Portugal – Tunisie (2-2) La Bacalhao académie prépare…

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Mais qu’est-ce que le Portugal prépare ?

L’important c’est de se rassurer pour bien démarrer, mais de ne pas être au top pour ne pas s’emballer, parfait caralho, vous avez tout compris.

Bom Dia,

Pour ce premier match de préparation nos 23 héros ne sont que 22.
Oui en effet Cristiano profite d’avoir encore gagné une Ligue des champions pour foutre le bourdel à Madrid en vue de les déstabiliser pour le match d’ouverture (REP à CA Machiavel!).
Bref hormis l’absence de Cristiano, trois joueurs sont ménagés suite à leur agression dans le vestiaire du Sporting : Patricio, Fernandes et Gelson. William en papa est bien présent.

O Equipe :

Santos décide donc d’aligner ce qui semble le plus proche de son équipe type avec les absents dans un 4-3-3 offensif.
Anthony Lopes à la cage, Ricardo à droite, Dias pour la charnière avec Pepe, Guerreiro à gauche. Au milieu William accompagné d’Adrien pour défendre avec Mario en 10. Devant Quaresma, Bernardo et André SIlva pour faire exploser la jauge de mojo.

O Jogo :

D’entrée on se fait secouer par les Tunisiens sur une relance ratée de Guerreiro digne d’une relance de club français en finale européenne.
En trois passes les Tunisiens se retrouvent face à Lopes mais la frappe n’est pas cadrée.
On peut donc faire pouf-pouf on reprend.
Passée cette alerte, on remonte le bloc mais les Tunisiens posent le jeu et tentent de nous prendre en contre (ce n’est pas sale).
Au bout de dix minutes on passe la deux mais la première alerte de Mario ne donne rien, suivi de Quaresma qui fait une Valère Germain face à Hassen en expédiant son face à face au-dessus du rocher de Braga.
On semble avoir pris la mesure mais que ce soit André Silva ou Quaresma on ne cadre pas nos frappes, ce qui rend un peu agaçant le fait de saloper nos occasions.
Après avoir mis plus de vitesse, Quaresma passe à droite, se débarrasse de son défenseur et sert André Silva qui fusille Hassan de la tête (grâce à un cou à émoustiller Bernard Morlino) 1-0.
Derrière on manque de se faire égaliser par Khaoui mais il ne cadre pas, enfin sauf la tâche dans mon slip, en passant devant une défense réactive comme un premier rang au Téléthon face à François Feldman.
Dès lors on monte un siège devant la surface tunisienne, mais la tête de Dias sur corner où l’ouverture géniale de William pour Mario ne termine pas au fond, ce qui nous fait dire “action construite qu’à moitié dans le but” (oui comme « femme qui rit à moitié dans ton lit » c’est valable si t’es riche).
Alors qu’on se ballade et que je tweete sur Mario qui a tout raté jusque-là pour demander qu’il dégage, il claque une demi-volée de fou pour que je me fasse tuer pour mon expertise. 2-0.

On relâche le pressing après le but, et suite à deux flottements, Pepe prend à contre-pied Ricardo en servant involontairement Badré qui fusille Lopes. 2-1.

MI-TEMPS :

Après dix minutes compliquées la machine s’est mise en route.
Les deux buts marqués récompensent justement la domination mais celui encaissé montre que l’on ne peut pas se relâcher.

Le retour des vestiaires nous voit reprendre une domination tranquille avec comme bonus de retomber dans nos travers : faire passer le spectacle avant l’efficacité, l’humiliation avant le pragmatisme.

L’apogée de ce génie est un festival de Bernardo qui trouve le poteau, Mario ne conclut pas en voulant faire 10 touches de balle, puis Bernardo pour finir sur un exter N’Jiesque.
On a la main sur le jeu et on déroule : passements de jambe, petits ponts, festival, Ferri lance un fameux “C’est les brésiliens d’EUROPE!”.

