La Gunners Academy décrypte le mercato d’Arsenal et fait le bilan

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Le Père Fidalbion t’explique qu’en gros, c’était bien, mais pas top.

Le voilà, l’article que vous avez attendu tout l’été ! On le sait bien, hein, même si on a essayé de vous distraire avec d’autres trucs tout aussi intéressants. En même temps, on vous comprend. Les mercato d’Arsenal ces dernières années front quand même partie des trucs les plus épiques qu’on ait vécus en tant que supporters. On parle ici des départs successifs de nos meilleurs éléments, année après année depuis 2008, à cause de contraintes financières évidemment imposées par l’emménagement à l’Emirates Stadium et ne permettant que difficilement au club de jouer les premiers rôles : Henry, Hleb, Flamini, Fabregas, Nasri, Clichy, van Persie, Song, Adebayor (je ne fais pas le tri entre les salopes et les autres, le manque de moyens étant plus ou moins au cœur de tout). On parle également de la nécessité pour Wenger de limiter les dépenses, que ce soit au niveau des indemnités de transfert ou des salaires ; le bonhomme faisait certes attention à ses deniers, mais c’est surtout parce qu’il n’en a pas eu beaucoup pendant longtemps. On parle donc aussi de l’obligation de reconstruire une équipe tous les ans, en étant privés au choix d’un capitaine, d’un meneur de jeu, d’un buteur, etc. On parle du panic buy de 2011, qui nous a offert Mikel Arteta, mais qui nous a par ailleurs refilé les cas Andre Santos et Mertesacker. On parle enfin du fait d’être la risée des potes, des collègues, des médias et du moindre connard qui n’y comprend rien mais qui vous sort quand même que « Wenger, ça marchera jamais, faut qu’il arrête d’acheter des jeunes, faut qu’il claque des thunes ». Et cet été a probablement été le pire de tous, en plus on vous a un peu laissés en carafe à ce niveau-là, mais on souhaitait se prononcer sur du concret. Ceux qui me suivent sur Twitter pourront confirmer que je n’ai cessé de marteler qu’il faudra juger à la fin du mercato. Voilà on y est.

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Jean-Michel Connard.

 Alors pourquoi cet été a-t-il été si trash ? Disons que les tensions générées ont été à la hauteur des espoirs que la fin de saison dernière a ravivés : un collectif à nouveau en place, une série de dix matchs sans défaite pour sécuriser une place en Champions League devant les Spurs et donc potentiellement attirer les nouvelles recrues. A côté de ça, City et Chelsea changent de coach, tout comme United qui perd, excusez du peu, Alex Ferguson. Mais avec le recul, c’est probablement les choix de communication d’Arsenal qui lui ont ensuite attiré les foudres des supporters. En effet, Wenger et Gazidis ont choisi très tôt dans l’été de clamer haut et fort qu’il y avait enfin de l’argent à disposition ; beaucoup d’argent. Après des années de serrage de ceinture, le modèle auto-suffisant du club se met enfin à payer. Gazidis se permet même de déclarer qu’Arsenal peut se permettre les 200 000 livres de salaire de Rooney et Wenger explique dans la presse qu’il a toujours un œil sur la situation de l’attaquant anglais, qui était alors plus ou moins sur le départ. Dans le même temps, le club envoie des signaux clairs qui indiquent que cette année doit être le début d’une nouvelle ère. Les équipes de jeunes subissent un dégraissement massif, avec plus d’une quinzaine de joueurs dont le contrat est coupé, et l’équipe première se débarrasse du fameux « deadwood », ces joueurs qui ne jouent plus mais pèsent sur la masse salariale. Le contrat de Denilson est résilié, Arshavin repart au Zenit-Saint-Pétersbourg, Djourou part en prêt à Hambourg, Chamakh décolle pour le promu Crystal Palace, Squillaci atterrit à Bastia. Même le nouveau maillot away renvoie sans aucun sous-entendu à la saison 2003/2004, celle des Invincibles. Evidemment, cette stratégie est à double tranchant : si le but de la manœuvre est de calmer les supporters, de leur expliquer que leur club va enfin être offensif sur le marché des transferts, il y a un, ou plutôt deux revers à la médaille. Le premier, c’est que les clubs vendeurs risquent de faire monter les prix. Le deuxième, c’est que les supporters risquent d’être déçus si ce que le club leur a promis n’arrive pas. Arsenal a eu les deux.

