La Spartasš Pilsse Académie vous présente la sélection tchèque

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La Tchéquie c’est pas de l’eau

Voici le grand retour de la Tchéquie sur Horsjeu.net, là où tout a commencé, avant que les ignares mais néanmoins sympathiques gars de footballski piquent mon concept, sans avoir mon habile talent pour découvrir les merveilles footballistiques cachées de notre doux pays. Garantie sans pour sans tourisme!

Ahoj les francouzsky,

La Tchéquie tout simplement donc, car, oui, ce grand peuple s’est débarrassé de l’attribut de République (qui sert principalement à cacher les régimes dictatoriaux rappelons-le), histoire de rendre son nom plus catchy, comme disent les connards à perche de selfies se baladant sur le Pont Charles.

Les tchèques sont eux aussi de retour à la compétition internationale, après la non-qualification pour la coupe du monde au Brésil, et avouez-le, ça vous émoustille pas mal, conscients que vous êtes des magnifiques joueurs qui composent la sélection. Sous vos yeux ébahis de petits français vont en effet se produire le grand Petr Cech, le sublime Tomas Rosicky, mais aussi l’éternel David Lafata ! Bon allez, je sais bien que c’est à peu près les seuls noms que vous pouvez connaître, en plus de celui de ce bon vieux Jaroslav. Là est tout le but de ce papier, vous donner un petit éclaircissement des forces en présence, pour que vous sachiez à quoi vous attendre.

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De la force du houblon, mais pas que bordel

Les gardiens du houblon 

Petr Cech : Non, sérieux, je ne vous le présente pas.

Tomas Vaclik : Goal de Bâle depuis deux ans, après être passé par les deux gros clubs du pays, le Viktoria Plzen et le Sparta Prague, donc sûrement pas complètement dégueu. En tout cas, assez fort pour arrêter l’aventure du jeudi soir de Stéphane Ruffier.

Tomas Koubek : Un bébé d’un fort beau gabarit (23 ans/1m98) qui s’est installé dans les bois d’un des clubs les plus réguliers du pays, le Slovan Liberec. Les Marseillais avaient su apprécier sa performance de cocu au vélodrome.

Fille tchèque moyenne

La finesse des défenseurs tchèques pour couvrir une relance de merde

Les moulineurs d’orge

Theodor Gebre Selassie : La caution couleur du pays. Bon il était pas top fort en 2012, ça a pas beaucoup changé depuis, vu sa stagnation dans le médiocre Werder. Allez, on va dire qu’il est honnête.

Roman Hubnik : Un gars expérimenté, qui aura vu dans sa carrière l’Allemagne et la Russie. Bref, encore un qui avait des problèmes à régler avec l’histoire de la Tchéquie.

Pavel Kaderabek : Encore un allemand putain, cette fois-ci d’Hoffenheim. Impossible de savoir ce que vient foutre Kader dans son nom.

Michal Kadlec : Ah le bon vieux Michal ! Bon ben il avait pas été la fête en 2012, et à chaque fois que je regarde deux minutes un match où il joue, il se cagade. Merde.

David Limbersky : Vilipendé par les supporters du Sparta à l’époque où je traîné dans le coin après être passé chez l’ennemi de Plzen et provoqué un penalty litigieux pendant l’affrontement entre les deux équipes. De bons souvenirs quoi.

Daniel Pudil : Joueur de Sheffield Wednesday ?! Bon il a bien voyagé avant, pourquoi pas.

Marek Suchy : Eh oui, c’est lui avec son nom à la con. Je crois qu’il est pas trop mal en plus.

Tomas Sivok : Bursaspor pour lui, il y a pas à dire, les défenseurs tchèques aiment à s’exporter.

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Stratégie tchèque de détournement d’attention du touriste espagnol

Les brasseurs du bonheur

Vladimir Darida : Le chanceux vit à Berlin, où il régale Salomon Kalou de paroles.

Borek Dockal : Un ancien exilé du championnat norvégien, mais rentré au chaud – tout est relatif – dans le joyeux cocon du Sparta, où il fait le taulier.

Daniel Kolar : Lui aussi est un taulier, collant aux basques de ses adversaires avec le Viktoria Plzen.

Ladislav Krejci : Un gars sympa, qui vous laissera toujours crécher ici, chez lui, à Prague. Bon plan en perspective !

David Pavelka : Est tranquillement parti en Turquie cet hiver, serein. Pas intérêt à nous provoquer un conflit d’intérêt ce garçon.

Jaroslav Plasil : Plus de nouvelles depuis que la Scapulaire est en veille. Alors les Girondins, il était comment cette saison ?

Tomas Rosicky : Une beauté, que les supporters d’Arsenal ne méritaient certainement pas. Enfin bon, tant mieux pour eux, ils auront un titre à célébrer cette année.

Jiri Skalak : Brighton ? Les Tchèques ont des goûts d’exils similaires à ceux pour leurs vêtements.

Josef Sural : « Toute sélection tchèque aura un joueur s’appelant Josef en hommage à notre petit père des peuples. » Article 49-3 de la constitution tchèque jamais enlevé.

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Première ligne au rendez-vous

Les remplisseurs de pintes

David Lafata : Vous ne le connaissez pas ? Prenez le temps de le découvrir ce serial buteur du championnat tchèque.

Tomas Necid: Un nom à peu près connu pour cause de Ligue des Champions avec le CSKA pendant quelques saisons, avant de bourlinguer. Un gars qui peut servir.

Milan Skoda : Autant ne pas vous révéler la signification que peut avoir le mot qui sert de nom marque à votre bonne vieille bagnole (habile dévoilement de la réponse).

Voilà, je ne me livrerai pas à un pronostic quant au parcours de ces 23 combattants, jeunes et moins jeunes, forts et moins forts, mais il y a de quoi nous procurer quelques parties de bonheur.  Que la force de votre pilsse soit avec nos Spartasš!

Tristanec

7 thoughts on “La Spartasš Pilsse Académie vous présente la sélection tchèque

  1. Ah oui tiens, ça colle avec les couleurs en plus, les tchèques sont donc des cons de lyonnais. Ça me fout un coup.

  2. Avec toi, je sais que mon Tomas est entre de bonnes mains. Si j’ai la foi (et si t’en as envie), je viendrais donner un coup de main.

    1. Un point de vue spécial gunner pour lustrer notre Tomas? Tu seras évidemment le bienvenue.

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