Chers amis,

Je sais, je sais, vous venez de découvrir que la France va gagner contre l’Allemagne, vous êtes surexcités. Calmez-vous.

Brésil–Colombie :
Je vais choper un cancer psychosomatique à la fin de ce tirage, on ne parle pas assez de l’éreintement mental qu’éprouvent les taromanciens et haters de Neymar lors du Mondial. Que James Rodriguez me préserve.

Analyse :
Qu’on en finisse avec le pays hôte le plus faible de l’histoire avec l’Afrique du Sud. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les cartes qui viennent le confirmer : le 4 d’Épée renversé, croisé tellement souvent que je n’ai pas la nécessité de rappeler l’origine de sa signification, prouve que le Brésil est en phase de convalescence, physique ou mentale, et en repos forcé. C’est peut-être grâce à un tarologue que M. Scolari a eu l’idée d’utiliser les services d’une psychologue. Je suis ravi de voir qu’ils vont mal, ça fera les pieds à l’autre peigne-cul, mais n’allons pas trop vite en besogne : la Colombie semble, et c’est très surprenant, mal embarquée, à cause d’un 2 de Deniers renversé qui illustre l’équilibre inhérent aux 2 d’une bien mauvaise manière, avec une nature bipolaire qui conduit à des actions inconsistantes.

On a déjà tiré le Valet de Coupe renversé dans le match France–Allemagne, et vous savez donc ce qu’il signifie : les Brésiliens jouent de manière incohérente, ce qui ne changera pas de l’habitude. Les Colombiens, qui ont montré un jeu léché jusqu’à présent, auront plutôt léché de la coke avant ce match, au vu de leur départ poussif : créativité bloquée, stérilité offensive, stress, l’As de Coupe à l’envers ne dit rien qui vaille ; la Coupe est renversée, donc elle est vide. On a le pendant négatif de l’avantageux As émotionnel. Ce début de match nous rappellera donc les heures les plus sombres de Japon–Grèce.

Le match s’emballe peu avant la demi-heure de jeu, avec un 8 de Bâton renversé à la faveur des Colombiens, qui met en garde contre le risque de rupture de l’équilibre double propre au 8, puisque des actions soudaines risquent de surprendre des plans bien établis ; comme, en plus, le Brésil obtient le 7 de Bâton, carte qui incite à la ténacité pour tenir le siège et dépasser les obstacles et aspirer au succès, on en déduit que la Colombie domine outrageusement cette séquence du match, et les auriverde vont marquer contre le cours du jeu. I ain’t even… Je… I am this mad :

Les Colombiens sont moins retournés que moi à ce stade, en témoigne le 10 de Bâton renversé, qui atteste de nouvelles responsabilités reçues (le 10 transcendant la série des Bâtons, toi-même tu sais), et s’assure que ces responsabilités sont bienvenues. Autrement dit, la Colombie continue de prendre le jeu à son compte et accepte sans ciller de courir après le score. Le Brésil n’en finit pas de se fragiliser malgré l’avance au score, mais un Roi de Bâton va tenter de galvaniser les troupes. Voyant cet effectif mené par une bande de métrosexuels, je ne vois que Scolari dans ce rôle. Prévoyez une gueulante dans les vestiaires.

Après s’être fait souffler dans les poumons, l’équipe du Brésil semble prouver, une fois de plus, son manque de répondant, avec le 5 de Deniers qui, comme toutes les cartes conflictuelles de la série des 5, n’est pas des plus positives : ils sont en pleine perte de confiance en soi, et leur jeu est radicalement pauvre. De leur côté, les Colombiens confirment enfin leur supériorité, grâce à l’As de Bâton qui leur confère un esprit shonen, de l’optimisme et de l’inventivité, et surtout des opportunités fructueuses : ils vont planter un but (peut-être plus), et on en revient à un score de parité. Le Brésil a l’air au fond du trou.

