Tours FC – AC Ajaccio (0-0) : L’Aiacciu Académie livre ses notes

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C’est reparti pour un Tours (lol).  Après un exercice 2015/2016 riche de 23 déplacements et de 14500 km, les membres d’I Sanguinari ont repris la route pour de nouvelles aventures. La première nous amène jusqu’au stade de la Vallée du Cher. Difficile de rameuter des supporters à Tours un vendredi soir du mois de juillet quand tout le monde est en vacances (ou au concert de Kendji).

I Sanguinari Tours 2016 2017

Au total, 5 supporters de l’ACA ont fait le déplacement : votre serviteur, Max, Nicolas, Manufrankin et sa dame. Pendant que Manufrankin est parti acheter des rillettes, le reste de l’association se dirige vers le parcage visiteurs. Ce qui est bien, à force de faire les déplacements, c’est qu’on n’a plus besoin de demander la route aux stadiers. Et ça fait un bien fou.

Par contre, le plus difficile est de rentrer dans ce parcage. Il faut négocier avec la sécurité : une femme qui ressemble à une Antillaise dans les films des années 2000 et un mec  qui est le parfait mélange de Gérard Vivès, Pascal le Grand Frère et d’Arnold Schwarzenegger. Autant dire qu’on n’avait pas envie de l’emmerder. Alors que l’entrée est interdite aux journalistes de la Nouvelle République, le stadier nous fait comprendre que le parcage est fermé. “Mais on va vous mettre juste à côté”, rajoute-t-il. De nouvelles négociations reprennent.

“- On peut prendre les drapeaux et tout alors ?
– Oui, des drapeaux c’est ok, mais rien de raciste ni de nationaliste.”

Donc pour le stadier : supporters corses = racistes et nationalistes ? Bien évidemment, personne ne dira rien, par peur de se retrouver à l’hôpital de Tours. Ce qui doit être bien plus pourri que de se taper un 0-0 à la Vallée du Cher. Le stadier en profite également pour nous indiquer que nous ne pourrons pas entrer avec la bâche I Sanguinari.

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On va acheter les billets, on attend tout le monde, on entre dans le stade. On a faim et on a envie de pisser. “Il y a des toilettes et une buvette ?”, s’interroge-t-on. La réponse de Mr Muscle ne se fait pas attendre : “Non, tout est fermé, le club a pas voulu payer une femme de ménage pour 5 personnes. Ils font des économies partout.” OKAY !

Les membres d’I Sanguinari peuvent enfin s’installer en tribunes. Pas dans les meilleures dispositions mais le stade est tellement vide qu’on écoute les joueurs parler.

Pour la première de la saison, Olivier Pantaloni a fait du neuf avec du vieux, intégrant trois recrues : Pierre-Charles en latéral gauche, Yann Boé-Kane en récupérateur et Marvin Gakpa sur un côté. Joris Sainati est lui de retour de suspension. Dans les buts, Mandanda est de retour de blessure. Lippini est toujours latéral droit, Abergel milieu défensif, Cavalli numéro 10 et Nouri ailier. En attendant l’arrivée de Maazou, Madri est attaquant de pointe.

Vous voulez qu’on parle du match ? Il n’y a pas grand chose à dire. Un vrai match de reprise, entre manque de repères et imprécisions techniques. L’AC Ajaccio a tout de même mené la danse en se procurant trois grosses occasions, dont deux ratées par Mouaad Madri. Score final : 0-0. Un bon point à l’extérieur.

(Ricardo) FATTI DIVERSI :

– Pendant que les hommes regardent le foot, les femmes lisent.

sophie Tours

– #EntenduEnTribunes :

“ – Comment il s’appelle l’entraîneur de Tours maintenant ?
– Alain Mercadal
– Ao, on dirait le nom d’un mec qui a fait le Tour de France dans les années 80 ça!”

– La plus belle action de la soirée ? Quand le président Orsoni a échappé son bout de quiche lorraine en montant dans le bus.

– Alex Ramalingom, on t’a vu, tu as pris au moins deux Yop et deux sandwichs.

– Bryan Bergougnoux, c’est l’idole à Tours. Au moins 153 personnes lui ont demandé son maillot à la fin du match.

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ANNUTAZIONI :

Riffi Mandanda 3/5 : Il a tellement rien eu à faire qu’il a joué à Pokémon Go pendant le match. Il a même attrapé un Elektek de 437 CP.

Anthony Lippini 3/5 : C’est avec plaisir que l’on vous annonce qu’Anto Lippini n’a pas changé à l’intersaison. Toujours un peu trop loin du marquage, toujours accrocheur, toujours un ou deux dribbles chaloupés et toujours deux ou trois frayeurs faites aux supporteurs. Un spectateur tourangeau, en première mi-temps, criera à Malfleury, le vis-à-vis de Lippini “Allez, mange-le!”. Sauf que personne ne mange Lippini. C’est lui qui mange ses adversaires. Quitte à faire des fautes. Il aura quand même attendu la 50e minute pour se prendre son premier carton de la saison.

