Real Madrid-Manchester United (2-1) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

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Onze cocottes et une salope.

Salut à tous !

Ce mardi 8 août, les forces du mal au grand complet se sont rendues à Skopje, capitale de la Consonnie, pour se disputer la Supercoupe d’Europe : une compétition à match unique opposant le vainqueur de l’Europa League (vos bienheureux serviteurs du malin) à celui de la Ligue des Champions (les exécrables voyous du Real Madrid). Sur le papier, la rencontre se résume donc à un match pour l’honneur entre le grand méchant loup et une troupe de chèvres même pas de monsieur Seguin. Dans la vraie vie, en revanche, nos gagneuses ont tout à démontrer sur ce match.

Car l’on retrouve la Ligue des Champions à leurs côtés cette saison, et il fait toujours bon se donner quelque indication quant à son niveau de jeu avant d’attaquer une compétition aussi exigeante (sans compter que la Premier League reprend ce dimanche, n’en jetez plus). Par la même occasion, cela nous permet d’opérer un petit détour par la case mercato avant de parler du match :

Victor Lindelöf est arrivé chez nous en provenance de Benfica, contre un petit pot de crème et 7 milliards d’Escudos environ. On a là un pur défenseur central de 22 ans, apparemment prometteur mais il aurait fallu qu’on le voie jouer pour pouvoir s’en assurer. Ce qui n’a été possible qu’aux fans de Benfica, malheureusement interdits d’entrer sur ce site par notre webmestre portista imposant.

Romelu Lukaku, acheté à Everton au terme d’une procédure fortement déloyale (et donc excessivement amusante) ayant fait de Chelsea son dindon de la farce. Non, vraiment, qu’est-ce qu’on a rigolé. Les plus informés auront lu que son recrutement nous a fait renoncer à un prétendu premier choix : Alvaro Morata. Il sera toujours temps en fin de saison de juger si Ed Woodward fut lui-même une belle pintade sur ce coup, ou le génie qu’on espère tous. 3 milliards 430 millions de Francs belges ont servi à s’assurer de la venue du colosse, tandis que Morata n’a coûté que 80 millions d’euros à Chelsea qui a fini par se rabattre sur lui. Quand même.

-Pour continuer à faire chier des affaires avec Chelsea, on leur a aussi acheté un de leurs piliers, Nemanja Matic. Pas de problème, si après tout ils sont décidés à ce qu’on les aide à se tirer des missiles à l’uranium appauvri dans le pied…encore un bon petit chèque de 5 milliards 400 millions de Dinars pour satisfaire la machine.

Sur ces trois recrues, seul le Serbe paraît parfaitement « mûr » (malgré les statistiques d’ores et déjà affolantes de Lukaku au regard de son jeune âge – 23 ans). Les deux autres apparaissent plutôt comme de coûteux paris, et gagneraient à être optimisés par l’arrivée d’une quatrième recrue souhaitée par le Mou, recrue dont l’identité n’a pour l’instant pas été révélée. Et ne comptez pas sur nous pour spéculer sur qui que ce soit, même s’il pourrait s’agir de Gareth Bale. Zut.


COMPOSITION INFERNALE.

 

Sans pitié, le Mou balance ses trois recrues au feu contre la meilleure équipe du moment. Comment dit-on YOLO en portugais ?


LE MATCH.

Le premier quart d’heure, même s’il manque d’occasions, est tout à l’avantage de nos gagneuses, qui font circuler le ballon rapidement. Le Real est étouffé, et ne peut se montrer dangereux que sur de longs ballons sur lesquels Bale et sa vitesse de cheval au galop mettent en difficulté notre arrière garde. Cet état de grâce cesse cependant plus rapidement que celui de notre président startup, avec une tête surpuissante de Casemiro renvoyée par la barre transversale. Aussitôt nos gagneuses se disent que le seul moyen de gagner ce match est de devenir elles-mêmes aussi raides (et viles) que la barre qui vient de les sauver d’une ouverture du score injuste, et les Meringues se mettent à poser le pied sur le ballon.

L’ouverture du score intervient donc fort logiquement au terme d’une passe à dix entre Kroos, Modric et Isco, mais se concrétise par un long ballon de Carvajal pour la finition en tacle glissé de Casemiro (1-0, 24e). Allez comprendre.

Le mieux suite à la pause fraîcheur ne change rien. Après une mi-temps fort bien débutée, le match a très vite totalement basculé en faveur du Real, ce qui nous force à ce constat à s’en roussir les poils pubiens au chalumeau, de rage : la logique sportive est respectée.


La seconde période ne fournit pas beaucoup plus d’occasion de se réjouir, puisque le Real vient dès son entame planter un deuxième but par l’intermédiaire d’Isco, suite à un une-deux clinique avec Bale, qui bénéficie d’une passivité défensive honteuse (2-0, 52e).

