qu’on file la balle au type seul devant le but. Victime de la malédiction Stéphane Guy. On est obligé de le garder après son prêt ?
  • DI MARIA (0): Ta femme elle met rien sur Instagram là ? Genre : « Titulaire dans un gros match, tu fais de la merde, t’es bon qu’à cogner l’OM »
  • CAVANI (1): Match de merde pour compléter le trio, le quinté même, but de raccro pour l’honneur.
  • PASTORE (NN): Son entrée est le seul frisson du Parc ce soir.
  • DRAXLER (NN): Victime d’Unaï le froussard.
  • LASS (NN): Merci pour la participation.

Vous m’excuserez, les émotions ont pris le dessus, mais quand tu salis aussi salement ton club en ne donnant pas tout sur un tel match, ben

PAPUS

3 thoughts on “PSG / RM (1-2) – LA PORTE DE SAINT-CLOUD FAIT L’BILAN

  1. Je crois que Youri est le seul joueur auquel je n’ai pas envie de dire « adieu » dans cette équipe, quelle ironie.

  2. J’imagine que c’est surtout l’émotion qui parle, mais les notes très sévères quand même. La défense, à part à droite, a globalement fait son match. Quant à Di Maria, il a été le seul devant à proposer et tenter des choses.

    Pour le reste, et surtout le trio du milieu, c’était effectivement nul à chier.

    Après, je blamerai principalement la direction quand même. Le recrutement c’est du grand n’importe quoi, on dirait un gamin de 10 ans sur fifa qui prend tous les bons attaquants pour jouer en 2-2-6 et « marquer plein de buts ». La gestion des joueurs, pareil; Aurier, Kurzawa, Verrati, Di Maria, … auraient tous du etre recadrés sechement au moins une fois (même viré dans le cas d’Aurier).

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