Porto Braga (1-0) A la fin il suffit d’en marquer un

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Une académie qui donne chaud à la Braga.

Bom Dia,

Porto face à Braga, cela devient une rivalité sportive des meilleurs ennemis.

De la place dans les 4 premiers depuis 10 saisons en passant par les finales d’Europa League, de Taça du Portugal ou de la ligue on ne se quitte plus.

Une sorte de PQR ou quelquefois on se fait surprendre par le gode ceinture et les envies imprévues de notre partenaire.

Surtout que depuis le nul de la semaine dernière on est passé de second à 4e derrière les Lézards et… Braga putain vous êtes con si vous ne l’aviez pas vu venir.

Autre raison de rivalité, le coach de Braga n’est autre que José Peseiro, celui qui nous a tout fait perdre l’an dernier.

Bref on est aussi sur une série magique de 5 matchs sans marquer, un record historique de 400 minutes et comme tout bon Portugais ça parle de mauvais œil et de malédiction.


O Equipe :


Nuno persiste et signe ! Le système est une fumisterie, c’est la position des joueurs qui compte !

Bref on garde les même sauf Layun qui remplace Telles

 


O Jogo :


Le match est âpre au milieu de terrain, personne n’arrive à se rapprocher de la surface.

Peseiro veut nous faire la guerre au milieu pour couper les relances de Danilo et ne pas alimenter nos milieux. Le match est engagé mais sans occase.

15’ André Silva prend un jaune pour simulation sur notre premier vrai ballon dans la surface.

On est clairement dans la maitrise mais sans puissance. Oui donc on n’est rien. Il faut attendre la 20’ et une inspiration de Layun qui voit l’appel de Silva qui déborde et centre pour Jota qui foire sa tête seul à 6 mètres.

 

La conséquence est que Braga recule et nous laisse le milieu, le match devient un siège, on balance des centres, mais sans trouver les attaquants. On est plus haut, on aide Danilo à la relance ce qui permet de trouver de l’espace dans le milieu, mais ce n’est pas encore assez rapide (petit scarabée) pour déstabiliser le bloc.
Comme on n’est pas foutu de se démerder seul, Marafona se décide à nous filer un coup de main. Il relance plein axe sur Oliver seul à 18 mètres qui s’avance, panique et frappe à côté comme une merde. Putain le mec aussi loser pour mettre un pion que Will Coyote pour choper Bip-Bip.

 

Aussi improbable que surprenant, cela fait basculer la mi-temps et on commence à avoir des occasions. Sur une belle relance Maxi trouve Corona qui donne à Silva mais Marafona sort bien et repousse, Maxi reprend mais c’est sauvé devant la ligne. 30’

Arrive le tournant du jeu du fait du match ! 36’ André Silva lancé par Oliver passe devant Artur Jorge (aucun lien) qui le retient par le bras et le fait tomber. YAPENO et ROUGE.

André Pinto prend un jaune pour avoir discuté avec l’arbitre.

MAIS IL LE RATE ! IL LE RATE ! VAI FODER CARALHO!

On continue avec un centre de Torres pour André Silva mais Marafona stop la balle.

45’ Brahimi entre pour Otavio touché aux côtes.

On ne lâche rien avec un centre de Layun sur Danilo qui trouve le poteau ça lui revient dans les pieds mais sa reprise est dans les bras de Marafona.

 

MI-TEMPS : On a des occases, un péno, on joue à 11 contre 10, mais la poisse, le mauvais œil, la scoumoune, la merde. Bref on est à 0-0 alors qu’on devrait déjà mener 2-0. Tout ressemble à un traquenard avec le but en contre à la 90’, bref on est plus proche de Gergovie que d’Alesia au vu du siège que l’on mène sur l’opiddum de Marafona.

L’entrée de Brahimi amène du mouvement et accentue notre domination. Oui en fait ça accent beaucoup mais pour le moment ça ne tue que les supporters des Dragões

Yacine décide de faire passer un frisson avec une action enrhumant 2 joueurs et frappant, mais ça chatouille la lucarne.

Peseiro opte pour une défense de porc-épic autour de la surface, ce qui permet à Layun et Maxi de monter pour centrer.

A la 55’ Maxi centre pour Jota qui réussit à marquer de la tête GOLOOOOO !!

Hein quoi ? Refusé pour une faute inexistante ? Putain on ne l’avait pas encore eue celle-là !

On ne lâche rien tel des Jean-Claude Dusse affamés et on repart sur tout ce qui bouge et qui ressemble à des nichons un ballon. C’est d’abord Silva qui devance Marafona mais ne cadre pas (57’). Puis ce diable de Marafona qui bloque la tête smashée de notre jeune prodige (67’), puis le double manqué de Jota et Brahimi, tous deux voyant leur frappe repoussé par un Marafona euphorique et touché par la grâce.

