Manchester United-Everton (4-0) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

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4-0 is the new 1-1.

Salut à tous !

Ce dimanche 17 septembre, nos appétissantes demi-mondaines de Manchester United recevaient en leur rouge et accueillante demeure d’Old Trafford quelques turbulents voisins de Liverpool, portant eux du bleu. Everton venait nous embêter pour la cinquième journée de Premier League et il nous incombait de calmer leurs ardeurs au moins autant que de reprendre notre première place au classement.


COMPOSITION INFERNALE.

Encore Ashley Young ? Quelle est cette nouvelle entourloupe du divin ?


LE MATCH.

Nos gagneuses attaquent sur un bon rythme, combinant bien tout en ne laissant paAAAAAAAAAH MAIS VALENCIA FAUT PRÉVENIR AVANT DE BALANCER DES PATATORS COMME ÇAAAAAAAA 1-0, 4e.

Après cette ouverture du score saluée par Kim Jong Un en personne, les forces du mal gardent la mainmise sur la partie, jouant une première période plutôt satisfaisante à l’exception près d’un raté inadmissible de Lukaku à la 25e minute et de quelques mauvais choix, notamment en contre, qui ont empêché d’aggraver la marque.

La seconde période démarre sur un arrêt salvateur de De Gea face à Rooney (qu’il est étrange d’écrire cela), signe que l’on va repartir sur de toutes autres bases. Les Toffees jouent plus vite, en profondeur, et nos gagneuses ainsi étirées peinent désormais à se trouver. Toutefois, cela tient plutôt bien et une fois les dix dernières minutes arrivées et nos adversaires éreintés, l’habituelle curée peut commencer.

C’est tout d’abord Mkhitaryan qui vient conclure une action initiée par Fellaini. Après avoir coupé une relance, celui-ci sert Lukaku en profondeur. L’autre Belge aspire la défense bleue et trouve son ailier seul au second poteau pour une finition facile 2-0, 83e.

Ensuite, Lukaku tire un coup-franc dans le mur, mais Matic le récupère et frappe à son tour de l’entrée de la surface. C’est contré, dévié, repoussé on ne sait trop comment mais ça finit par revenir sur le pied de Lukaku qui cogne comme un sourd et célèbre comme un ingrat. 3-0, 90e.

Enfin, Martial ne prend pas plus le temps de niaiser que Valencia en début de match : à peine entré, le voilà parti achever une défense qui traîne la patte grâce à ses dribbles. Sur le dernier crochet, Schneiderlin touche le ballon du bras et offre un penalty que Toto transforme tranquilou. 4-0, 92e.


LES NOTES.

De Gea 5/5 Vigilant comme un préfet français un jour de déplacement de supporters, intraitable sur sa ligne comme un pimp au Queen à 4 heures du matin, élégant comme un album d’Emperor, coiffé comme un Espagnol.

Valencia 4/5 Son but sensationnel ne doit pas faire oublier qu’il a réalisé un match complet (comprendre qu’à Liverpool, on l’appelle probablement le croque-mitaine à cette heure-ci).

Bailly 3/5 Cela semble facile pour lui. Il défend avec style et relance avec classe.

Jones 3/5 Pour Philou en revanche, cela paraît toujours laborieux mais rien de plus ne passe donc on est content et on l’aime.

Young 4/5 Quand bien même il n’a pas offert sa spéciale « centre parfait au deuxième poteau pour Fellaini », il a confirmé la très bonne impression laissée contre Bâle.

Matic 4/5 Patron du milieu, il a su prendre le jeu à son compte en l’absence de Pogba en étant aussi efficace à la récupération qu’à la création. Le Carrick blond.

Fellaini 4/5 A commencé très bas, puis a franchi plusieurs paliers sur le terrain à mesure que les récupérations devenaient plus faciles.

Mata 2/5 Son coup-franc sur le poteau nous a fait lever du canapé en sky, puis nous nous sommes rassis bien proprement en nous disant que c’était bien là le seul moment où il nous avait gratifié d’un geste de classe. Remplacé par Herrera (77e).

Mkhitaryan 3/5 Même en ne faisant pas grand chose et en perdant un nombre incalculable de ballons, il parvient à finir impliqué sur un but. Aujourd’hui il était buteur. On ne peut pas lutter, cet homme a le diable au corps. Remplacé par Martial (87e).

Rashford 2/5 A trop souvent privilégié la solution individuelle, mais nous ne lui en voulons pas car il a une nouvelle fois offert un but à Martial selon le théorème édicté par Luke Seafer. Remplacé par Lingard (61e)

Lukaku 3/5 Un raté infâme qu’il fait oublier grâce à un but plein d’opportunisme, mais cette célébration dépourvue de toute classe vis-à-vis de son ancien club nous laisse sur notre faim. On mettra ça sur le compte de la jeunesse. Ou sur le fait qu’il est Belge ? Qui ose encore ce genre de blague, de nos jours ? QUI ?

SUBS.

Lingard NN Avait des fourmis dans les jambes à tel point qu’il a enchaîné les sprints dans tous les sens, oubliant parfois qu’il était là pour le football.

Herrera NN Il a besoin de rythme et de caresser des tibias du bout des crampons, on le sent affamé. Et ça devrait faire peur à nos prochains adversaires, vu que l’absence de Pogba va probablement lui procurer un peu plus temps de jeu.

Martial NN Entre, dribble trois joueurs avec un nouveau coup de patte génial, se fait payer un penalty par un ancien copain (Schneiderlin, qui lui traduisait les consignes de Van Gaal à ses débuts), marque. Merci bonsoir, à la prochaine fois.

Bobby Carlton.

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