Belgique (3-0) Irlande, la Connemara Académie livre ses notes

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Des landes de pierre.

Cette fois ça va chier. C’est qui les adversaires cette fois ? Des Belges ? Mais on est où ici ? Dans un album d’Astérix et Obélix ? Vous voulez pas voir du foot et du fighting spirit plutôt ? Bon.

À ce jour il n’est pas aisé de déterminer entre le pays et l’équipe de football ce que la Belgique a de plus risible. Je suis d’accord avec vous, d’un côté il y a leur mauvais accent Français, leur gerbante monarchie et Annie Cordy. Mais de l’autre côté, il y a cette sélection qui, comme pour encore mieux discréditer l’immense aberration d’un classement FIFA (pensé par une classe de Segpa du NPDC), se positionne donc logiquement premier de ce fameux classement. Splendide. Des Belges premiers quelque part. Hahaha. Je veux dire pas dans des faits divers mettant en lumière un professeur d’éducation physique qui aime un peu trop fort les petits garçons, ou un homme qui a battu à mort sa femme avec le cochon d’Inde de la gamine. Et puis, autre indice chez vous :

Marouane Fellaini ou marquante fellation comme me le suggère mon correcteur automatique est un footballeur galeux, qui au vu de sa dégaine de chou de Bruxelles mal digéré sur un terrain de foot est probablement atteint d’un vilain cancer du cul. Le monde entier espère que l’arnaque que lui et tous ses coéquipiers représentent va vite décamper de l’Euro, terrassée par les interventions sauvage de Glenn Whelan et un doublé éclair de Robbie Keane en fin de match. Ils iront continuer de foutre des triques aux Îles Ferrero Rocher et à Saint-Pierre-et-Trisomont pour continuer de majorer le classement Fifa sans nous casser les couilles davantage.

I have a dream. Celui d’une générale. Avec Roy Keane et Fellaini en tête de cortège.

Comhdhéanamh

Martin O’Neill resserre un peu son jeu, en concentrant son équipe dans le cœur du jeu. Brady glisse d’arrière latéral à milieu de couloir. Ward entre et prend sa place. Personne n’occupe véritablement le couloir droit au milieu. Hoolahan est à nouveau meneur de jeu et n’a cette fois que Long à alimenter. Walters est partie cuisiner sa meth.
Randolph – Coleman, Cark, O’Shea, Ward – Hendrick, Whelan, McCarthy, Brady – Hoolahan – Long.

An cluiche

L’Irlande apparaît très soudée pour cette rencontre comme l’illustre cette image. Et je peux vous dire qu’à l’intérieur du cercle on ressent parfaitement ce qu’est la fraternité. La franche camaraderie.


Il faut avoir une véritable confiance en ses partenaires dans ce genre de moment. Un seul craque et c’est la débandade

Et devant cette frileuse équipe d’Irlande se dressait, au moins en première période, une pâle équipe de Belgique qui, malgré sa nette domination, se montrait très maladroite dans le dernier geste. Les occasions franches l’ont souvent été sur corner. Cette succession de virgules, je sens la chaleur monter en moi, je me sens comme emparé par Denis Balbir tout à coup.

13e minute, premier corner de la partie il est pour Kevin Deux Burnes. (surnommé ainsi, car il est rare d’être belge et d’avoir des couilles) Vertonghen reprend de la tête mais c’est trop décroisé.
L’Irlande obtient son premier corner cinq minute plus tard. Et c’est Bady à la braguette. Ou un truc dans le genre. Long reprend d’une tête arrière qui donne une trajectoire à la balle suffisamment chiante pour que Courtois soit obligé de remettre à nouveau en corner. Dans la foulée, la Belgique obtient la plus grosse occasion du début de match. Centre de De Burnes, Lukaku est devancé par la virile défonce de John O’shea. Sauf que la balle file jusqu’au second poteau où attendait Hazard et sa grosse reprise. Reprise non cadrée en revanche.

Entre deux corners, Belges et Irlandais se retrouvent pour s’adonner à de petits jeux sadomasochistes. Ce qui n’est pas pour déplaire à votre serviteur.

Peu avant la demi-heure de jeu, Deux Burnes qui s’infiltrait plein axe dans notre défense décoche une frappe à ras-de-terre que Randolph capte dans la niche.
Double testicules porte le ballon plein axe et perce encore une fois notre cœur de jeu. Il décale Meunier sur la droite à l’entrée de notre surface. Le latéral tape de l’extérieur du pied et ne cadre pas.

Clark a un peu trop forcé lors de la toupie Moldave. Il lui faut quelques minutes pour récupérer.

