Salt Lake – Montréal (1-1) : L’Impact Académie livre ses notes et rattrape le temps perdu

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Belote et rebelote.

Après 17 matches sur 34, l’Impact de Montréal sort avec une moyenne de 25 sur 51. Ce qui est bien, mais pas top.

Salut les bronzés. Il est temps de rattraper le temps perdu. Alors oui, on a raté quelques Académies, mais entre Euro et match nul sur match nul, je vous avoue que j’ai eu un peu la flemme et que j’ai préféré regarder le parcours des Bleus dans mon Havre de Paix, entourés de mes 48 maîtresses (oui, elles étaient toutes conviées).

Fort heureusement, je suis Argentin et n’ai donc pas chialé comme une pucelle – ou comme un vulgaire Cristiano Ronaldo – au moment du but d’Eder (ce gros mort). Revenons donc à nos moutons, à notre MLS et à notre bel Impact.

Retour vers le passé

Columbus – Montréal : 0-0. D’ores et déjà élu match le plus chiant de 2016, le nul dans l’Ohio est un excellent laxatif pour quiconque souffre de problèmes de transit. Pour tout visionnage de la rencontre, un seau à caca est offert. Car quatre tirs cadrés sur 90 minutes, ça reste un bel hommage à toutes les poires à lavement du monde. On se consolera en se disant qu’on n’a pas perdu. C’est souvent ce qu’on se dit d’ailleurs. Craignez-nous.

Montréal – Kansas City : 2-2. « Salut, mon nom à moi c’est Dom Dwyer. Dans la vie, je suis footballeur professionnel. Mais mon hobby, c’est le porno amateur. Je ne le pratique qu’avec ma maîtresse. C’est une belle plante qui parle français et anglais. Sa croupe est accueillante et sa cambrure ferait bander un mort. Son petit nom ? Impact. Une vraie chaudière, je l’ai fourrée deux fois en 84 minutes et c’est comme ça à chaque fois qu’on se voit. Comment ça, « rapide » ? »

Montréal – New England : 3-2. « Salut, mon nom à moi c’est Kei Kamara. Avant je jouais à Columbus. Je suis footballeur professionnel. Mais mon hobby, c’est le porno amateur. » Attends, je t’arrête tout de suite du con, Dom Dwyer nous a déjà raconté cette histoire à dormir debout. Ou alors, vous trempez dans les mêmes muqueuses et là, ne venez pas vous plaindre si vous chopez la chtouille. Et puis ça sert à rien de baiser la ménagère si c’est pour te faire sodomiser par son mari quand il rentre. À part pour avoir le cul qui brille, mais si tu veux mon avis, ça fait un peu… has-been.

Salt Lake – Montréal : 1-1. Fin du voyage dans cette faille spatio-temporelle de l’espace et du temps, pour finalement débarquer samedi chez les mormons. Et l’incroyable s’y est produit, l’Impact a bien joué Harry Shipp a marqué ! Lui qui ne met plus un pied devant l’autre depuis des mois a enfin une légère influence sur un match de football. Dinguerie. Bon, c’est un but à trois mètres, mais ça compte quand même. Hélas ! trois fois hélas, Montréal en mode fiottard va s’arc-bouter sur son but, Biello en mode Klopas va faire n’importe quoi dans ses changements et l’Impact va concéder un but sur penalty, au terme d’un superbe threesome anal entre Cabrera, Camara et Mallace. Trois points de plus qui nous échappent, alors qu’on sentait clairement qu’ils étaient à portée de main.

Un pack de Montréal

Evan Bush (3/5) : Evan s’est probablement réjoui de n’avoir que très peu été mis à contribution à Salt Lake. Compte tenu d’une performance d’une analité incroyable face aux Revs et à Kei Kamara le week-end précédent, on s’en contentera. Il faut dire que le gars a vu passer sous son nez les deux prédateurs sexuels qui le terrorisent et lui font la nique depuis quelque temps. Compréhensible donc, qu’il fut un peu fébrile au moment de pousser sur ses jambes samedi. Un accident est si vite arrivé.

Ambroise Oyongo (3/5) : Ambroise s’est empiffré un Burrito Martinez samedi. Il l’a roulé dans une tortilla avec quelques épices et se l’est enfilé avec une petite boisson fraîche. Son bon transit intestinal lui a permis de l’évacuer tranquillement dimanche matin.

Victor Cabrera (3/5) : L’interventionniste. Souvent mal placé, quasiment toujours au point pour revenir mettre le pied au bon endroit. Il ne nous aura pas évité quelques suées, moins serein dans le style qu’un Wandou, mais il aura fait proprement son boulot, jusqu’à l’action menant au penalty où il se fait bien couillonner le long de la ligne de six mètres.

