La Reds academy prépare sa rentrée et t’offre, bien généreusement, un bilan mercato de l’été. Un beau bordel, comme chaque fenêtre transfert du côté de la Mersey.

L’été arrive, le soleil brille et pendant que tu sirotes ta petite menthe à l’eau, Klopp s’active sur son bureau. Jürgen, fidèle à ses racines allemandes, a verrouillé trois cibles : Virgil van Dijk, Naby Keita et Mohamed Salah. Et il compte frapper fort (fidèle à ses racines allemandes je t’ai dit) : « Rassurez-vous, on a des sous comme jamais on n’en a eu et on va tout dépenser. TOUT. » C’est, en substance, ce qu’on dit à Liverpool. Ca rassure les supporters et ça indique aux autres clubs qu’ils peuvent nous vendre leurs joueurs à un prix compris entre 50 millions et le PIB de la Guinée.

Entraîneur cherchant du regard les recrues qu’il souhaitait.

C’est donc avec cette transition qui ferait pâlir Jean-Pierre Pernaut qu’on va se pencher sur le cas du joueur de Leipzig. Le club Allemand a rapidement été clair : « On n’est pas vendeur les cocos. » Visiblement sourd, Liverpool a lancé les hostilités : 70 patates ! BOUM. Rien n’y fait, les gars de Leipzig on dit « nein ». Toujours chaud du chéquier, les Reds proposent 75 miyons. Du côté de l’Allemagne, on commence à se demander si la boîte mail déconne pas ou si les Liverpuldiens ne sont pas un peu cons. La situation ne serait pas risible si le joueur n’avait pas décidé d’agir de son côté. Tirer la tronche à l’entraînement, done. Tacler à la gorge un coéquipier, done. Une offre déraisonnable incluant la grand-mère de Klopp ainsi que des sous-vêtements portés par Coutinho réfusée, Liverpool a compris : aucune offre ne pourra faire flancher le board de Leipzig. Et puis, de toute façon, on a notre quota de minorités visibles. Liverpool a donc capitulé et Keita, lui, se retrouve un peu comme un con. Bon courage mon petit.

 

Petit, comme les bourses de la Roma qui a voulu faire la maline et nous tenir tête. Un chèque plus tard, les Italiens se sont pliés et ont laissé Salah arriver sur les bords de la Mersey. Vraiment des fiottes.

 

On terminera avec ce qui restera le feuilleton de l’été, le tout en une saison : la venue de Virgil van Dijk (VVD). Ou pas.

Préquelle : Klopp dîne aux chandelles avec VVD à Blackpool. Mélange improbable qui, pourtant, séduit le Hollandais.

Épisode 1 : Liverpool fait une offre pour le joueur de Southampton.

Épisode 2 : Les Saints considère la chose sauf que PLOT TWIST !

Épisode 3 : « Vous avez vu notre joueur en scred bande de vauriens, on veut plus vous parler. »

Épisode : Southampton boude.

Épisode 5 : Southampton menace Liverpool de nous balancer.

Épisode 6 : Liverpool mange ses couilles avec des herbes et s’excuse : « Promis, on viendra plus vous piller. »

Épisode 7 : Virgil van Dijk boude.

Épisode 8 : Virgil van Dijk boude beaucoup.

Épisode 9 : Virgil van Dijk appelle Klopp tous les soirs. (fan fiction)

Épisode 10 : Virgil van Dijk ne part pas en vacances avec les Saints.

Épisode 11 : Virgil van Dijk boude.

Épisode 12 : Virgil van Dijk a une amende.

Épisode 13 : Martine Virgil van Dijk a le seum.

Épisode 14 : « Je suis heureux avec les défenseurs centraux que j’ai. » T’as raison Klopp : la quantité c’est bien. La qualité on s’en bat les reins.

Épisode 15 : Virgil van Dijk demande son transfert parce que « des gros clubs me veulent et moi je suis prisonnier ici dans un club qui, rappelons le, avait engagé Puel ».

Épisode 16, final season : Virgil van Dijk signe à Chelsea.

 

Aux dernières nouvelles, il paraît que Klopp ne lâche rien. Enfin, il paraît. Comme il paraît qu’on a perdu le titre en 2014.

Staff cherchant du regard les joueurs qu’ils souhaitaient.

Bon, sinon, les autres signatures de l’été :

Dominic Solanke et Andrew Robertson. C’est pas gras, hein ? Suffisant cependant pour écraser la concurrence jusqu’en décembre, s’écrouler lors des phases de poules en LDC et serrer des fesses jusqu’à la fin de saison pour espérer être dans le Top 4.

 

Un mot, tout de même, pour tous ceux qui nous ont quittés : bye.

Un mot, enfin, pour celui qui nous manquera sûrement le plus cette saison, notre bô Lucas Leiva : merci.

So long, sosie de Lucas Pouille.

Steve Macadam

 

La Reds Academy ne marche pas seule, on a plein de copains au sein de la French Branch.

1 thought on “Un mercato so Liverpool

  1. J’aime cette culture du déni caractéristique du nord de l’Angleterre, dès qu’il s’agit de parler de la gloire passée de son club.

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