Juste avant la pause, la Belgique se montre plus entreprenante. D’abord sur un nouveau corner. Alderweireld décroise parfaitement et Hoolahan, bien placé au second poteau sauve son équipe en repoussant de la tête.
Puis sur un coup franc que tape Deux Burnes tout le monde se jette et c’est Verthonghen qui a l’honneur d’obtenir le ballon. Sa reprise termine au-dessus du traineau de Randolph le renne alcoolique au nez rouge.
Ça c’était la première mi-temps, c’était bien, c’était le bon temps. Parce que la deuxième, j’annonce, les Irlandais ils vont saigner de l’anus.
Mais c’est du cuir chevelu qu’il vont tout d’abord souffrir. Le beau Shane Long, l’homme bite se mange les crampons d’Alderweireld dans la tête alors qu’il s’apprêtait à reprendre de la tête un centre venu de la gauche. Et sur le contre, Deux Burnes sert Lukaku devant la surface, seul dans l’axe. Ce qui lui permet d’ajuster aisément Randolph. BEL 1-0 IRL

Et à l’heure de jeu, les Belges doublent la mise. Longue domination aux abords de la surface irlandaise qui se termine par un centre de Meunier et une tête victorieuse de Witsel, venu de nulle part. BEL 2-0 IRL
L’Irlande est sonnée, l’exploit est impossible. Elle tente de faire bonne figure, à l’image de Coleman qui s’infiltre dans la surface, dribble son vis-à-vis mais malheureusement son centre-tir mi-figue mi-lob n’inquiète pas Thibault Courtois et son mètre cent-vingt-deux. Mertens nouvel entrant, apporte un vent de fraîcheur sur le front de l’attaque belge dans la dernière demi-heure. Tout ce dont n’avait pas besoin la défense éreintée de l’Irlande. Il déboule dans le couloir droit avant de servir Deux Burnes qui ne cadre pas sa tentative pied gauche. À vingt minutes de la fin, sur un nouveau contre mortel de la Belgique, Clark tente de découper Hazard qui filait couloir droit mais se manque. Il manque même le joueur. Ce qui laisse notre trente-huit tonnes de capitaine seul face à Hazard et Lukaku en deux contre un. Pour gagner un temps fou, à la place de l’arbitre j’aurais directement accordé le but une fois la ligne médiane dépassée mais il a tenu à laisser l’action se dérouler jusqu’au bout. Il est là le vrai déglingos du match. BEL 3-0 IRL

Les entrées de McClean, McGeady et de Keane arrivent un peu tard, même si elles ont le mérite d’offrir un baroud d’honneur offensif à l’Irlande. Mais le score ne bougera plus. Et si l’idée initiale d’O’Neill de resserrer l’axe semblait assez bonne pour parer les bons éléments axiaux de la Belgique, ça a finalement handicapé les joueurs. Présent en nombre, souvent à cinq en plus des défenseurs centraux pour boucher l’accès au but, ils peinaient à bien se placer et se démerdaient pour toujours laisser un Belge libre au marquage, une fois. De plus ça a pénalisé la défense dans les couloirs, dans lesquels on mettait beaucoup trop de temps à arriver pour filer le coup de main aux latéraux. Maintenant, reste plus qu’à gagner contre L’Italie. Rien que ça.

Na nótaí

Randolph (3/5) : Il ne pouvait rien sur les trois buts. Et il en a stoppé quelques uns. Il a gardé la tête haute malgré la valise.

Ward (3/5) : En lieu et place de Brady. Un peu plus lourd, moins offensif. Il a fait plus ou moins le job derrière.

Clark (2/5) : À côté de la plaque. Il aurait au moins pu avoir l’obligeance de découper Eden Hazard comme il se doit.

O’Shea (2/5) : Il est beau, il est saillant. Faire du gros marquage du gros noir comme Lukaka ça ne lui fait pas froid aux yeux. Par contre s’il s’agit de courir après De Bruyne ou Hazard veuillez revenir après trente-sept thalasso et quatre liposuccions.

Coleman (3/5) : Toujours très volontaire dans son couloir, il a dû faire sans le soutien d’un milieu de couloir aujourd’hui. Et il s’est très bien démerdé.

Brady (4/5) : Le meilleur Irlandais sur ce match. Repositionné milieu gauche, l’habituel latéral de la sélection a livré une copie impeccable. Très adroit, il a été le plus juste techniquement, sa patte gauche est très précise et il va relativement assez vite. Il a vraiment de bonnes aptitudes pour jouer à ce poste sur la durée.

McCarthy (1/5) : Transparent.

Whelan (2/5): Toujours aussi chien, il s’est encore mis minable pour défendre corps et âme. Malheureusement il était dépassé.

Hendrick (2/5): Assez présent dans le cœur du jeu, il a néanmoins raté beaucoup de chose simples. Comme son propre avortement par exemple.

Hoolahan (2/5) : Quand je prononce son nom j’ai tout le temps l’impression de fredonner une chanson des Kooks. Et ça me plaît pas du tout. Son match d’ailleurs non plus ne m’a pas plu. Il a joué trop souvent arrêté, il faut pondérer son mauvais match par l’absence de soutien autour de lui. Mais on attendait d’avantage d’étincelles liées à son positionnement.

Long (1/5) :

Un bien beau match de bite pour l’homme bite. Un point pour cette sublime semelle en fin de première période.

Ionadaigh

McClean : Il se défonce mais manque un peu jugeote.

McGeady : Un peu de vitesse dans un couloir. Il en aurait fallu beaucoup plus tôt. Les Belges n’ont pas des foudres de guerre en défense.

Keane : De la poigne sur le front de l’attaque. Ça en manquait cruellement

Patrick Deals

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