Juste derrière, la révolte gronde enfin dans les rangs de nos cocottes, mais c’était oublier que très fan de la brique rouge du nord de l’Angleterre, Romelulu Lukaku s’en était fait greffer une à la place du pied droit. Un loupé qui ne reste cependant pas longtemps dans les esprits, puisque le Real enchaîne avec un contre rapide qui met Bale en position de frappe. Le missile adressé par le Gallois manque sectionner la barre transversale en deux, mais elle tient bon. Quelle tinette, les amis…

Enfin Lukaku prouve sa valeur, grâce à un ballon relâché par Navas sur une belle frappe de Matic aux 16 mètres. Seul devant le but à 5 mètres 50, peut-être, mais il fallait le mettre (les moqueries cesseront tout de suite après ce commentaire – 2-1, 62e).

On notera en guise d’observation finale que seule l’entrée de Fellaini (et malgré le marquage honteux de cette grandissime salope de Sergio Ramos qui a manqué lui ouvrir le front jusqu’au lobe occipital) a réussi à faire douter Madrid, et qu’il semble que malgré l’impopularité de ce plan de jeu initié par Van Gaal en son temps, on risque de beaucoup voir le grand Belge en pointe cette saison encore.

Par ailleurs, on s’abstiendra de tirer des conclusions trop hâtives sur un match où une équipe parfaitement en place, jusqu’à ses remplaçants, a globalement marché sur des cocottes encore en phase de progression, avec qui plus est des recrues à intégrer. Ceci devrait permettre de se détendre au cas où on ne colle pas une branlée à West Ham dimanche.


LES NOTES.

De Gea 4/5 Impérial comme d’habitude sur sa ligne, il ne peut pas grand chose sur les deux buts espagnols, et est sauvé par deux fois par sa barre. Que la prestation quelconque de Navas en face ne lui donne pas l’idée saugrenue d’aller voir si le fax est réparé en Castille…

Valencia 2/5 La vivacité de Marcelo lui a donné du fil à retordre, au point qu’il n’a pu imposer son physique qu’en de trop rares occasions.

Lindelöf 2/5 Autant il est surpris sur le décrochement de Casemiro sur le premier but, autant sa naïveté dans le manque d’anticipation fait peine à voir sur le second. Va falloir se secouer vite fait ou commencer à jouer avec sa tête, parce qu’il n’est pas près de remplacer Bailly après une pré-saison comme ça.

Smalling 3/5 Match courageux et appliqué, dans la lignée de ce qu’il avait montré en finale de l’Europa League. Si cela confirme qu’il est de retour ou que les matchs européens le transcendent, c’est bon signe dans un cas comme dans l’autre.

Darmian 3/5 Toujours appliqué dans les tâches défensives. On attend cependant avec impatience le jour où Mourinho l’autorisera à franchir la ligne médiane pour aller voir ce qui se passe en attaque.

Herrera 1/5 Nul à braire.

Matic 4/5 Excellent match, où il a bien souvent été celui qui a donné le rythme, en plus d’apporter un soutien offensif de poids. Cela augure de très bonne choses.

Pogba 1/5 Encore en vacances.

Lingard 1/5 N’a rien fait. En PL, le fait de courir suffit souvent, mais contre des mecs qui jouent au ballon, il s’agit de jouer avec sa tête, ce qui semble encore un peu hors de sa portée.

Mkhytarian 2/5 Lui a bien une tête en plus des jambes, mais il a semblé bien isolé sur ce match. Hormis son début de match où il aurait pu obtenir l’expulsion de Ramos, cette salope, avec un peu plus de vice, il s’est vite vu privé de ballon.

Lukaku 2/5 N’a servi à rien pendant une grande partie du match, avant de se réveiller et de marquer.


SUBS.

Fellaini 4/5 Hargneux comme dix, toujours bien placé, hostile à la récupération et gracieux en pivot, le mec le plus détesté de cette équipe est actuellement notre meilleur joueur, qu’on se le dise.

Rashford 2/5 A beaucoup tenté tout seul, mais a été vite contenu. Le fait de lui faire tirer les coups de pied arrêtés restera sans doute un des grands mystères de l’histoire du football (mais moins que Phil Jones au corner, quand même).

Bobby Carlton.

5 thoughts on “Real Madrid-Manchester United (2-1) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

    1. Je rappelle à titre indicatif que j’en aurais dit autant si votre cher Keylor battait pavillon diabolique. D’où la référence à l’épisode du fax. Par ailleurs je n’ai rien contre lui ! Ma mauvaise foi m’oblige seulement à pointer du doigt les rares faiblesses (ponctuelle en l’occurrence, je n’en doute pas) de notre adversaire du soir. Cela en plus de Sergio Ramos qui est la plus grande des salopes, vous l’aurez compris.

  1. Je tiens à apporter une nuance, les fans du Benficaca sont tolérés pour venir sur le site et laisser des commentaires, de là à leur autoriser une acad…

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