Roma-Samp (1-1) et Juve-Roma(4-1), la Louve Académie livre ses notes

Une victoire de casino à l’extérieur.

Un nul, la voilà ma défaite aurait dit bien des apôtres.

Une branlée aux allures de branlée.

Voilà le programme de la semaine écoulée. Au fur et à mesure des journées et du temps qui passe, Fabio voit l’enthousiasme s’écouler hors de ses veines déjà bien tailladées et de ses fantasmes de petit garçon déjà bien jaunis.

Passons sur Cagliari et son président à la hauteur du QI en vogue dans les îles de la Méditerranée et enchaînons sur le match de mercredi où la Sampdoria de l’ancien de la Juventus Ciro Ferrara a, sans avoir serré la main de Zeman, bien fisté la Roma en cela aidé par le grand, l’immense et inénarrable Stekdubourgdemesdeux.

1-1

Buts: Totti -Munari
Passe décisive: Florenzi – Connard

Fabio n’en revient pas. Un nul contre la Samp. Un nul contre le néant. Un nul contre soi-même. Un nul contre lui, Fabio? La faute à qui? A l’autre tanche goût gouda certes. Mais aussi à une domination vaine comme les séances de Fabio chez le psy. Malgré une supériorité numérique pendant 45 minutes, aucun joueur digne de l’argentique n’a daigné se distinguer face à une opposition très faible si ce n’est leur brésilien Eder.

Cela semblait bien parti avec un jeu certes offensif mais moins abordage que dans les épisodes précédents. Le but de Totti sur une passe un rien chanceuse de la mobylette Florenzi rassurait malgré tout. Puis la deuxième mi-temps vint rappeler les effluves de la saison dernière. But encaissé grâce à la médiocrité individuelle puis attaque-défense complètement bouseuse avec en prime l’absence totale de réaction de la nicotine tchèque à part un remplacement poste pour poste avec l’entrée de De Rossi.

Dès la fin du match, une conviction chez Fabio: samedi, ça sera branlée à Turin.

Stek (0/5) : Ne mérite pas qu’on parle de lui. Depuis le début, Fabio le dit. Il est mauvais. Van der Sar doit se retourner dans ses charentaises. Et Fabio se retourne dans sa camisole. Fabio ne se souvient pas d’un seul match où il fût décisif. Tous les gardiens d’en face apparaissent comme des génies face à lui. A dû voir une rétrospective de la carrière de Penneteau avant d’arriver à Rome. Fabio voit que ça. Enfin, Fabio voit plein de choses. Mais rarement des bonnes. Ce con en fait partie.

Taddéi (1/5) :
Les années passent. Il est toujours là. Les années passent. Fabio se lassent. Mais d’une force. Malgré ses allures de farce.

Burdisso (1/5) : Non, rien. C’est bien. T’es bien ici. T’as le niveau puisque l’équipe est mauvaise.

Castan (2/5) : Un peu mieux que les compères et un caractère un peu plus rageux que les autres. Mais ça n’ouvre pas non plus les portes du paradis.

Balzaretti (1/5) :Une société grecque pétrolifère aurait fait un forage dans le cul de Balzaretti. Grande nouvelle: on aurait trouvé un filon inépuisable de ….loukoum. Matière première indispensable pour les gros culs du monde entier mais très peu utile pour centrer correctement.

Panagiottis (1/5) : On lui met un point en prévision du match déjà visionné contre la Juve. Ses prestations suivent la courbe de la confiance en lui de Fabio. Préparez les microscopes pour revoir le grec.

Florenzi (3/5) : Il court, il court. Fabio répète: il court. Mais il est bon? Il joue à coté de Panagiottis. Ah, ok.
2 buts, une passe déc. Il court et il influe. Bon, très bien. Continue petit et Fabio te donnera l’adresse du redresseur d’oreilles de Dani Alves.

Marquinho (1/5) :  Le marquinho est une recette de flan brésilien. A consommer avec modération. Risque de gaz anaux.

Lamela (2/5)  La patience est une vertu selon les philosophes corses. Oui, je sais. Philosophe, corse, savoir… Ca fait tanguer rien que d’y penser. Et Lamela? Fabio est diablement vertueux avec lui. Pourtant Fabio est loin d’être corse. La preuve, Fabio pense à insulter Lamela s’il continue à chier.

Totti (4/5) : Avec ce but, troisième meilleur buteur de tous les temps en série A. Respect. Et commisération de Fabio à son égard. Oui, voir ce dieu avec l’homme gouda tout droit sorti de chez ED dans la même équipe laisse un goût amer de sang.

Destro (0/5) : Rien. Car son tout est inexistant.