Le Brésil vu de France

C’est donc le moment que l’on choisit pour se chier.
Sur un coup franc Lopes sort au poing mais ne pouvant boxer un Tunisien, repousse mollement le ballon. Sur le centre en retour, il laisse le Tunisien le tromper dans ses six mètres en une magnifique imitation de Kassim Abdallah avec feu ETG. 2-2. Ce but de merde encaissé et les changements nous voient reculer comme un gouvernement face à une grève de routiers.

Passé cinq minutes de flottement et l’intégration des changements, on se remet à vouloir chercher la victoire, mais malgré la bonne volonté de Guedes, on est sur le mode on va marquer en faisant du spectacle.
Bref après avoir épuisé mon stock d’exaspération, l’arbitre met fin à cette débandade de nos morues préférées, malgré les protestations des coaches car le temps additionnel n’est pas joué, s’en vont sur ce nul rageant mais logique.

O Resumo :

Os Quinas :

Lopes (1/5) :
Son surnom au pays ? O Gato (le chat), c’est donc vrai, sauf qu’il manque “preto” (noir). Chaque fois qu’il joue en sélection, il est mauvais avec des buts gags.

Ricardo (3/5) :
Je n’ai pas souvenir d’avoir été autant confiant sur le côté droit depuis Miguel.

Pepe (3/5) :
Quand le patron est là c’est tout une défense qui redevient sereine.

Dias (3/5) :
Pas impressionné pour sa première, il a été bon sur l’homme et propre à la relance.

Guerreiro (2+/5) :
Passé son erreur du début de match, il a été rassurant sur son état physique. Son intelligence offensive à combiner avec Quaresma est un plus indéniable.

William (4/5) :
Le patron, le papa, le boss du milieu. Ses passes sont aiguisées comme des lames plus tranchantes qu’un couteau pour ouvrir en deux les équipes adverses. Impressionnant quand il fait son “reculer pour mieux trancher”.

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Adrien (2/5) :
En manque de rythme il est monté de niveau au fur et à mesure, peut-être le replacer à côté de WIlliam lui facilite la vie.

Mario (3/5) :
Il manque de rythme mais le talent est là, l’odeur du jeu est là, s’il se remet en jambe et en jouant dix il peut nous faire une Rui Costa 2004.

Bernardo (3+/5) :
Enfin au niveau de City et Monaco. Il va falloir ne pas trop en faire mais quelle entente avec Ricardo pour dédoubler et foutre le feu dans la défense.

Quaresma (3+/5) :
Il a manqué la finition mais une passe dé et des leçons de tango offerte à toute la défense tunisienne.

André (4/5) :
Il est là pour marquer et occuper les défenseurs centraux. Mais quand en plus il montre son niveau technique en combinant avec les autres, c’est une dinguerie.

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O Banco :

 

Cédric (2/5) :
Comme toujours c’est propre mais fade. C’est la routine, sans surprise. Tente des trucs putain! Sort des menottes, un doigt dans le fion, dis des mots sales, surprends nous bordel!

Fonte (1/5) :
Premier joueur exporté en Chine qui est en dessous du niveau dès son arrivée, flippant.

Rui (1/5) :

Merci de bien mettre du coton et du papier bulle autour de Guerreiro entre chaque match et entraînement.

Fernandes (2/5) :
Pas de folie ni de grosse frappe de 20 mètres pour secouer l’attaque, trop discret.

Moutinho (2/5) :
Comme d’habitude João a régulé le milieu et remis à l’endroit après son entrée. Comme d’habitude il est resté dans sa zone sans amener le danger.

Guedes (3/5) :
Le plus offensif des remplaçants. Gonçalo a voulu prendre sa chance et jouer sur la confiance cumulée cette saison. Très encourageant et bon esprit.

Remarque à la con :

C’est le retour de « Brésiliens d’Europe ». Putain c’est beau ce retournement entre un ancien colonisateur et sa colonie, car quand on parle des Maghrébins d’Europe pour l’équipe de France, ça sonne beaucoup moins classe malheureusement.

La Tunisie est une équipe qui propose un jeu très séduisant, mais les limites techniques des joueurs devraient leur coûter cher, même s mentalement ils ne lâcheront rien.

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Beijos anal,

Homerc

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