Chers vous,
Pas mal du tout, ma préviction de Brésil–Allemagne, je me surprends toujours d’être si proche de la réalité. Aux vingt minutes près où il y a eu cinq buts allemands, bon, certes, mais quand même, j’avais bien le but brésilien en fin de match ! Ok, le reste aussi coince un peu, mais c’est du pinaillage.

La petite finale :

Brésil–Pays-Bas :

 

Analyse :
Les cartes nous apprennent que ce soir, des talents insoupçonnés et sous-utilisés – par paresse ou par manque de confiance –, personnifiés par la Reine de Coupe, vont être utilisés ; cela peut annoncer une équipe de coiffeurs, on pourra enfin mettre un visage sur les criminels derrière la coupe de cheveux dégueulasse de Neymar ou Dani Alves… non pas que je flippe pour mon confort bourgeois, je respecte leur liberté capillaire. La Reine de Coupe leur va si bien, elle symbolise aussi une pleureuse. Les Brésiliens seront donc – qui l’eût cru ? – à fleur de peau. Quant aux Pays-Bas qui préfèrent, eux, faire florès, ils pourront apparemment compter sur le retour de De Jong ou de Van Persie, disons, en pleine forme ; le Valet de Deniers, on le rappelle, se réfère à de petits gains matériels (ou de petites pertes, quand il est à l’envers).

Le Brésil commence mal son match de la rédemption, avec un Cavalier de Coupe renversé – encore un membre de la famille aquatique des Coupes, décidément, on n’en a pas fini avec la surenchère émotionnelle – qui représente, concrètement, une feignasse talentueuse, ou quelqu’un de perdu qui recherche des conseils avisés sans pour autant être capable d’en bénéficier. Avec un léger survol de l’équipe pendant presque une seconde, je penche plutôt pour la seconde appréciation de la carte. Mais les Pays-Bas ne sont pas encore dans leur match non plus, puisque la Papesse à l’envers, désormais un grand classique que les astres n’ont cependant pas voulu tirer pour la finale des Papes (Peur des représailles divines ? Ils ne savent donc pas que l’Univers infini de la Cosmologie moderne, qui a certes hérité de tous les attributs ontologiques du Dieu Newtonien, voit ce dernier emporter tous ses autres attributs en se retirant du Monde à cause de l’inutilité de sa qualité d’Horloger Divin, et qu’il n’y a donc plus rien à en craindre ? Mais je m’égare, je parlais de quoi déjà ?), prévient qu’il serait dangereux d’agir maintenant, faute d’informations tangibles. Pour faire simple, les Oranje vont se brider dans la construction de leurs attaques placées, par peur de la prise de risque. De là à dire que Van Persie va tout rater dans la continuité de ses matches précédents, il n’y a qu’un pas qu’il n’arrivera même pas à franchir dans la surface brésilienne.

Avant la demi-heure de jeu, l’arcane sans nom (el muerte pour les Espagnols sans peur) annonce un changement implacable qui va faire pleurer dans les chaumières brésiliennes, qui ne sont pourtant pas à cela près. Il serait déplacé de parler de la mort d’un de leurs joueurs, d’autant plus que Neymar est déjà hors circuit, et seuls les vrais héros meurent sur le champ de bataille, comme Marc-Vivien Foé. Je mise sur une blessure grave d’un joueur emblématique du Brésil, évidemment Thiago Silva (il faut le dire très vite). Rien qui relance le match, en tout cas, puisque les Hollandais subissent le 7 de Deniers renversé, carte instable (c’est un 7, il faut suivre) d’inquiétude financière, de réévaluation ; les Hollandais travaillent dur pour ne rien obtenir de tangible, il ne faut donc pas s’acharner inutilement.

Décidant qu’il faudrait tout de même faire quelque chose de ce match, sans pour autant se mettre à jouer – difficile de s’inventer une vocation aussi rapidement –, le Brésil espère tirer son compte de truquages et querelles orchestrés par un joueur symbolisé par le Cavalier d’Épée inversé, qui a les qualités raisonnées de l’Épée, mais viciées. Cela ne devrait rien donner pour autant, et Robben rit de ces performances de plongeon. En effet, les Pays-Bas sont protégés par un 9 de Bâton sans nuance, annonciateur de succès et de réserves d’énergie insoupçonnées, avec force et prudence pour ne rien gâcher. La complétion promise par le 9 arrive, l’énergie propre aux Bâtons est là, 0-1.