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Ceci est un montage. Assez étonnamment, aucun conno à l’Emirates n’a pensé à la faire…

 

Au début de l’été, les cibles du club sont clairement identifiées, des joueurs de classe : un deuxième buteur pour épauler Giroud, un milieu purement défensif (au contraire d’Arteta ou de Ramsey, qui sont au choix relayeurs ou box-to-box), un défenseur central (Arsenal n’en a que trois, ce qui est peu, surtout quand on sait que l’un d’entre eux est Mertesacker) et un gardien pour encadrer le développement d’un Szczesny qui a besoin d’être mis sous pression. Analyse du déroulement du recrutement pour chacun de ses postes.

 

Le mec entre les deux poteaux qui essaie d’attraper la balle quand il peut :

Avec la fin de saison assez chaotique de Szczesny, on évoque très tôt le nom de Julio Cesar pour venir renforcer les rangs d’Arsenal. Portier international expérimenté, 34 ans, il connaît la Premier League puisqu’il joue à QPR depuis 2012, il serait une valeur sûre pour mettre du plomb dans la tête du Polonais et tenir la baraque en attendant. Cerise sur le gâteau : il ne coûte quasiment rien puisque QPR descend en Championship, et il souhaite rester à Londres. Seulement voilà, Cesar touche près de 70 000 euros par semaine chez les Rangers, ce qui n’est visiblement pas pour plaire à Arsenal, mais également à Naples et à la Fiorentina, qui étaient tous deux intéressés. Le portier brésilien a repris sa saison avec QPR en Championship. Si, sur le papier, c’est dommage d’être passé à côté d’un tel joueur, on n’a pas vraiment assez d’éléments, notamment la durée du contrat et le salaire réclamés par Cesar, pour dire si Wenger s’est planté.

 

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Cesar ou Guaita, ça aurait pu être ‘achement chouette…

 Mignolet, Begovic, Guaita et même Casillas ont été cités par la presse comme des cibles potentielles, mais Arsenal ne semble pas vraiment être monté au créneau, ce qui est assez dommage pour le premier, qui fait le bonheur de Liverpool. Reste que Szczesny a toujours la confiance de Wenger, et que ce dernier ne souhaite pas dépenser plus de 10 millions d’euros pour un gardien qui ne serait qu’un soutien, une transition. Le Polonais a le talent, certes ; un poste de numéro 1 à son âge dans un grand club européen en est le témoin. Mais il doit être cadré, mis sous pression et c’est pas Michal Fabianski, qui demande la permission pour aller faire pipi, qui va s’en charger. Wenger choisit donc l’option du prêt avec Emiliano Viviano, portier italien de Palerme de 27 ans, prêté à la Fio l’année passée. Considéré comme un successeur pour Buffon pendant un temps, il s’est ensuite un peu égaré et il est difficile d’évaluer son niveau à l’heure qu’il est, même si on connaît la qualité de la formation italienne à son poste.

 

Le gonze qui est plus costaud que les autres que s’il foire une passe on est dans la merde :

Le recrutement d’un quatrième défenseur central a tourné court. Si Ashley Williams, le capitaine de Swansea, 29 ans, a été évoqué longuement en début de saison, l’affaire n’a pas été plus loin. Wenger trouvait que les 13/15 millions d’euros réclamés par Swansea constituaient un prix trop élevé pour l’international gallois. Et surtout, pour lui, une solution interne a très vite émergé et elle s’appelle Bacary Sagna. Le latéral français a fait bonne impression en pré-saison puis en remplacement de Koscielny lors d’un match de PL et de CL. Wenger le considère donc assez rapidement comme un quatrième choix plus que correct une fois Vermaelen revenu. En cas de double absence en défense centrale, Sagna glisserait dans l’axe, Jenkinson prendrait le couloir droit et Flamini serait là en couverture…

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J’aurais pu aimer Ashley sans trop de problèmes.