Après l’heure de jeu, rien ne semble pouvoir renverser la vapeur du côté des locaux (rien à voir avec Bielsa). Le 9 de Coupe à l’envers scelle leur état émotionnel. Ils n’ont pas les moyens d’obtenir la complétion propre au 9, à cause de l’envers de la carte, par un manque d’effort, d’attention ou de l’arrogance. Comme, en face, les Colombiens sont sous l’influence du 10 de Coupe renversé, déjà tiré lors de France–Allemagne et qui annonce bouleversement et pertes, on peut avoir l’intuition que les Brésiliens auront l’occasion de marquer, grâce à un manquement colombien qui annonce des pertes, mais ils ne sauront pas saisir le kairos à cause d’un gros petit con (devinez qui), qui la jouera trop facile. Je vois, par exemple, un penalty concédé par les Colombiens, et incroyablement manqué par cet ahuri complet de Neymar – le nom est lâché, je dis tout haut ce que tout le monde pense tout haut, comme le premier Pierre Ménès venu. Toujours 1-1 à ce stade de la partie, on entre dans le dernier quart d’heure.

Cette partie à l’interprétation presque unilatérale arrive à son terme, avec un vainqueur évident : la Colombie a tiré la Force, vertu cardinale, alors que les troupes de Scolari concluent dans le caricatural, avec le 9 de Bâton à l’envers, qui ne permet d’arriver à la complétion promise par le 9, à cause d’une perte d’énergie (le concept constant dans les Bâtons, cartes de Feu), de force ou de négligence. La conclusion s’écrit toute seule, hop sans les mains : le Colombie marque et accède aux demi-finales grâce à une victoire 2-1.

Préviction potentielle :
Une chose est claire au vu des cartes de physionomie : le Brésiliens sont de vraies fiottes et pas vraiment sur le point de régler ça d’un coup, la Colombie, elle, est trop stressée. Ça commence donc naturellement en merdoyant des deux côtés, les deux équipes ont l’air de se préparer pour la reprise de la Ligue 1 que nous attendons tous impatiemment plutôt que ce vague évènement sportif mondial. En même temps faut les comprendre, leurs leader spirituels depuis 1945 viennent de perdre… Bon finalement les vrais qui savent sur le terrain (la Colombie pour tous les footix qui sont arrivés ici en tapant « horsjeu Hulk » sur Google) se mettent dedans et déploient leur jeu, en face d’une équipe qui panique tellement qu’elle ne peut faire que défendre, défendre et défendre encore, et profiter d’une erreur bête d’en face pour marquer un but, putain le hold-up, 1-0 pour le Brésil à ce stade. Foutu pour foutu, je vais demander de l’aide à un marabout haïtien, saigner un coq aux couleurs de la Seleçao devrait bien affaiblir cette salope de Neymar façon vaudou. En tout cas, la Colombie est moins outrée que moi par ce but à la Chelsea et continue à faire son match en attaquant toujours autant, alors que les caleçons de onze mecs en jaune et vert, et de millions de transsexuels, se souillent de minute en minute. Le seul gars qui est solide mentalement de leur côté c’est Scolari, c’est vous dire si sur le terrain ce n’est pas beau à voir, et la gueulante de la mi-temps doit valoir son pesant de silicone mammaire.

Mais comme attendu, au retour des vestiaires le Brésil reste pathétique malgré l’état d’esprit de leur entraîneur, plus aucune confiance en soi et un jeu ridicule. Les compères de Falcao haussent encore leur niveau de jeu, et enfin ça paie bordel, leur 356ème occasion est convertie, et ils savent très bien que s’ils marquent encore le Brésil est foutu. C’est un peu plus tard qu’il se passe un truc que vous pourrez immortaliser en gif pour le montrer à vos petits-enfants : sur une des rares offensives brésiliennes, la Colombie est surprise (« quoi ? On a une équipe de foot en face ? Putain fallait nous dire! ») et concède un penalty. Le héros de la nation auriverde, si si vous savez qui, je veux pas redire son nom ça me fatigue, s’avance alors, et tire son penalty comme il a tiré les précédents, avec une attitude de petit con insupportable, le Bureau du Karma décide que c’en est trop et il le rate ! Ma Coupe du Monde est faite, je peux mourir heureux. Bon il reste quand même un quart d’heure à jouer, et ce quart d’heure est dans la plus totale continuité d’avant le penalty, la Colombie encore plus offensive et le Brésil encore plus misérable, faut vraiment vous l’écrire ? Un vrai héros genre James Rodriguez double la mise et emporte la victoire.

Tl;dr : 2-1 pour la Colombie, au terme d’une partie maîtrisée, même si elle a été menée au score ; le Brésil a eu un tirage pas loin d’être apocalyptique, la faute à pas de chance.

Nostradanus

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