Joris Sainati 3/5 : Tours devait être un mauvais souvenir pour lui. C’est après ce match qu’il avait écopé d’un an de suspension. Mais Sainati s’est bien comporté. Mentalement et physiquement. Très solide, la légende dit qu’il aurait pu, à lui tout seul, arrêté le fou qui s’était échappé de Castelluccio. Deux petites erreurs d’appréciation en profondeur mais rien de grave pour son premier match officiel depuis le 28 août 2015.

Pape Cissé un peu plus de 3/5 : Après le départ de Diallo à Brest, c’est lui qui prend les responsabilités de la défense. Chose faite avec brio. Extrêmement concentré avant et après le match, Cissé ne s’est jamais laissé dépasser.

Jordan Pierre-Charles 3/5 : Entendu pendant le match : “Ao, avec son nom, on a l’impression que c’est 3 joueurs mais en fait il est tout seul”. Et tout seul, Pierre-Charles s’est bien débrouillé. Il a répondu présent dans les duels en un contre un. Quelques manques de concentration ou de lucidité à gommer.

Yann Boé-Kane 3/5 : Physiquement, il ressemble quand même vachement à Gary Coulibaly. Sinon, il a été solide au contact.

Laurent Abergel 3,5/5 : Plus offensif que Boé-Kane, Abergel et son numéro 8 n’ont jamais hésité à se projeter vers l’avant et à distribuer le ballon sur les côtés, sans jamais trop de précipitation. La première occasion acéiste de la saison, c’est lui : une frappe qui passe de peu à côté dès la 8e minute.

Johan Cavalli 2/5 : C’est un nouveau record. Johan Cavalli aura attendu la 44e minute du premier match de la saison pour s’énerver et se chamailler avec un adversaire. Son ennemi préféré du jour ? Ousseynou Cissé, 1m95 (Cavalli mesure 1m70). Ce qui fera dire à Manufrankin : “C’est Passe-Partout contre Mister Boo” (macagne que seuls les fans de Fort Boyard peuvent comprendre). Il faudra attendre la 50e minute pour que Cavalli se fasse insulter par les supporters adverses, à base de “Cavalli est une salope”, “Oh, Cavalli va te faire enculer” ou encore “Oh Cavalli, ta gueule!”. Au niveau du jeu, le capitaine aura été bien plus à l’aise dans les dribbles que dans les passes. Que de transversales, de centres, et de coups de pieds arrêtés ratés.

Marvin Gakpa 3/5 : Titularisé sur l’aile droite, il a systématiquement dézoné et s’est retrouvé dans l’axe, surtout en deuxième période. On s’attendait à ce qu’il fasse parler sa vitesse mais on a plutôt vu sa faculté à (bien) dribbler dans de petits périmètres.

Riad Nouri 1,5/5 : Grosse déception de la rencontre. S’il a surtout été mal servi par ses coéquipiers (arrêtez ces longs ballons en hauteur et en profondeur svp), il s’est raté quand il était en bonne position, avec des choix trop téléphonés. Mais pas de panique, il va monter en puissance comme la saison dernière.

Mouaad Madri 1,5/5 : En l’absence d’un vrai attaquant, Madri était titularisé en pointe. Mais comme il ne s’agit pas de son vrai poste, il a eu tendance à décrocher ou à s’excentrer, créant un véritable manque de point d’encrage devant. Quand on aura compris que Madri n’est pas Fauvergue et qu’il faut arrêter de lui balancer de longs ballons sur la tête, on aura pas mal avancé.  On retiendra aussi ses deux grosses occasions ratées, qui auraient pu permettre à l’ACA de ramener les 3 points.

I RIMPIAZZANTI :

Alexandre Ramalingom, 78e minute, NN : Renommé “Rat malin gond” par le speaker, surnommé “Boule de gomme” par Manufrankin, Ramalingom faisait sa première apparition en Ligue 2. Et ce fut une réussite. Plus vif que Madri, l’histoire retiendra qu’il s’est procuré une occasion… de la poitrine et qu’il aura raté… une touche.

Christophe Vincent, 78e minute, NN : Tout ce qu’on peut vous dire, c’est qu’à la fin du match, il boitait.

Hugo Vidémont 91e minute, NN : Il s’est échauffé, longtemps. Il a attendu sur le bord de la touche pour rentrer, longtemps. Il a joué, pas longtemps. Mais c’est le seul à avoir saluer I Sanguinari à la fin de la rencontre.

Perfettu

3 thoughts on “Tours FC – AC Ajaccio (0-0) : L’Aiacciu Académie livre ses notes

  1. Salut Perfettu, j’essaie de te choper depuis des semaines, mais tu n’es présent que sur des rézosocios mineurs, type Twitter, et même pas sur le RSA ?

    Bref, tout ça pour te demander : le Marchetti, le petit qu’on vous a embarqué, là, on en pense quoi de ton côté de la mer ?

    1. Ah salute Marcel. Le petit Marchetti ? Du tout bon. Niveau du garçon, il est adorable.
      Niveau du joueur : milieu relayeur, assez présent dans les duels malgré son petit physique. À l’aise techniquement, même s’il n’est pas du genre à dribbler trois ou quatre joueurs. Il se projette vite et bien vers l’avant et fait des passes que personne d’autre ne voit ou ne sait faire. Une pépite quoi.

  2. Capable de progresser chez nous à ton avis ? Jusqu’au niveau ligain + maintien en cadeau bonux ?

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