Celui qui pète des jambes au milieu du terrain :

Là aussi, Wenger a changé d’avis durant l’été. Guilavogui a été envisagé avant de partir à l’Atletico Madrid. Luiz Gustavo, année de Coupe du Monde oblige, a préféré aller à Wolfsburg, où on lui garantissait une place de titulaire, ce qui n’était pas le cas à Arsenal et où la connexion brésilienne est forte ; à ne pas négliger non plus, l’aspect financier du deal et l’influence de Volkswagen, propriétaire du club et membre du conseil d’administration du Bayern Munich. Lars Bender du Bayer Leverkusen a également fait l’objet d’une offre, rejetée. Et la rumeur Fellaini est restée lettre morte. Enfin, dans les derniers jours du mercato, Arsenal a tenté une offre pour Cabaye, très probablement pour palier à la blessure de dernière minute d’Arteta, d’où la recherche d’un profil plus relayeur ; une piste qui a d’ailleurs été écartée face à l’explosion d’Aaron Ramsey. Mais c’est surtout Flamini qui semble avoir changé la donne. Le Marseillais, qui s’entraînait avec les Gunners depuis son départ libre de Milan en juin, a impressionné Wenger par sa forme physique et sa volonté de rejouer pour le club. Gratuit, seulement 50 000 euros de salaire hebdomadaire, capable de couvrir les postes de latéraux en plus de son profil de véritable défensif, il connaît le championnat et le football pratiqué. Même si on n’oublie pas son départ en petite pute, il est difficile de critiquer sa signature, ne serait-ce que pour faire le nombre. Et d’après son match face à Tottenham, il pourrait faire bien plus que ça…

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Oui, bon bah, c’est pas la peine de jouer la détresse comme ça, on sait que tu devras couvrir Mertesacker…

 

Celui qui doit marquer des buts, avec ou sans style, on n’en est plus là :

Le grand dossier de l’été d’Arsenal et aussi le plus foireux, celui qui a été le plus mal géré. Jovetic a été le premier nom à circuler ; le Monténégrin voulait tellement rester en Italie, aller à la Juve que finalement il est parti à City… Je crois qu’on a compris. Vint ensuite le dossier Higuain, qui a quasiment été mené jusqu’à son terme. 30 millions d’euros, c’était selon moi déjà beaucoup pour un attaquant qui a prouvé ses qualités mais qui n’avait pas un statut d’indiscutable au Real. Alors évidemment, quand le Real a choisi d’augmenter ses demandes à 37 millions d’euros, à quelques heures de la visite médicales à en croire certaines sources, et qu’Arsenal a logiquement refusé, personne ne m’a entendu râler. C’est une chose d’avoir l’argent, c’en est une autre de le dépenser n’importe comment.

 

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C’ets bien la peine de se la raconter quand on sait pas plonger ailleurs que la tête dans les rochers, crétin.

 

Quitte à tourner dans cet ordre de prix, Wenger a préféré tourner son regard vers Suarez : même âge, déjà habitué à la Premier League et évoluant au sein d’un club qui ne jouera pas la Ligue des Champions cette année. A ce moment-là, je suis assez partagé sur l’éventuelle venue de l’Uruguayen dont le comportement de pute notoire est le meilleur moyen de foutre le bordel dans une équipe ; un profil que Wenger essaie d’éviter au maximum. D’un autre côté, les excellents joueurs ont souvent la personnalité merdique qui va avec le talent ; et dans notre situation, je ne sais pas si on peut se permettre de cracher sur un tel attaquant. Mais voilà, le rapport de force n’est pas le même puisque Suarez a encore deux ans de contrat à Liverpool, et les Reds ont largement la main sur le dossier. D’après plusieurs médias, Arsenal s’est laissé convaincre par l’agent du joueur que la fameuse clause dans le contrat de Suarez lui permettait de quitter le club si une offre de plus de 40 millions de livres était proposée, ce qui s’est avéré être faux, et les Gunners ont perdu un temps considérable sur le dossier, en public en plus.