Laurent Ciman (3/5) : Le Général est de retour ! Et il aura mis peu de temps à se mettre en évidence, en envoyant une patate sur coup franc pour trouer Rimando comme une majorette un soir de bal de promo. Shipp récupérera les restes pour ouvrir le score. Maître dans sa zone, il n’aura laissé que des miettes aux attaquants de Salt Lake. Un retour qu’il est bien. Welcome back.

Hassoun Camara (3/5) : Très gros match de Camara sur son côté droit, bien qu’il soit lui aussi impliqué dans l’action de l’égalisation en mangeant un petit pont bien tassé. Il faut dire qu’il a ouvert la porte en faisant le grand écart. Dommage car jusque-là, il avait été irréprochable défensivement, à la fois sur son côté qu’en couvrant dans l’axe quand Cabrera était en freestyle dans son positionnement. On notera également sa très bonne entente avec Salazar, qu’il a dirigé en phase défensive. Un duo de qualitay bro’.

Calum Mallace et Eric Alexander (1/5) : « Football mystery at our back door ». En passe de devenir la plus grande énigme footballistique de notre temps, l’association Mallace-Alexander terrorise bien des amateurs du beau sport au Québec. La base de notre Triangle des Bermudes, sauf que ce ne sont pas les adversaires qui s’y perdent, ce sont nos points. Empêcher une passe facile ? Pour quoi faire ? Foirer une relance ? L’évidence même. Protéger la défense ? Va te faire enculer. Je vais être clair et je n’y reviendrai plus : on n’ira nulle part avec ces deux charlots.

Nacho Piatti (3/5) : Le beau Nacho a profité des espaces créés par Oduro pour tenter une paire de fois sa spéciale, dont une sur un excellent service de Mallace, c’est à noter (l’une de ses seules bonnes passes d’ailleurs). Sans réussite. Inutile ensuite en seconde période quand Biello a décidé de bétonner, plutôt que de profiter du gruyère défensif de RSL pour aller en planter un deuxième.

Harry Shipp (3/5) : Wah putain, il s’est passé un truc avec la pointe haute de notre Triangle des Bermudes ! J’ai bien fait de le chambrer avant le début de la rencontre, visiblement ça l’a boosté. On a retrouvé l’espace d’un match le Shipp du début de saison : disponible, malin, techniquement propre. Dommage qu’à partir de la 70e, il n’avait plus personne à qui donner le ballon. De toute façon, on n’en touchait plus un.

Michael Salazar (3/5) : Plus ça va, plus la plus belle touffe de la MLS s’impose dans le XI de départ de l’Impact. Activité débordante, présence défensive et complémentarité avec Camara : tout ça c’était vraiment bien. Le petit souci c’est que Salazar n’est clairement pas un ailier de débordement et n’ira pas nous placer un beau centre. En même temps, il faudrait qu’il soit aussi à la réception pour que ça serve à quelque chose, donc à partir de là je crois que bon…

Dominic Oduro (2/5) : Ah ça, si ce n’était pas un match pour Oduro, je ne sais pas ce que c’était. Il avait toute la profondeur possible pour s’insérer dans les espaces béants de la défense de RSL. Mais Dominic nous a fait du classique en jouant à peu près trois mètres hors-jeu tout au long de la rencontre. Deuxième problème, pour les rares fois où il a enclenché ses courses au bon moment : aucun de nos deux milieux sous Tranxène n’a été foutu capable de lui mettre un bon ballon. Je dois pouvoir compter sur les doigts d’une seule main les bons ballons par dessus ou dans le dos donnés par Mallace et Alexander. Champions.

Les substituts

Donny Toia : Gros plaisir de le revoir sur un terrain, ça faisait terriblement longtemps. Par contre, ce n’était pas à lui de rentrer, faut pas déconner.

Lucas Ontivero : Rentré quand on n’avait plus un ballon d’attaque. Changement inutile.

Patrice Bernier : Aurait dû être titulaire. Donc non. Aurait dû rentrer tôt en deuxième demie alors. Ah bah non aussi. Vous gâchez mon Patrice bande de nazes.

Galaxie Drogba

Didier ne joue pas, mais Didier prend le temps d’envoyer un petit message d’amour à TVA Sports au début du match. J’ai rigolé quand même.

Je te Porter-ai pour toujours dans mon cœur

Un beau matin, je sais que je m’éveillerai

Différemment de tous les autres jours

Et mon cœur délivré enfin de notre amour

Et pourtant, et pourtant…

Avec remords, avec regret, tu partiras

Droit devant toi, sans espoir de retour

Loin des yeux, loin du cœur, mais je me rappellerai toujours

Et ton corps, et tes bras, et ton but, mon amour…

Et pourtant, pourtant, je n’aime que toi…

Le tableau

Hypothétiquement, on est premier. Tranquille.

Match en semaine, mercredi à Portland, à une heure indue. Si le cœur m’en dit (et il risque bien de faire du prosélytisme), je tiendrai jusqu’à 4h30 pour voir tout ça. Sinon on se retrouve samedi.

Becs anaux,

Mauricio Vincello

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