Le banc:

De Rossi (…) Fabio t’aime. Oui tu n’as pas de chance car à chaque fois qu’il aime c’est catastrophique.

Maintenant passons au match de samedi soir, ou comment une conviction se transforme en réalité.

Contrairement à ses rêves, ses pensées, toujours noires, deviennent année après année, encore plus cinglantes. Car sa conviction d’avoir rater sa vie et de supporter la mauvaise équipe lui reviennent souvent dans ses jambes d’éthiopien du sentiment pour mieux le dépasser.

Rien n’arrive plus.

Encore moins les victoires de la Roma à la louve (ahahaha ici blague homologuée par Gérard. D’ailleurs un baccio anal pour Gérard, rare rayon de soleil de ces dernières années). A la Juve, Fabio voulait dire. Fabio prédisait une branlée. Branlée, il y eût.
Mais si elle fait mal, Fabio admet qu’il n’y a rien à redire. D’ailleurs, il trouve que c’est une fort belle équipe cette Juventus. Son milieu est, selon lui, l’un des meilleurs en Europe. Pirlo-Vidal-Marchisio face au fantôme de De Rossi-Panagiotis-Florenzi, ça vous classe un match. Façon de parler, car de match, il n’y en a pas eût. Et même si Fabio a l’intime conviction que Zeman n’a pas tout à fait tort dans ces propos sur la Juve, il est tout de même quelque part content que le tchèque se fasse moucher comme ça. Peut-être que cela lui mettra un peu de plomb dans ses gitanes.

Maintenant passons au vide-greniers de la Piazza del Culo:

Stek(1/5) : Abat-jour à donner. Peut vous servir à cacher votre sexe en érection en cas d’arrivée inopportune d’un alien dans la cuisine au moment où vous commencez à regarder les ch’tis en Corse.

Taddéi (0/5) : Guide des promenades du Bas-Cotentin. On le met à gauche, à droite mais il sert à rien car personne ne l’ouvre jamais. 0,50 lire. Vraiment pas cher.

Burdisso (0/5) : Couteau laguiole ayant servi pendant l’attaque de Attila le Hun. Le tranchant est un rien émoussé mais peut concurrencer la petite cuillère dans la tentative du meurtre le plus long du monde. Une affaire en or contre deux cacahuètes.

Castan (0/5) : Bandeau usagé. A orné le poignet d’une joueuse roumaine de handball de Saint Cyr Lapopie devenue dans d’obscures circonstances joueur hongrois de cricket à Bamako. Faut pas réfléchir. Le Brésil, c’est magique.

Balzarreti (Aspro 0,33/5) : Fragile danseuse du cul faite en loukoum. A protéger des courants d’airs. Parfaite décoration de local à poubelles. Prix: une pièce en chocolat.

Panagiottis (0/5) : Petit chien de tableau de bord. Accessoire idéal pour votre BX immatriculé 88. Un petit défaut de fabrication: un anus de la taille d’un météore.

De Rossi (Amour/5) : Lunettes de soleil pour aveugles. Ne sont pas à vendre mais Fabio voudrait bien retrouver les originales. Quand il les met en ce moment, il ressemble plus à Souleymane Diawara qu’à Jude Lot.

Florenzi (3/5) :Bout d’arc-en-ciel. En rupture de stock donc Fabio le laisse pour l’instant dans sa boite à chaussures. En attente d’autres morceaux comme lui pour reconstituer un arc-en-ciel à onze couleurs potables.

Lamela (0/5) : Ou l’art de transformer la vertu en verrue en plastique. Très utile pour faire rire en soirée du côté du Piémont. Un cubi de vin de pays d’auge fera l’affaire.

Osvaldo (1/5) : Pot de gel. Attention, c’est assez épais comme gel. A base de saint-doux. Un peu écœurant mais garantie 100% bas de front.

L’arrière-cour:

Marquinhos (1/5) : Porte-clefs en forme de coussin-péteur. Votre prix est le prix de Fabio.

Destro (2/5) : Poupée gonflable capricieuse. Des fois, elle est gonflée. La plupart du temps, elle est dégonflée. Un sac de riz.

P….a (0000/5) :Attrape-couillon sans nom. C’est Fabio qui paye et donne son cerveau pour s’en débarrasser.

Pour lire une vraie académie, c’est ici que vous pourrez lire Michel « la classe » Panini.

Prochain match contre l’Atalanta Bergame le 7 octobre à 12h30!!!! Aucune chance de visionner ce match en direct car il fêtera son anniversaire seul avec tous ses amis dans la cellule à la moquette rose.

Il baccio di dietro

Fabio Labello