Ça se brésile pour les Hollandais au retour (je ne sais pas si cette phrase a un sens, j’ai lu cette formule dans l’Équipe après un match de Bastia), avec le 10 de Deniers à l’envers. La quintessence de la série des Deniers est donc menacée, la sécurité financière (l’avantage au score) est menacée, et comme les Brésiliens sont sous l’égide de l’Étoile, avec toutes les promesses que cet arcane majeur accompagne, on en déduit une égalisation du pays hot.

Et c’est sans ciller que je vous annonce un second but brésilien. Oui, c’est tout à fait possible. Un Sud-Américain va en effet s’enflammer, et ce n’est rien d’autre que le Roi d’Épée. Qui ça ? Bah, réfléchissez, un type très intelligent, organisateur, précis, clair et lucide ; la trempe d’un métronome, en somme, peut-être le vrai Oscar. Nul doute qu’il ne va pas survoler ce quart d’heure avec la seule ambition de multiplier les vidéos Youtube, comme le premier Neymar venu, mais bel et bien pour donner l’avantage au Brésil… Car pendant ce temps-là, les Pays-Bas sont concernés par le 10 d’Épée renversé, un tirage pas facile au sein d’une série bien dégueulasse : l’essence complète des Épées renfermée dans le 10, mais à l’envers, menace contre l’ennemi intérieur, la dépression et les envies négatives. Vous n’allez quand même pas me dire que vous n’y voyez pas un but concédé salement, là ? Je ne sais pas comment c’est possible, mais les astres l’ont décidé. 2-1 pour le Brésil, c’est dit.

Puisqu’on nage de toute façon en plein délire, je vais jusqu’à prévire un troisième but brésilien, ce qui relève de la science fiction quand on n’a pas sous la main un arbitrage dépassé. Mais fi de l’arbitre, le Brésil aura tout de même l’aide d’un douzième homme, même si ce n’est pas lui : le 6 de Deniers inversé, symbole de pertes matérielles dues à un vol, la stupidité ou la distraction, annonce une vilaine cagade hollandaise. Pendant ce temps, le Valet de Bâton brésilien met le feu, comme un symbole de l’élément associé au Bâton (il faut tout vous expliquer). Il représente un jeune débordant de créativité, et je suis incapable de vous donner un nom dans cette équipe de peintres (pas au sens d’artistes). 3-1 pour le Brésil, la cote est de 12.50 sur betclic (ça me paraît peu quand on voit ces branquignoles, m’enfin…), foncez.

Préviction potentielle :
Dans cette petite affiche opposant une équipe du Brésil perdue et remaniée face à des Pays-Bas renforcés par le retour en forme de De Jong ou Van Persie, la première mi-temps offre peu d’intérêt sur le plan du jeu : après une entame où les Brésiliens sont brouillons tactiquement et les Hollandais pécheurs dans le dernier geste, elle est marquée par une blessure grave d’un cadre des auriverde, peut-être Thiago Silva. Les efforts hollandais ne paient pas, jusqu’à l’approche de la pause où ils passent à l’orange et déverrouillent enfin le compteur. Les Brésiliens s’en remettent à leur gestechnique signature pour revenir au score, la simulation dans la surface de réparation. 0-1 lors du retour aux vestiaires pour les Hollandais, survolant sans trop d’éclat la rencontre.

Le décor change complètement pour la seconde mi-temps, et je ne dis pas ça parce que le stade aurait été saccagé par des Brésiliens qui saturent : ils changent complètement de visage, chose certes banale dans ce pays à la pointe de la chirurgie, et marquent dès le début du deuxième acte. On ne reverra plus les Hollandais du match, puisqu’ils concèdent un deuxième but avant l’heure de jeu, avant de s’écrouler lamentablement en se trouant en fin de match, offrant un semblant de consolation aux Brésiliens.

Tl;dr : 3-1, j’ai moi-même du mal à y croire.

Nostradanus

1 thought on “ALERT SPOILER : le résultat de la petite finale

  1. C’est homme doit venir du futur c’est pas possible autrement. D’un futur parallèle par contre mais bel et bien du futur

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