On est à 20 minutes de la fin, on est à 11 contre 10, on a raté un péno, trouvé le poteau, fait briller le gardien plus que de l’émail Diamant sur les dents de JP Foucault… J’en suis à me dire que je devrais jouer au Loto, j’ai plus de chance de gagner que de nous voir marquer ce soir.

Nuno décide alors de tenter le tout pour le tout avec l’entrée d’Herrera et Rui Pedro pour Layun et Torres à la 72’.

Rui Pédro 19 ans passé en 3 mois de juniors à équipe B puis à Liga. On n’avait pas vu une ascension aussi fulgurante depuis Marvin Martin devenu Zidane en un doublé.

 

Ces changements ne changent rien à notre stratégie et on continue d’attaquer la palissade bragança avec Brahimi qui sert Maxi seul à 6 mètres. Le Paraguayen crochète et frappe mais Marafona la sort encore ! Mais putain, il a pris quoi pour nous faire un match comme ça ce tocard, sérieux !

Allez hop on y va en route vers l’ouverture, mais on n’y arrive pas à cause de Marafona !

Brahimi voit sa frappe repoussée, Maxi rate une volée, Herrera allume les nuages puis marque mais est signalé hors-jeu et c’est les arrêts de jeu. (79’,82’,87’89’).

Alors là c’est le moment polémique de ceux qui n’ont pas vu le match, depuis la 50’ minutes, Marafona gagne du temps et a déjà pris un jaune. Chaque joueur de Braga reste au sol et demande les soigneurs. L’arbitre donne donc 7 minutes de temps additionnel, mais les 4 actions énumérés ci-dessus le sont d’affilée sans les gains de temps du gardien brésilien.

On arrive donc au moment qui pue le contre ou la contre-performance :

90’+1 Brahimi centre pour Silva mais ce n’est pas cadré.

90’+3 Brahimi coup franc à 20 mètres mais au-dessus.

90’+5 Alors que Braga a balancé le ballon loin dans notre camp et qu’on est heureux de voir Marcano et Felipe le gérer sans connerie, on relance vite sur Jota qui jongle et lance Rui Pedro, qui part seul et plein de sang-froid pique au-dessus de Marafona et le NIQUE GOLOOOOOOOOOOOOOOOO!

Le résumé :


O Dragoes :


Casillas (Nao Bigode) Chômage technique

Maxi (4/5) Il a tellement tenté qu’on s’est demandé s’il n’était pas attaquant.
braga

Un mec multitâche

Felipe (3/5) Une main dans le slip, l’autre pour battre la mesure des chants : il était là.

Marcano (3/5) A fait le chef d’orchestre pour donner la mesure des chants en gardant, oui, lui aussi, une main dans le slip.
Braga

Quand tu te fais chier en défense.

Layun (3-/5) De l’envie pour aller vers l’avant, des passes superbes pour les attaquants mais aucun, AUCUN coup de pied arrêté réussi.

Danilo (3/5) Emmerdé 20 minutes par la tactique de Peseiro puis a marché sur le milieu adverse comme Godzilla sur Tokyo.
braga

Quand tu rappelle qui est le boss.

Corona (3/5) Déterminé, parfaitement rodé avec Maxí il a su alterner dribble, centre et dédoublement.

Otavio (2/5) Moins en vue, il n’a pas réussi à faire la différence balle au pied, visiblement la position de milieu ne lui convient pas.

Oliver (3/5) Une invitation dans un 4 étoiles, il vient à l‘heure, te récupère, te complimente te fait passer une soirée fantastique et au moment de te déposer quand tu vas lui proposer un dernier verre avant de passer une nuit de folie, il pète, se marre et te tend son doigt pour recommencer.

Jota (3/5) Croqueur devant le but mais se bat, et sa passe remonte complètement sa note.

Silva (2/5) Putain tu te créés les occases mais tu n’en conclus aucune ! Bordel même le péno ! Retrouve le Mojo vite pour casser des fions.

 


O Banco :


Brahimi (3/5) Actif, provocateur, sans réussite mais il a clairement fait monter le niveau de dangerosité de l’équipe.

Herrera (3/5) Appliqué, il a presque marqué et presque donné un but, on l’a presque pardonné.

Pedro (5/5) Some people call me the space cowboy, some people call me Rui Pedro but I’m the Joker, I’m the Braga fucker I scored my golo at the end.
Braga

The Joker


Remarque à la con :


C’était les 30 ans des Super Dragoes le groupe ultras de Porto, ils ont donc craqué des fumis et lâché des gros pétards mais le commentateur de SFRSPORT les a traités de débiles quand ils l’ont fait à la 30’.

Peseiro est reparti vaincu, comme quand il nous coachait en fait.

Comme les autres années je vous demande de cliquer www.messages-de-noel.net pour le Noël des enfants à l’hôpital, un clic un mail et vous choisissez un hôpital pour offrir des cadeaux au enfants passant les fêtes là bas. Merci

 

Obrigado @FCPorto_FR pour la compo.

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