Olympiakos – Juve (0-2) la Bianconero Académie livre ses notes.

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Tuesday night fever

ANDIAMO À KIEV, part. 6.

 

Salut les zèbres,

Après avoir terrassé cette sirène facile, cette Arielle couche-toi là de Parthénope, les bianconeri s’attaquent au port qui a fait rayonner Athènes. Jadis forteresse imprenable, le Pirée s’est mué en place forte du football grec en devenant le club le plus titré du pays. Oui mais voilà, on joue en Europe ce mardi. Donc rien à branler du championnat grec, des suffixes en -os, -as, -is ou encore -glou. Faisons en sorte que la grandeur de l’Olympiakos se cantonne à la nation hellénique (je vous laisse tout le loisir d’exploiter le potentiel jeu de mot). Pour notre Andiamo à Kiev Project, une victoire en Grèce est impérative. Ne serait-ce que pour assurer la deuxième place. Et pour l’honneur. On se souviendra malgré tout que la victoire 2-0 à l’aller n’avait pas franchement vendu du rêve. Plus de deux mois se sont écoulés, et on commence à retrouver quelques certitudes dans le jeu, et ce en jonglant entre plusieurs systèmes.

La crise est donc terminée, nous laissant en 1/8e de finale de Ligue des Champions, et à deux points du leader de Serie A avant de le recevoir ce weekend. Pas trop mal.

 

LE MOT SUR L’ADVERSAIRE

Romao. Titulaire indiscutable. Vice-capitaine. Jacques-Alaixys se réinvente en Grèce, après que ses parents aient réinventé l’orthographe de son prénom. Cœur éternel sur lui pour avoir dit à Bafé Gomis d’aller « sucer le gros Menès » un soir de 2014.

 

LA COMPO DE MAX

Georges étant absent pour cause de chiasse carabinée, il laisse sa place à Barzagli. On retrouve le 4-2-3-1 traditionnel, ce qui donne ça :

 

Encore ce maillot jaune de merde…

 

LA PARTITA

 

Etant malade comme un chien, je vous la fait courte. Je vous la fait micro même.

La fièvre assaille mon corps de lâche bedonnant, et me provoque des hallucinations. L’espace d’un instant, j’ai même crû que Matuidi avait fait une ouverture de patron à Alex Sandro, et que ce dernier avait centré vers Cuadrado seul aux six mètres. Dans mon délire, il n’avait eu qu’à pousser le ballon dans un but vide (0-1, 15e). C’est con la fièvre. Et les médocs ne font rien contre la connerie. L’absurde lui laisse parfois la place à l’horreur. Dans mon cauchemar, les bianconeri n’étaient plus. Ils avaient laissé la place à une immonde parodie gialloblu, une fois de plus. Et un homme au patronyme étrange remplaçait Gigi dans les buts. L’imposteur n’était pas sans qualité pour autant, comme le suggérait l’arrêt miraculeux de la 42e minute. Et les nombreux autres tout au long de la partie. Fort heureusement, ses relances nauséabondes me ramenaient sans cesse à la réalité. Comme cet état de demi-sommeil pendant lequel les yeux s’agitent derrière les paupières closes, espérant que le voile se lève afin d’être libres encore une fois.

Le grog faisant effet, c’est plus l’ivresse molle que la maladie qui m’accompagne au cours d’une morne seconde période, ponctuée ça et là d’arrêts décisifs de Wojciech, et d’un but en toute fin de match du nouvel entrant Bernardeschi (0-2, 89e) . Ce qui n’a pas manqué dans ce match enfiévré, ce sont les coups. Ce qui a manqué par contre, ce sont les argentins de la Juve. Après avoir brillé contre le Napoli vendredi, ils ont bien profité de leur totem d’immunité pour traverser ce match comme des santons zitouniens. Immunité terminée donc pour Paul et le Gonze, qui devront se reprendre dès samedi contre la méchante Internationale de Milan.

 

 

LES NOTES

 

Gianluigi SZCZESNY (4/5)
L’illusion était presque parfaite. Si ce n’est pour quelques relances vomitives, le grand Polonais a fait un match parfait. Pas mal sollicité tout de même, il a emprunté le flow de Gigi ce soir. Le rappeur du 92 qui fait une reprise de Mos Def.

DE SCIGLIO (4/5)
On dirait que d’enfin jouer dans un grand club lui permet de réaliser son potentiel. Continue comme-ça mon grand.

BARZAGLI (3/5)
Andrea ne vieillit pas, le muscat du dimanche le fait toujours chanter. Remplacé par RUGANI à la 70e qui prend tranquillement du gallon.

BENATIA (4/5)
En l’absence de Guy Georges et à côté de Barzagli, c’était donc à Mehdi de faire le sale boulot. Pas un problème pour le meilleur ami de Riolo qui continue à se rendre indispensable.

ALEX SANDRO (3+/5)
Le plus pour sa passe dé, le 3 parce qu’on a gagné. Mais j’ai toujours envie de lui crever les yeux plusieurs fois par match. Je ne sais pas si le problème vient de lui ou de moi.

MATUIDI (3/5)
Du Classic Blaisou dans le texte, une ouverture millimétrée pour Alex Sandro en bonus.

KHEDIRA (3/5)
Rien à dire de bon ni de mauvais sur le match de Sami ce soir. Ah si, il a tout de même distribué quelques taquets aux adversaires, et ça c’est bien.

CUADRADO (3/5)
Pourquoi faut-il que les joueurs décisifs de ce match soient les deux qui me donnent la polio devant ma télévision ? Malgré tout, Jean-Guillaume a été très actif et justement récompensé à la 15e par le défenseur piréen qui a préféré défendre sur lui en restant un mètre derrière, sait-on jamais. Remplacé par BERNARDESCHI qui comme Pjanic a voulu faire dans la continuité du copain en marquant un joli but.

DYBALA (2/5)
Emploi fictif. PJANIC est rentré à sa place, ce qui a amorcé le passage en 4-3-3. Mais dans un souci de continuité, il a préféré rester discret pendant 30 minutes.

DOUGLAS COSTA (3/5)
Pas de Doogie style ce soir, mais quelques saillies toute brésiliennes pour entretenir la flamme du dribbleur fou.

HIGUAIN (2/5)
Certains emplois fictifs sont mieux exécutés à deux. Comme Président et Première Dame. Ou comme Paul et le Gonze.

Rendez-vous samedi en Serie A. Notre délire du moment c’est de battre les premiers du championnat, donc pas de raison de changer. Encore plus quand c’est pour le Derby d’Italia contre ces bouilleurs d’enfants intéristes.

 

Fino alla fine,

un baccio nel culo.

 

Retrouvez-moi sur Touiteur si vous voulez des avis éclairés sur absolument tout, mais surtout si vous voulez du n’importe quoi.

 

3 thoughts on “Olympiakos – Juve (0-2) la Bianconero Académie livre ses notes.

  1. Nan mais Dybala a terminé son cycle chez vous. Laissez-le donc partir s’épanouir avec son copain Paul.

    1. J’aimerais autant qu’il continue à jouer au foot au lieu de rejoindre la bande à Bobby et Luke. Mais bon si vous lâchez 200M c’est sûr qu’il viendra. La Juve est un club vendeur c’est bien connu. Et puis les emplois fictifs ça existe de partout.

      1. 200M c’est une broutille pour MU, désormais. On vend des maillots même sur playstation, maintenant.

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