Juventus – Roma ( 1-0 ) La Bianconero Académie vous souhaite de bonnes fêtes.

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Embuscado.

Salut les zèbres,

 

On retrouve notre came du quotidien avec ce match de Serie A, le dernier avant le repas avec le tonton ménèsiste, le cousin hermelien et le beau-père gazanier. N’hésitez pas à invoquer Superacad’ pour détendre l’atmosphère, et les rondelles. Revenons au beau jeu, et à la défaite de l’Inter face à Sassulolo (j’ai décidé de le laisser orthographié comme ça, allez savoir pourquoi) qui nous permet de prendre le large avec le Napoli en attendant qu’il s’écroule et qu’on file vers le septième scudetto d’affilée. Car même si nos adversaires ont tendance à l’oublier, nous sommes une machine de deuxième partie de saison.

 

SassuLolo, pour votre plus grand plaisir.

 

LA COMPO DE MAX

 

Pas de Dybala ni de Douglas Costa, Barzagli à droite.

 

LA PARTITA

Très franchement, j’espère un sale tour des ex. Un bon petit coup-franc de Pjanic, un but de la tête de Szczesny ou un but de lensois de Benatia. Le milieu 3 étoiles de la Roma se prend les pieds dans le tapis comme prévu. Et par tapis, j’entends notre super milieu tout bianconero. Je profite des premières minutes pour apprendre la vie à ma fille. Les méchants c’est les rouges. Les gentils c’est les blanc et noir. Et le jaune qu’elle me demande ? Ben pour le jaune, ça dépend. Arrive le corner de la délivrance. Botté par Mire, catapulté par Georges sur Alisson Ramses Becker (quel patronyme de qualité), puis Mehdi Benatia le poto à Riolo reprend d’une minasse sur la barre à 200 km/h, et enfin au fond lorsque le ballon lui revient dans les pieds (1-0, 17e). Autant les couleurs et les bonhommes ça peut aller, autant les cris primaux et les grandes rasades de vin laissent ma fille coi. On reviendra au football plus tard. Et aux cuites encore plus. Le verbe est légèrement moins pompeux que d’ordinaire, mais c’est sûrement la dose de vin. Dosage à méditer, donc. En attendant le match continue et les giallorossi essaient de réagir. Essayer ça me gêne pas, tant que ça marche pas. Et en effet c’est le cas. On verra tout de même Dzeko presque marquer mais Szczesny veille au grain et confirme sa bonne forme du moment en stoppant la frappe du Bosnien. La Roma a la possession, mais on mène au score.

L’acte deux confirme la tendance du premier, à savoir davantage de possession pour la Roma qui n’en profite pas. Attention tout de même, ça me plaît pas trop de faire le dos rond en championnat. Après moi je fais rien hein, j’écris un tas de conneries en me saoulant. Les lecteurs n’ayant pas vu le match doivent se dire qu’il ne s’y est pas passé grand chose pour que je puisse écrire ce genre de choses. Il ont à moitié raison. On a quand même eu de belles situations. La Roma s’est réveillée et a bien eu une occasion à la 57e après une récupération manquée en mode poulet sans tête de Blaisou et Alex Sandro. Malgré tout, j’ai trouvé le Brésilien plutôt bon, enfin en tout cas beaucoup moins nul que lors des derniers matches. Mandzukic a droit à une béquille de l’ami Nainggolan, sorte de croisement entre Pascal Duquesne, Phil Anselmo, Sid Vicious et Carlos. Le temps de chercher une image de boobs bizarres pour illustrer ma faute de frappe de SassuLolo, je rate encore deux actions. Enfin, c’est surtout ma Juve qui les rate, et ça commence à faire beaucoup. Mon Fredo Bernard rentre à la 76e, et je vais du coup mieux regarder le match. Matuidi se blesse en tirant au but, et laisse sa place au Principino. Dans la foulée, on a les poils des couilles qui frisent comme jamais. Grosse frayeur sur une air défense de Georges (tellement rare qu’on peut lui pardonner, surtout si ça nous coûte pas de but) qui voit Florenzi tirer sur la barre.

Cinq minutes d’arrêts de jeu. Pjanic caresse à son tour le montant de Becker, puis Schick se présente seul face à Szczesny, mais le Polonais lui pose une paire de diplodocouilles sur le nez en sortant un arrêt gigiesque. C’est fini. C’est gagné. On reste à un point du Napoli. On met l’Inter à quatre.

 

LES NOTES

 

SZCZESNY (81/5)
Le mec dont le nom fait 81 points au Scrabble (avec bonus) nous confirme semaine après semaine qu’il faudra compter sur lui pour la succession du plus grand gardien de l’histoire du monde dans le monde.

BARZAGLI (3/5)
Le taf a été fait par le doyen du soir, sobrement mais il a été fait. Existe-t-il réellement des matches où il ne le fait pas ?

BENATIA (5/5)
Joueur du mois de novembre, il confirme qu’il est le meilleur défenseur de la Botte en ce moment, n’en déplaise aux Napolitains, aux Milanais (non je déconne) et autres Romains. Et en plus il nous donne la victoire.

CHIELLINI (3+/5)
Le capitaine d’un soir a tenu son rang. Un plus pour le brassard, et pour la coiffure qu’on partage.

ALEX SANDRO (3+/5)
Alex a des capacités évidentes, mais il ne les a pas exploitées ce trimestre. Il nous a habitué à mieux. Un peu de mieux sur la fin, mais il doit se remettre sérieusement au travail s’il veut passer au PSG pour 150 M l’été prochain.

PJANIC (4/5)
Miralem Panique (les morts de ses adversaires). Un match XXL de plus pour le meilleur joueur bosnien de l’année. Puto crack.

MATUIDI (4/5)
Dans la bataille du milieu, et bien accompagné par ses copains, il a marché sur les méchants rouges. Charo d’assaut. Remplacé par MARCHISIO dont la durée du totem d’immunité est calquée sur celle de son contrat.

KHEDIRA (3/5)
Un peu surnoté. Il est à la peine physiquement. Les fêtes de fin d’année vont lui permettre de retrouver une condition digne de ce nom. Comment ça non ?

CUADRADO (3/5)
Surnoté comme Khedira parce que c’est Noël. Remplacé par BERNARDESCHI qui a probablement fait sa plus mauvaise rentrée en bianconero. Que ça ne devienne pas une habitude. Mais franchement, je suis pas inquiet, cet homme a tout du fuoriclasse.

MANDZUKIC (3+/5)
Mario s’est fait filer et Mario n’a pas répondu. Non. Contrairement à son habitude, il a même tendu l’autre joue (d’où le petit plus). L’influence du Christ sans aucun doute.

HIGUAIN (2/5)
Il aurait suffi d’un but pour qu’il ait 4. Mais ce soir il a juste marqué le pas. Moins dispo, l’esprit déjà concentré sur la boustifaille. Mais on peut pas lui en vouloir, on est comme lui.

 

Allez, bouffez-bien, buvez trop, battez-vous et finissez en cellule de dégrisement.

HAVE A BIANCONERO CHRISTMAS.

 

Fino alla fine,

Un baccio nel culo.

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