Seville – Liverpool (3-3) : la Reds academy livre ses notes

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C’est donc ça, se faire remonter ?

Ahoy les poulets dorés ! Revenu d’entre les morts, Steve Macadam est de retour, on l’espère pour un moment, pour vous conter les exploits des Reds en LDC.

 

Et quel exploit. J’espérai mon retour plus festif, plus joyeux, un peu comme les retours de chasse de tonton Roger : un sourire de satisfaction, de l’alcool et une bête blessée. Après 45 minutes, l’euphorie était là. 45 minutes plus tard, la gueule de bois fait mal. Finalement la bête blessée n’était pas espagnole mais plutôt liverpuldienne.

 

 

« Pas le temps de niaiser » comme disent les enculés du quartier qui portent le jogging de Liverpool sans broncher parce qu’on a fait illusion l’année passée.

Un corner, un but, le tout en quelques minutes. Qui l’eut crû ? Personne et pourtant, Wilnajdium dévie le cuir de la tête pour Firmino qui, lancé au poteau opposé, fait taire tout un stade pourtant mis en mode « concert de Coldplay ». Quand on vous dit que les Espagnols sont des Nimoîs. Il faut seulement attendre dix minutes avant de voir les Sévillans s’approcher des cages de Liverpool. L’occasion surtout de déjà voir Mané s’illustrer : pressing, temporisation, décalages, passes en profondeur… Un homme si doué au football doit être un piètre amant. En parlant d’amant, c’est celui qui te volerait ta femme juste avec un simple clin d’œil qui s’illustre. Karius détourne un face à face contre Nolito qui avait crocheté Gomez comme on colle une balayette à un enfant : facilement et salement. Les Sévillans se rebiffent, mais Liverpool continue d’impressionner et de ne pas se démobiliser. Retenez bien cette phrase qui va perdre tout son sens d’ici quelques lignes. Les Reds sont tellement en pleine bourre qu’ils punissent une seconde fois leur hôte sur corner. Firmino dévie pour Mané qui s’arrache d’une tête plongeante. Comme quoi, travailler son jeu de tête quand on la taille d’un Hobbit, ça peut servir. Quelques minutes plus tard, 3-0. La branlée. Sur un long dégagement de Klavan, Mané poursuit sa course et son tir est légèrement dévié par le portier espagnol. Bobby n’a plus qu’à pousser dans les cages vides. Fin de la première période et, on peut le dire : à ce moment là on fanfaronne sévère et on se voit bien terminer la soirée tranquillement, une bière à la main et l’autre dans le slip.

Oui mais voilà, comme les retours de tonton Roger de la chasse, tout dégénère. Trop de confiance ? Trop d’arrogance ? La proie attrapée remue et tonton va finir sur le cul. Et la chute va être rapide.

51e : Ben Yedder coupe au premier poteau. 1-3.

60e : penalty transformé par l’ancien du TéFéCé.

62e : Liverpool a très clairement le feu au cul et Moreno tente d’éteindre le feu qui ravage son corps en gesticulant n’importe comment.

70e : première frappe de Liverpool lors de cette seconde période. C’est pas comme ça qu’on va se rassurer.

90e : on a tenu les gars.

90e+3 : on n’a pas tenu les gars. 3-3.

 

Comme tonton Roger, on a vacillé comme une grosse merde. Nous voilà dans un état pas glorieux. Notre égo, regonflé en 45 minutes, en a pris un coup. Heureusement, la partie de chasse sera plus évidente samedi. Chelsea ? Ah. Bon…

Les notes :

 

Karius (2/5)
Quasiment impérial lors de la première mi-temps, il s’est effrité telle une biscotte au petit-déjeuner et est devenu poussière sur la dernière occasion des Sévillans.

Gomez (5/5) :
L’humiliation face à Nolito mise à part, match très fort de Joe Badass.

Lovren (4/5) :
Match pas du tout dégueulasse, Lovren continue son grand huit de prestations.

Klavan (3/5) :
Pas de relance dans l’axe, enculé.

Moreno (0/5) :
Le traiter de connard serait tomber bien vite dans l’insulte et la facilité. Mais sans déconner, comment détruire tous ses derniers efforts et ses dernières bonnes sorties avec un match aussi mauvais ?

Wilnajdium (2/5) :
Sa passe décisive sera son seul moment de gloire. Porté disparu après cela.

Henderson (2/5) :
Comme le reste de l’équipe, 45 premières minutes superbes. Pour le reste, une catastrophe ; preuve en est ces 55% de passes assurées. C cho.

Coutinho, Mané, Firmino, Salah (5/5) :
Merci à vous, merci pour le spectacle, merci pour les frissons et à bientôt.

2 thoughts on “Seville – Liverpool (3-3) : la Reds academy livre ses notes

  1. Je pense que vous pouvez vous en contenter parce que sur le pénalty je comprends toujours pas pourquoi l’arbitre n’expulse pas Moreno (second jaune). A 10 avec Séville revenu à 3-2…

    1. La raison pour laquelle Moreno n’a pas été expulsé est évidente : l’arbitre était favorable à la remontée de Sevillanos. C’eut été sortir leur meilleur élément.

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