Demba Ba était la dernière option, le Chelsea de Mourinho étant dans un besoin urgent d’alléger sa masse salariale. Déjà sondé en janvier dernier, l’ancien joueur de Newcastle a failli partir en prêt à l’Emirates dans les dernières heures du mercato. Mais le Special One a finalement décidé de le conserver et d’envoyer Lukaku à Everton. Difficile de connaître la vraie raison de ce refus, mais le Mou a déclaré qu’avec l’arrivée d’Özil, Arsenal était désormais un candidat au titre. Je vous laisse vous faire votre opinion pour savoir si c’est de l’intox, ça fait longtemps que j’ai arrêté de décrypter cette grande gueule.

 

Le bonus doigt dans l’anus :

Le deuxième Mesut à emplir mon cœur de joie après Mesut Bilici à Toulon dans Football Manager 2007. Sorti de nulle part. On s’attendait plus à Di Maria, voire à Bernard à un moment donné (merci Jérôme Touboul de l’Equipe pour ne pas le nommer pour le grand professionnalisme dont il a fait preuve dans la fiabilité de ses infos). Mais Özil semblait hors de propos et de portée. Pourtant, nous sommes à la veille de ce qui sera son premier match pour Arsenal, après avoir pété les scores avec son transfert à 50 millions d’euros. Autant être clair : la venue d’un tel joueur n’est JAMAIS une mauvaise chose, même si l’équipe avait besoin de renforts ailleurs. Evidemment, tout ça fait beaucoup de monde au milieu, mais seul Rosicky est vraiment compétent (pour ne pas dire divin) au poste de numéro 10 et avec tout l’amour que je lui porte, il faut l’économiser. D’autant qu’il a quand même 32 ans (souhaitons pour le bien du football qu’il joue jusque 38). Mesut, c’est 30 passes décisives par saison ses deux premières années au Real, 13 l’année passée ; c’est une nouvelle possibilité en matière de coup-franc ; c’est aussi une excellente qualité de finition. Bref, c’est le top de ce qui se fait en la matière.

 

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Je vous préviens, cette image est la meilleure vanne de ce papier.

 

Alors pourquoi est-il parti, et pourquoi à Arsenal, et pourquoi le Real l’a-t-il vendu ? D’après mes investigations auprès de personnes compétentes, le Teuton aurait glissé cette année sur le côté droit, suite notamment aux performances de Modric dans l’axe. Il a d’ailleurs moins joué en 2012/2013 que lors des saisons précédentes. Et l’arrivée de Bale était pour lui synonyme de banquette, ce qui n’est pas une option une année de Coupe du Monde. Le choix d’Arsenal se justifie d’après le joueur par la présence d’Arsène Wenger, ce qui est sûrement plus sexy que David Moyes ou Laurent Blanc, MU et le PSG étant les principaux concurrents sur ce dossier. La concurrence dans ces deux équipes est également un facteur à prendre en compte, tout comme la jolie petite colonie d’Allemands que commence à développer Arsenal.

 

En bref, ce mercato, on en retient quoi ?

– Qu’il est loin d’être parfait. Il manque un défenseur central, même si une solution a été trouvée, et surtout un attaquant en doublure de Giroud. L’arrivée d’Özil ne doit pas occulter cette partie de l’affaire. Toutefois, Wenger a choisi, et c’est la différence par rapport aux précédentes saisons, de faire confiance à ses joueurs, avec Sagna en couverture de la défense centrale et Flamini en couverture des latéraux. C’est un bricolage, mais un bricolage réfléchi et intentionnel. Wenger aurait pu recruter contrairement aux années précédentes où il ne pouvait pas forcément. Il a choisi de ne pas le faire, c’est son choix, son engagement et il sera responsable, que cela fonctionne ou non.

– Que les sous sont enfin là ! 50 millions pour un seul joueur, le record du club, jusque-là détenu par le transfert d’Arshavin pour seulement 15 millions d’euros est largement battu.

– Qu’il y avait donc une forme de planification même si tout a failli se péter la gueule…

– Que ce n’est sûrement que le début d’une série de gros transferts, un projet qui fait probablement partie des raisons pour lesquelles Özil a rejoint le club. Wenger n’a pas dépensé toute son enveloppe et l’arrivée d’un buteur pour cet hiver est plus que probable. Les dernières déclarations de Tonton vont dans ce sens.

– Que Wenger n’a pas des oursins dans les poches comme tout le monde s’est plu à le faire croire pendant des années. Il n’hésite pas à dépenser l’argent s’il en a et si le joueur vaut le coup. Le transfert d’Özil le prouve assez clairement. Ce qui ne fait que souligner encore un peu plus la qualité de son travail avec le peu de moyens qui lui étaient accordés par le club depuis le début du projet de l’Emirates Stadium.

– Que le club a retenu tous les joueurs qu’il voulait retenir. Aucun départ important à déplorer, même pas celui de Sagna, qui était pourtant sur la brèche pendant un temps. Une première depuis 2007 et un cadre idéal pour débuter une saison. Enfin.

– Qu’on a dégagé Squillaci, Denilson, Arshavin, Chamakh.

– Qu’on a gardé Bendtner et Park. Et merde. Mais bon, il faut bien faire le nombre.

– Qu’une bonne partie de ceux qui ont craché sur Wenger vont s’acheter un maillot d’Özil. Tocards. Cette année est peut-être la première depuis longtemps où l’on pourra juger le travail de l’Alsacien de manière clinique et tous ceux qui ont pris de l’avance en demandant la tête de Tonton se retrouveront bien con si son plan fonctionne comme il l’a prévu. Ce qu’il a accompli jusque-là aurait dû lui valoir le minimum des respects si tôt dans la saison. Ca n’a pas été le cas. On ne demande pas une démission sur un mercato, encore moins pour quelqu’un comme Tonton. Tout ce que j’espère maintenant, c’est que son équipe fera fermer pas mal de bouches. COYG.

 

Le Père Fidalbion

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Et sinon, comme d’hab’, quand on n’est pas là, allez lire et discuter avec les Gunners de Groover, c’est bieng.

 

7 thoughts on “La Gunners Academy décrypte le mercato d’Arsenal et fait le bilan

  1. Bon même si c’est pas la panacée, Walcott peut jouer avant-centre au moment où faudra que Giroud se repose, puis quand Giroud reviendra dans l’équipe Théo ira gentiment se reposer sur le banc et sera remplacé par AOC voire Cazorla, Ozil ou autre. On peut tenir jusqu’en janvier de cette manière non? Mais il est vrai qu’un grantattaquant supplémentaire ferait du bien dès janvier, surtout avec la blessure de Poldi pour au moins 2 mois.
    Quant à Özil, ce n’est que du plaisir de voir un joueur pareil à l’Emirates, surtout associé à Rosicky et/ou Cazorla, j’en bave d’avance.

    Juste une question aussi: on avait pas mal entendu parler de Gundogan, qui était un très bon choix à mon humble avis, what happened?

  2. Parce que sur le marché actuel, un Gundogan de 22-23ans avec encore 2ans de contrat et le niveau affiché l’année dernière, je vois pas comment le Borussia l’aurait lâché à moins d’aligner 70millions

  3. Je ne suis ni fan ni anti-Arsenal mais je crois que Wenger est ce qui se fait de mieux en matière de football manager de la vie réelle.

    Maintenant y’a plus qu’à attendre une série de 2 défaites d’affilés pour voir tous les journaux titrés sur « Wenger au PSG dès cet hiver? »

  4. Ah le meilleur moment de l’année se termine. J’ai vu Arsenal Tottenham ce débuter saison et faut avouer que ça ressemblerait bien à une équipe classieuse cette année

  5. En même temps pas évident de s’acheter un grand attaquant au mercato d’hiver … Quelles sont les pistes ???

  6. S’ils pouvaient être champion pour foutre un gros doigt dans l’oeil à tout ces cons! (dans l’cul certain pourrait apprécier).

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